
Data di rilascio: 12.09.2011
Linguaggio delle canzoni: francese
Fable de rue |
J’suis v’nus au monde dans un guet-apens |
Mais pourtant mère nature ne voulait pas |
J’suis resté bien vaillant un bon combattant |
Je suis la raison de pourquoi mes amis ne tombent pas |
Si tu m’vois sur un move ne parle pas |
Dans ton futur avenir tu comprendras |
Que c’est 187-Homicid Verbal |
Écoute c’est c’qui te faut vas-y le gros lève les bras |
La violence j’observe, les dégâts j’les constate |
Quand j’commence à m’perde y’a les gars dans mon back |
J’pense que mon monde est malade, dans ma tête j’suis fucké |
Y’a des jeunes qui s’baladent avec une lame où le |
J’cherche un sens quand j’y pense sa m’donne mal au cœur |
L’ensemble de mon enfance secteur du bunker |
Pendant que dehors c’tait la guerre moi j’jouais au 64 |
J’croyais au tremblement de terre lorsqu’explosait le C4 |
Dans l’game y’a un problème y’a trop d’gens qui veulent shine |
Qui veulent jump dans l’arène sans savoir c’est quoi l’time |
Un produit dans ma poche, pied nu dans la garnotte |
C’est finis moi j’m’accroche pus personne auras d’cut |
La monnaie c’est l’enfer plus j’en fait plus j’en perds |
Anyway quand tu crèves c’est pas avec qu’on t’enterre |
Dans ma gang suffit d’un appel pis les rides sont plein |
À la fin juste qu’on s’rappelle par chez nous on s’tien |
J’adore l’extorsion les évasions les séquestrations |
Quelle sensation, c’est quasiment mieux qu’une pénétration |
Monsieur l’juge voici ma révélation |
J’arrête pas d’penser au crime depuis mon incarcération |
Des intros par infraction, des lacérations |
Toutes ces images tournent dans ma tête en accélération |
Ma génération porte les grands criminels en vénération |
Ceux qui volent qui fraudent qui deal qui tuent pour ramener les rations |
Impossible de nous ramener à la raison |
On sort de prison, tout ce qu’on veut faire c’est des livraisons de cargaison |
Trop d’codés autour faut contrer la délation |
Déguisant des meurtres en suicide par pendaison |
Faut qu’j’arrête d'écouter le démon dans mon oreille droite |
Les doigts autour du couteau, ça y est j’ai les mains moites |
J’fais un appart le plan d’négro je squat |
La porte du condo défonce tout l’monde à terre c’est le SWAT |
So what? Au poste shhhh c’est les fables de la rue |
Tout les alliés j’te parle des best qui restent les mains liées |
Les vieux voyous qui sont arrivé avant d’connaître le mal allié |
Ceux qui portent des armes qui sont prêts à les manier |
Le rue nous est trop cher même ceux qu’on a marrié |
Tu peux nous lever ton chapeau pour les fois qu’on a levé le chapelets |
Même si c’est rare les cadeaux y faut qu’tu fermes ton clapet |
À l’horizon les prévisions sont dur a voir dans mon champ d’vision |
J’veux pas savoir les prédictions quand c’est l’heure pour les commissions |
J’connais l’time dans l’street laisses tes rimes sur l’beat |
Icite on veut être chiefs mais pas s’sentir cheap |
Même si j’ai besoin d’cash j’sais qu’c’est pas long qu’le gun y m’sert |
Même si faut que je me cache, tu sais qu’j’encule le commissaire |
Sans cennes, les temps saignent, j’dégaine pour qu’mon clan règne |
À l’antenne on t’enseigne à l’ancienne de c’que les gens craignent |
On rode jusqu'à l’aube, bring the pain |
against the rain |
Yo j’suis là tu vois d’où j’sors |
Hiroshima dans ma rue comme le premier Limoilou Starz |
Y faut qu'ça paye pas d’temps pour le bénévole |
Bienvenue chez les voyous d’la vieille école |
Ma vie c’est ça, un micro carbonisé |
Ma vie c’est ça, valorisé les milieux défavorisés |
J’ai les deux pieds sur terre, j’très conscient d’ma réalité |
Le nécessaire c’est juste un rêve a réaliser |
J'écris du rap avec les mains plein d’sang |
J’suis pogné dans l’même fuck ça fait 25 ans |
Street life constant c’pour ça qu’on s’tien les coudes |
C’est chose là tu les comprends après la troisième écoute |
Où la vie nous amène vers des moves de racailles |
Ya des gars qui sorte de pennr pis qui trouvent pas d’travail |
T’as pas vue l’heure ce soir le tonnerre gronde |
Encore devant le procureur à chaque fois qu’la colère monte |
Y veulent qu’on s’envoie les chefs jusqu'à ce qu’on parte dans le tombeau |
C’est la même misère qu’on vie de Limoilou jusqu’au Congo |
Sombre réalité parce que c’est dur dans nos rues |
Ici impossible d’y voir plus clair quand il s’agit de la rue |
Écoutes bien mon récit, essais de lire entre les lignes |
C’est notre triste réalité négro c’est bien plus que débile |
Un monde en déchéance, on en place une à ceux qui perdurent |
Une petite lueur d’espoir à toute ma génération perdue |
Pardonnez-moi dans mon langage si j’suis méfiant |
Que connais-tu de vivre dans le street ou dans le trafique de stupéfiant |
Nos vies sont comme des films, des fois j’en suis l’inspiration |
Dans mon vécus parce que j’en porte encore des cicatrices |
L’encre de la vie d’artiste, Démaniak, Fackché, Fable de rue |
La traversée du désert était notre trajet |
Survécus au naufrage, j’ai vaincus du bout du doigt |
Entre les bavures policières et où on a bafoué tout nos droits |
C’est les fables d’la rue… |