| Le sommeil veut pas d' moi, tu rêves depuis longtemps
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| Sur la télé la neige a envahi l'écran
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| J’ai vu des hommes qui courent, une terre qui recule
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| Des appels au secours, des enfants qu’on bouscule
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| Tu dis qu' c’est pas mon rôle de parler de tout ça
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| Qu’avant d' prendre la parole il faut aller là-bas
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| Tu dis qu' c’est trop facile, tu dis qu' ça sert à rien
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| Mais c’t encore plus facile de ne parler de rien
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| Alors regarde, regarde un peu
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| Je vais pas me taire parce que t’as mal aux yeux
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| Alors regarde, regarde un peu
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| Tu verras tout c' qu’on peut faire si on est deux
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| Perdue dans tes nuances, la conscience au repos
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| Pendant qu' le monde avance, tu trouves pas bien tes mots
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| T' hésites entre tout dire et un drôle de silence
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| T’as du mal à partir, alors tu joues l’innocence
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| Alors regarde, regarde un peu
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| Je vais pas me taire parce que t’as mal aux yeux
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| Alors regarde, regarde un peu
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| Tu verras tout c' qu’on peut faire si on est deux
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| Dans ma tête une musique vient plaquer ses images
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| Sur des rythmes d’Afrique mais j' vois pas l' paysage
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| Encore des hommes au courent, une terre qui recule
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| Des appels au secours des enfants qu’on bouscule
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| Alors regarde, regarde un peu
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| Je vais pas me taire parce que t’as mal aux yeux
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| Alors regarde, regarde un peu
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| Tu verras tout c' qu’on peut faire si on est deux
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| Alors regarde, regarde un peu
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| Je vais pas me taire parce que t’as mal aux yeux
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| Alors regarde, regarde un peu
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| Tu verras tout c' qu’on peut faire si on est deux |