Informazioni sulla canzone In questa pagina puoi trovare il testo della canzone America, artista - Triptik
Data di rilascio: 14.04.2009
Linguaggio delle canzoni: francese
America |
Welcome to America ! Conservatrice comme le formol |
L’envers c’est gros calibres et gilets pare-balles, sans hyperbole |
Chez nous le port d’armes reste hors norme |
Là-bas les mômes s’arment et tirent quand les pères dorment |
Tisent quand les mères dorment |
«C'est rien que des blacks entre eux «disent-ils |
«Tant qu’y a pas mort d’homme, et même, c’est dans leurs gênes, |
leurs hormones «Qui parle de droits de l’homme? On brade l’homme contre quelques dollars |
L’homme noir le quelconque tôlard, le saoulard, la bête noire des States |
Le molard pour certains, le pigeon pour d’autres |
Pourtant face à la race, la justice est soi-disant neutre |
Mesures drastiques, grosses matraques, pas de guns en plastique |
Douteuses pratiques et violences quasi jurassiques |
Une police virulente en face d’une jeunesse turbulente |
On a condamné des mineurs à mort dans des cellules puantes |
Entourées de barbelés, de matons écervelés, écoutez-les! |
Tes propos sur sa race et ses moeurs, enculé garde les! |
J’aime ton rap, j’aime tes sapes, j’aime tes Cadillac |
Je déteste tes lois, tes armes, je déteste tes choix |
J’aime tes fast food, tes pin’up, j’aime tes sports |
Je déteste ta scientologie, tes ogives, ta démagogie |
Les Américains diffusent par le biais de la lucarne |
Leur mauvais karma, et on s’dévore comme des carnivores |
Tout est subliminal, apparaît puis s'évapore, mais retombe |
Et par les pores de ta peau tu l’incorpores |
On s’démène mais contre ce phénomène pas d’anticorps |
On est tous dans la merde, pas jusqu’au cou mais quand même à mi-corps |
Ça passe par ta télé, tes enceintes, ton transistor |
Comme par la banalisation des gestes anti-sport |
Et nos minos sont harcelés, un truc pire que le Minotaure |
Un truc à en dormir dehors, incolore et inodore |
Le rêve ricain quand j'étais petit c'était Tom Sawyer |
C’est bien la preuve que la télé nous sert d'œillère ici ou ailleurs |
Hier encore, des Noirs parqués comme dans des stalags |
Amérique j’ai des trucs à te dire, à te jeter à la gueule |
Tu n’récoltes que du sang avec ton scotch et tes Colts |
C’est «Shérif Fais-moi peur «Bush alias Roscoe P Coltrane |
J’aime ton rap, j’aime tes sapes, j’aime tes Cadillac |
Je déteste tes lois, tes armes, je déteste tes choix |
J’aime tes fast food, tes pin’up, j’aime tes sports |
Je déteste ta scientologie, tes ogives, ta démagogie |
J’entends «Fuck!, shit!, one-a-man! «des Champs Elysées à Châtelet |
Tu comprends pas l’anglais mais ça t’plait |
Et plus t’en rajoutes plus les meufs te disent: «si on s’appelait «Ça donne des chapelets de bouffons avec des sapes laides |
C’est pas du bluff, je dis et je crois c’que j’vois |
Pour me croire, il suffirait juste que tu vois c’que j’croise |
C’est juste un rap sur un son de guitare distordue |
Tu t’dis: «comment il parle sur les States, c’est qui ce tordu? " |
Le paradoxe excelle, on te coffre pour excès de zèle ou vol de Bretzels |
Supprime ta liberté au profit de celle de l’homme fortuné |
Celui que nul ne peut importuner |
Comme si à lui seul le mot droit appartenait |
Yankee impérialisme, matérialisme, triste pléonasme |
Monde surréaliste ou seule la caillasse procure l’orgasme |
On évacue les centre-villes, il faut que les résidents bougent |
Pendaison ou chaise électrique, demande au président Bush |
J’aime ton rap, j’aime tes sapes, j’aime tes Cadillac |
Je déteste tes lois, tes armes, je déteste tes choix |
J’aime tes fast food, tes pin’up, j’aime tes sports |
Je déteste ta scientologie, tes ogives, ta démagogie |