| Des tours de pierre dressés sous l’orage, je viens d’ici, hélas
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| Je sens leur haine, leurs poignards dans l’dos mais un jour, tu verras
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| Plus j’avance, plus je côtoie la mort de près dans ce monde où tout s’achète
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| Je m’demande qui sont mes vrais soldats, mes vrais soldats
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| Une cave, une bougie: voilà où tout a commencé
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| Un stylo, une feuille mal éclairée, ce soir, on sait pas quoi manger (pas quoi
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| manger)
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| Paraît qu’ils ont tiré sur Moussa, mehlich ce soir, on va s’venger
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| A mi j’ai tout essayé: impossible pour moi de me ranger
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| Les potos sont devenus des frères, les ennemis sont revenus déter'
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| Un coup d’feu, six pieds sous terre, les rêves, les ambitions finissent en
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| poussière
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| J’fais le tour du monde, j’oublie pas l’monde qui m’entoure (qui m’entoure)
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| Les potos partis pour des allers sans retours (sans retours)
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| On connait pas Noël, pas d’cadeau, chez nous, pas d’emballage
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| On graille pas si c’est pas hlal, on fait les braco', le brolique en décrassage
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| On vient de là où tu n’iras jamais, de là où on arrache ton sac Chanel
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| On s’pète la tête au shit du chemel, on s’nique en bécane et ça laisse des
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| séquelles
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| On fait parler les armes juste en bas d’chez toi
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| On sait de quoi on parle, on connait les hauts, les bas
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| Si ça va mal, poto, tire pour moi, si ça part en couille, meurs pour moi
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| Si j’suis plus la, ma fille prie pour moi mais, ne pleurez pas pour moi
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| Des tours de pierre dressés sous l’orage, je viens d’ici, hélas
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| Je sens leur haine, leurs poignards dans l’dos mais un jour, tu verras
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| Plus j’avance, plus je côtoie la mort de près dans ce monde où tout s’achète
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| Je m’demande qui sont mes vrais soldats, mes vrais soldats
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| Yo, j’ai mis un peu d’argent sale dans une des boîtes de chaussures (dans ma
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| paire d’Requin)
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| Une année d'économies, c’t'été, on ira s’la péter sur la belle Côte d’Azur
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| Une fois la nuit tombée, on ira fumer des joints en parlant d’la Premier League
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| sur la promenade des Anglais
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| On parlera des potos libres, connaît la justice, on a eu nos démêlés
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| Rien n’est gratuit dans ce monde, khoya, même pas la mort (même pas la mort)
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| Regarde-la droit dans les yeux, la Faucheuse te fait payer l’prix fort
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| On a jamais tapé ça, nous, on n’passera pas dans les Z’amours
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| On t’a baisé et puis ciao
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| J’ai vécu parmi les pauvres, souffert parmi les riches, y’a mon blaze sur
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| l’affiche
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| Nous, on vole et on triche et pour l’salaire d’Ibrahimovic, non, on t’met KO
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| Coup d’Beretta dans les dents (ils vont percer, ils vont percer)
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| Salope, on a mis du temps
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| HLM et le vice est roi, si on perd, j’t’offre un RS3
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| J’ai mal au cœur, mon frère tourne en promenade depuis 2003
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| Si ça va mal, poto, tire pour moi, si ça part en couille, meurs pour moi
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| Si j’suis plus la, ma fille prie pour moi mais, ne pleurez pas pour moi
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| Des tours de pierre dressés sous l’orage, je viens d’ici, hélas
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| Je sens leur haine, leurs poignards dans l’dos mais un jour, tu verras
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| Plus j’avance, plus je côtoie la monnaie de près dans ce monde où tout s’achète
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| Je m’demande qui sont mes vrais soldats, mes vrais soldats
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| Oh ouh oh, oh ouh oh
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| Nan, ne pleure pas, nan, ne pleure pas pour moi
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| Oh ouh oh, oh ouh oh
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| Nan, ne pleure pas, nan, ne pleure pas pour moi
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| Oh ouh oh, oh ouh oh
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| Nan, ne pleure pas, nan, ne pleure pas pour moi
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| Oh ouh oh, oh ouh oh
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| Nan, ne pleure pas, nan, ne pleure pas pour moi
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| Yeah yeah
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| Des tours de pierre dressés sous l’orage, je viens d’ici, hélas
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| Je sens leur haine, leurs poignards dans l’dos mais un jour, tu verras
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| Plus j’avance, plus je côtoie la monnaie de près dans ce monde où tout s’achète
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| Je m’demande qui sont mes vrais soldats, mes vrais soldats |