
Data di rilascio: 18.01.2018
Limiti di età: 18+
Linguaggio delle canzoni: francese
Exorcisme(originale) |
Alors ça y est, t’as décidé d’te débarrasser de moi |
Espèce de sale ingrat, après tout c’que j’ai fait pour toi |
J’m’attendais à mieux d’ta part, j’avoue qu’j’suis un peu dég' |
Après tout, c’est toi qui es venu m’voir en demandant de l’aide |
Rappelle-toi le nombre de fois où tu m’as imploré |
Quand t'étais apeuré et qu’ta petite maman pleurait |
T’avais quoi, huit ans? |
Moi j'étais planqué sous ton lit |
Lui était saoul et souvent violent, on l’entendait toute la nuit |
Hurler sur ta mère, la traiter de pute, renverser des trucs |
Quand, à l'école, t'étais leur tête de turc |
Entre ces profs qui te traitaient de p’tit connard et ces soi-disant potes |
Qu’ont pas levé le p’tit doigt quand les autres t’ont coincé dans les chiottes |
Ces gosses de riches qui se foutaient de tes sapes sans virgule |
Ceux qui t’appelaient «bouboule», ceux qui t’appelaient «bidule» |
T'étais ridicule, rappelle-toi |
Ces petites chiennes qui auraient préféré crever que sortir avec toi |
Tu tombais amoureux chaque fois qu’une pétasse te parlait |
Toute ta classe se marrait en voyant ta face de taré |
Oui tu faisais le clown, t’avais toujours le mot pour rire |
T’essayais d'être cool pour pas qu’on capte que tu voulais mourir |
Tu voulais devenir acteur, t’avais besoin qu’on te regarde |
Toi le gamin invisible avec le cœur qui se dégrade |
Tu rêvais qu’on te remarque, il fallait combler le vide |
Alors tu t’empiffrais et t’empiffrais à t’en plomber le bide |
Plus t'étais triste plus tu bouffais, plus tu bouffais plus t'étais triste |
En EPS tu souffrais et soufflais au bout d’un tour de piste |
Tu veux qu’on parle de toutes ces fois à la piscine |
Où t’avais honte d’avoir plus de seins que la plupart des filles |
Tu te faisais des films où t'étais le héros, coincé |
Dans la vraie vie t'étais juste un putain d’zéro pointé |
Chaque année ça repartait, t’avais cette boule dans le ventre |
Dur de faire le premier pas de la mousse dans les jambes |
Donc tu restais en retrait à dessiner dans la marge |
Tu bouffais seul à la cantine, certains te prenaient pour un barge |
Et t’as appris à apprivoiser la solitude |
À en faire une amie à une époque où y’avait pas d’applis |
À l’abri dans ton monde imaginaire tu rêves de magie noire |
Pour donner vie à des images inertes |
Tu parlais à tes posters et parfois aussi |
À ton reflet infini dans les miroirs d’l’armoire à pharmacie |
Et puis tu chialais en cachette comme une petite tapette |
J'étais le seul à savoir c’qui se passait dans ta tête |
J'étais là quand tu rasais les murs dans ta cité |
À planquer sous ton sweat tes putains de bandes dessinées |
Quand les grands t’emmerdaient et que tu fermais ta gueule |
Encore seul, heureusement qu’t’avais rien dans ton portefeuille |
T’avais peur de leurs pitbulls, t’avais peur de leurs poings |
Maintenant tu fais le mec de tess mais on t’a pas trop vu dans l’coin |
Tu restais enfermé, tu lisais, t'écoutais du rap |
Tu t’amusais à pourchasser les blattes entre les lattes |
Puis tu t’es mis à recopier les textes des autres à table |
Ta mère pétait des câbles à cause de ta piaule en désordre |
Et tu t’es mis à la haïr de t’avoir enfanté |
T’aurais voulu grandir dans un manoir enchanté |
T'étais un enfant gâté jusqu’au divorce de tes parents |
Dorénavant, tu trouves la vie si moche que c’est marrant |
T’es arrivé au lycée, tu connaissais personne |
Dans un coin de ta tête, ma petite voix résonne |
Il était temps d’me laisser prendre le contrôle |
Toi le roi des perdants, j’venais te sortir de ton trône |
Et j’t’ai fait pousser des couilles dans un décor encore plus chaud |
Si j’avais pas été là j’crois qu’tu serais encore puceau |
Et puis t’aurais aucun pote, tu serais seul comme à l'époque |
Tout le monde t’aurait oublié, t’aurais été qu’une anecdote |
Un visage anonyme, sur une vieille photo d’classe |
Entre le mec en croco falsch et la petite au polo Ralph |
Limite auto-anthropophage, t’aurais fini par te bouffer toi-même |
Sans chercher à être au-dessus de la moyenne |
Aujourd’hui t’y es presque Monsieur le grand artiste |
À faire crier les pétasses comme des cantatrices |
Mais sans moi tu vas retomber dans l’abîme |
Alors dit à ce connard de curé de reposer sa bible |
Dis-lui que c’est moi ton sauveur, pas l’autre connard en sandales |
Que je ferai de toi un dieu vivant dans la presse à scandale |
Parce que t’as toujours voulu ça, être une putain de rockstar |
Fais pas semblant d'être modeste, oui tu molestes les autres car |
T’as toujours rêvé de gloire, d'être en poster dans les piaules |
Des gamines du genre de celles qui te snobaient à l'école |
Et de baiser plus de groupies qu’un groupe de rock des 70's |
Au lieu de faire le mec posé avec ta meuf, et ces jeunes tisent |
En écoutant Pluie de sang, oui tu peux me dire merci |
C’est moi qui l’ai écrit, ton stylo était impuissant |
Sois un peu reconnaissant, arrête de t’mentir à toi-même |
J’te présenterai des femmes sans tête à la Marie-Antoinette |
Je t’aiderai à toucher l’fond, t’inquiète j’ai au taquet de potes |
Monsieur qui joue les arrachés, mais qui a jamais tapé de coke |
T’es rien d’autre qu’une pédale, t’as même la trouille du succès |
Les rappeurs que tu critiques finiront par te buter |
Mais tu mérites pas ça, non ça te ferait trop de pub |
Tu resteras qu’un anonyme, même à titre posthume |
Le rap indé s’en fout de toi, ils t’invitent pas en featuring |
Ni à leurs putains d’festivals, y’a pas d'étoiles qui t’illuminent |
T’es juste seul devant l’ordi, à écrire des trucs débiles |
Ouais ça aurait pu marcher si c'était sorti en 2000 |
T’es en retard mon pote, complètement à côté d’la plaque |
Personne n'écoute tes sons, continue de t’moquer d’la trap |
Alors qu’au fond, t’aimerais bien faire la même |
Mettre un peu d’autotune, tu continues à faire d’la merde |
Et tu veux arrêter le sale, t’aimerais faire du commercial |
Tu crois vraiment qu’le rap français a besoin d’un autre Orelsan? |
Parce que t’es juste un autre putain d’babtou fragile |
Et ça fait mal hein? |
Eh oui la vie c’est pas toujours facile |
La sic, comme les filles n’aime pas les p’tits gros et aussi |
Ton ancien DJ t’a lâché pour Bigflo & Oli |
Pauvre petit Jean-François, eh oui personne ne t’aime |
Le Calimero du rap, trois pélos devant la scène |
Alors quoi, c’est ça la vie d’artiste dont tu rêvais? |
Enchaîner les taffes de merde, galérer pour t’payer un re-vé |
Wesh refré, t’aurais vraiment dû faire du cinéma |
Ah non? |
Ça, c’est trop fermé comme milieu, c'était pas pour toi |
T’as toujours une bonne excuse pour baisser les bras |
Le jour où ta meuf te quittera t’auras plus qu'à baiser les draps |
Quand tous tes potes s’apercevront que t’es qu’une sombre merde |
Qu’est-ce que tu comptes faire? |
Creuser ta tombe, certes |
Tu parles de gerbe et tu crois qu’tu vas vendre des disques |
Et tu blasphèmes pour faire chier tes parents évangélistes |
Quoi, vous saviez pas? |
Le p’tit Stick s’la joue rebelle |
Sa maman vit à la campagne et prie le soir pour qu’il appelle |
Même pas capable de donner des nouvelles, c’est quoi le but? |
T’aurais voulu qu’elle soit comme celle d’Eminem pour la traiter d’pute? |
Ça aurait mieux collé à ton image de white trash |
Mais on t’a vu danser sur de la house dans des boîtes falschs |
Ah il est beau, le fils caché de Kurt Cobain mon cul |
Et t’es pas le Gainsbourg des temps modernes non plus |
Tu t’la joues enfant battu, tes p’tits fans y ont crût si vite |
Argh ! |
Dis au cureton de reposer son crucifix |
Mais pourquoi tu fais tout ça, putain pourquoi tu veux plus d’moi? |
Pourquoi tu crois que ces connards t’ont amené dans les bois? |
Tu vois pas qu’ils ne veulent pas que tu deviennes enfin toi-même |
C’est comme ces cons qui ne t’ont jamais rappelé en fin d’troisième |
Moi j'étais là près de toi, Dieu se bouchait les oreilles |
La vie est une chienne, on va lui bouffer les ovaires |
Toi et moi, comme au bon vieux temps laisse-moi faire |
J’pensais pas tout c’que j’ai dit mon pote, j'étais en colère |
Viens, on va péter les dents des autres rappeurs, arracher des molaires |
Puis les forcer à nous sucer la teub en fumant des gros sdeh |
On sera comme des mômes, on amputera des gnomes |
Et puis on enculera des nonnes sur du John Lennon |
On ira foutre le feu à l'Élysée |
Et on balancera dedans tous les rappeurs engagés |
On fera sauter la tour TF1 puis la tour Eiffel |
Mimie Mathy te sucera, j’lui ferai la courte échelle |
On ira déterrer 2pac juste pour faire quelques selfies |
On découpera à la scie ton ancien patron et sa femme aussi |
On butera ces enculés qui nous pourrissent la vie |
On enfoncera des cactus dans l’anus de ces pouliches nazis |
On jouera au Zenith, fini les coulisses moisis |
Et tous les jours t’auras la bite dans un nouveau trou lisse l’ami |
T’auras la belle vie, t’auras peut-être pas une belle mort |
Tu partiras pas sans avoir foutu le del-bor |
Et tous ces porcs crieront ton nom parce que tu le mérites |
Pourquoi tu veux qu’j’te quitte? |
Toi et moi on forme une équipe |
Allez, dis à ce type de remballer son eau bénite |
D’t’façon il est trop tard, ton âme est déjà maudite |
Le mal était là trop vite, t’as aucune chance de voir les anges frère |
On se reverra en enfer |
On se reverra en enfer |
On se reverra en enfer |
On se reverra en enfer |
On se reverra en enfer |
(traduzione) |
Quindi è così, hai deciso di sbarazzarti di me |
Sporco ingrato, dopo tutto quello che ho fatto per te |
Mi aspettavo di meglio da te, ammetto che sono un po' disgustato |
Dopotutto, sei stato tu a venire da me a chiedere aiuto |
Ricorda quante volte mi hai implorato |
Quando avevi paura e la tua piccola mamma piangeva |
Cos'eri, otto anni? |
Ero nascosto sotto il tuo letto |
Era ubriaco e spesso violento, lo abbiamo sentito tutta la notte |
Urlando a tua madre, chiamandola puttana, rovesciando cose |
Quando a scuola eri la loro faccia turca |
Tra quei professori che ti chiamavano stronzo e quei cosiddetti amici |
Che non ha mosso un dito quando gli altri ti hanno messo all'angolo nel gabinetto |
Quei ragazzi ricchi a cui non importava dei tuoi vestiti senza una virgola |
Quelli che ti chiamavano "bouboule", quelli che ti chiamavano "bidule" |
Eri ridicolo, ricorda |
Queste cagnoline che preferirebbero morire piuttosto che uscire con te |
Ti sei innamorato ogni volta che una stronza ti ha parlato |
Tutta la tua classe rideva vedendo la tua faccia da pazzo |
Sì, facevi il pagliaccio, facevi sempre una battuta |
Stavi cercando di essere cool in modo che non si vedesse che volevi morire |
Volevi fare l'attore, avevi bisogno di essere guardato |
Tu il ragazzo invisibile con il cuore degradante |
Sognavi di essere notato, dovevi riempire il vuoto |
Quindi ti sei rimpinzato e ti sei riempito lo stomaco |
Più eri triste più mangiavi, più mangiavi più eri triste |
In PE ti sei fatto male e hai sbuffato dopo un giro |
Vuoi parlare di tutte quelle volte in piscina |
Dove ti vergognavi di avere più tette della maggior parte delle ragazze |
Hai fatto film in cui eri l'eroe, bloccato |
Nella vita reale eri solo un fottuto zero |
Ogni anno ricominciava, avevi questo nodo allo stomaco |
Difficile fare il primo passo schiuma nelle gambe |
Quindi ti sei tirato indietro disegnando il margine |
Mangiavi da solo alla mensa, alcuni ti prendevano per una chiatta |
E hai imparato a domare la solitudine |
Per renderla un'amica in un'epoca in cui non c'erano app |
Al sicuro nel tuo mondo fantastico sogni la magia nera |
Per dare vita a immagini inerti |
Hai parlato con i tuoi poster e talvolta anche |
Al tuo riflesso infinito negli specchi dell'armadietto dei medicinali |
E poi piangevi di nascosto come un frocio |
Ero l'unico a sapere cosa ti passava per la testa |
Ero lì quando stavi abbracciando le mura della tua città |
Per nascondere sotto la tua felpa i tuoi fottuti fumetti |
Quando i pezzi grossi ti hanno fatto incazzare e tu hai chiuso la bocca |
Ancora solo, per fortuna non avevi nulla nel portafoglio |
Avevi paura dei loro pitbull, avevi paura dei loro pugni |
Ora sei il ragazzo di Tess ma non ti abbiamo visto troppo in un angolo |
Sei rimasto rinchiuso, hai letto, hai ascoltato rap |
Ti sei divertito a rincorrere gli scarafaggi tra le stecche |
Poi hai iniziato a copiare i testi degli altri a tavola |
Tua madre stava andando fuori di testa per la tua stanza disordinata |
E hai iniziato a odiarla per averti dato alla luce |
Vorrei che tu fossi cresciuto in una dimora incantata |
Eri un moccioso viziato finché i tuoi genitori non hanno divorziato |
Ora trovi la vita così brutta da essere divertente |
Sei venuto al liceo, non conoscevi nessuno |
In un angolo della tua testa risuona la mia vocina |
Era giunto il momento di lasciarmi prendere il controllo |
Tu il re dei perdenti, stavo venendo a toglierti dal tuo trono |
E ti ho fatto crescere le palle in un ambiente ancora più eccitante |
Se non ci fossi stato io, penso che saresti ancora vergine |
E poi non avresti amici, saresti solo come allora |
Tutti ti avrebbero dimenticato, saresti stato solo un aneddoto |
Un volto anonimo, su una vecchia foto di classe |
Tra il tizio con il coccodrillo falsch e il piccolo Ralph con la polo |
Limita l'auto-antropofago, avresti finito per mangiarti |
Non cercando di essere al di sopra della media |
Oggi ci sei quasi, signor Grande Artista |
Per far urlare le puttane come cantanti |
Ma senza di me ricadrai nell'abisso |
Quindi dì a quel prete stronzo di mettere giù la Bibbia |
Digli che sono il tuo salvatore, non l'altro stronzo con i sandali |
Che ti renderò un dio vivente nella stampa scandalistica |
Perché hai sempre voluto questo, essere una fottuta rockstar |
Non fingere di essere modesto, sì molesti gli altri perché |
Hai sempre sognato la gloria, di essere nei manifesti nei paddock |
Ragazzi come quelli che ti snobbavano a scuola |
E scopare più groupies di una rock band degli anni '70 |
Invece di amico con la tua ragazza, e questi ragazzi si intrecciano |
Ascoltando Blood Rain, sì, puoi dire grazie |
L'ho scritto io, la tua penna era impotente |
Sii un po' grato, smettila di mentire a te stesso |
Ti presenterò le donne senza testa alla Maria Antonietta |
Ti aiuterò a toccare il fondo, non preoccuparti, ho degli amici |
Mister che fa lo snatch, ma che non ha mai bevuto coca |
Non sei altro che un frocio, hai persino paura del successo |
I rapper che critichi finiranno per ucciderti |
Ma non te lo meriti, no ti darebbe troppa pubblicità |
Rimarrai un anonimo, anche postumo |
Al rap indie non importa di te, non ti invitano a presentarti |
Né ai loro fottuti festival, non ci sono stelle che ti illuminano |
Sei solo davanti al computer, a scrivere cose stupide |
Sì, avrebbe potuto funzionare se fosse uscito nel 2000 |
Sei in ritardo amico mio, completamente fuori luogo |
Nessuno ascolta i tuoi suoni, continua a prendere in giro la trappola |
Mentre in fondo, vorresti fare lo stesso |
Metti un po' di autotune e continui a fare cazzate |
E vuoi fermare lo sporco, vorresti fare pubblicità |
Pensi davvero che il rap francese abbia bisogno di un altro Orelsan? |
Perché sei solo un altro fottuto bambino fragile |
E fa male eh? |
Sì, la vita non è sempre facile |
Il sic, come le ragazze non piacciono i piccoli grassi e anche |
Il tuo vecchio DJ ti ha lasciato per Bigflo & Oli |
Povero piccolo Jean-François, sì, nessuno ti ama |
Il Calimero del rap, tre pelos davanti al palco |
Allora, è questa la vita da artista che sognavi? |
Incatenando gli sbuffi di merda, lottando per pagarti una ri-vee |
Wesh fratello, avresti davvero dovuto fare film |
Oh no? |
Quello è troppo chiuso come ambiente, non faceva per te |
Hai sempre una buona scusa per arrenderti |
Il giorno in cui la tua ragazza ti lascia, devi solo baciare le lenzuola |
Quando tutti i tuoi amici capiranno che sei un oscuro pezzo di merda |
Che cosa hai intenzione di fare? |
Scava la tua tomba, certo |
Parli di Sheaf e pensi di vendere dischi |
E bestemmi per far incazzare i tuoi genitori evangelisti |
Cosa, non lo sapevi? |
Il piccolo Stick interpreta il ribelle |
Sua madre vive in campagna e di notte prega che lo chiami |
Nemmeno in grado di dare notizie, che senso ha? |
Vorrei che fosse come quella di Eminem per chiamarla puttana? |
Si sarebbe adattato meglio alla tua immagine di immondizia bianca |
Ma ti abbiamo visto ballare a casa nei falschs club |
Ah è bello, il figlio nascosto di Kurt Cobain il mio culo |
E non sei nemmeno il Gainsbourg dei tempi moderni |
Lo suoni bambino battuto, i tuoi piccoli fan ci hanno creduto così in fretta |
Argh! |
Dì al curato di posare il crocifisso |
Ma perché fai tutto questo, perché cazzo vuoi di più da me? |
Perché pensi che quegli stronzi ti abbiano portato nei boschi? |
Non vedi che non vogliono che tu diventi finalmente te stesso |
È come quegli idioti che non ti hanno mai richiamato alla fine della prima media |
Io, ero lì vicino a te, Dio si copriva le orecchie |
La vita è una cagnolina, mangiamoci le sue ovaie |
Tu ed io, come ai bei vecchi tempi, lasciami fare |
Non intendevo tutto quello che ho detto amico mio, ero arrabbiato |
Dai, prendiamo a calci i denti degli altri rapper, tiriamo fuori i molari |
Quindi costringili a succhiarci il cazzo mentre fumano un grosso sdeh |
Saremo come bambini, amputeremo gli gnomi |
E poi scopiamo suore su un certo John Lennon |
Daremo fuoco all'Eliseo |
E inseriremo tutti i rapper impegnati |
Faremo saltare in aria la torre TF1 e poi la torre Eiffel |
Mimie Mathy ti succhierà, le darò la scala corta |
Scaveremo 2pac solo per fare dei selfie |
Vedremo anche il tuo vecchio capo e sua moglie |
Uccideremo questi figli di puttana che ci stanno rovinando la vita |
Attaccheremo i cactus nell'ano di queste puledre naziste |
Suoneremo allo Zenith, niente più backstage ammuffiti |
E ogni giorno avrai il tuo cazzo in un nuovo amico dal buco liscio |
Avrai una bella vita, forse non avrai una bella morte |
Non te ne andrai senza rovinare il del-bor |
E tutti questi maiali chiameranno il tuo nome perché te lo meriti |
Perché vuoi che ti lasci? |
Tu ed io siamo una squadra |
Dai, di' a quel tizio di riempire di nuovo la sua acqua santa |
Comunque è troppo tardi, la tua anima è già maledetta |
Il male è arrivato troppo presto, non hai alcuna possibilità di vedere il fratello degli angeli |
Ci rivedremo all'inferno |
Ci rivedremo all'inferno |
Ci rivedremo all'inferno |
Ci rivedremo all'inferno |
Ci rivedremo all'inferno |
Nome | Anno |
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Les feux de la bourre ft. Goune, Stick, Tommy Halliday | 2016 |
Dégoupiller | 2023 |
Dominus ! Dominus ! Dominus ! | 2018 |