Informazioni sulla canzone In questa pagina puoi trovare il testo della canzone Culminant, artista - La Caution. Canzone dell'album Asphalte hurlante, nel genere Рэп и хип-хоп
Data di rilascio: 14.05.2001
Etichetta discografica: Kerozen
Linguaggio delle canzoni: francese
Culminant |
Les keufs restent statiques |
Mes actes sont exacts et corrects |
L’exam' est automatique |
Ma plaque éclatante reflète 2 chiffres relatant le trafic |
Une gueule de racaille organique, ceci en provenance d’Afrique |
Ils veulent nous voir sous plastique |
J’te dis que si, moi, c’est Hardy, dixit Hi-Tekk, c’est Laurel |
Noisy, je viens d’une ville ardue, j’espère ne plus être dans ce bordel |
Mon rap, mon spectacle t’attire, on va dire que je suis pas acteur |
Que les crabes meurent d’un infarctus: sans rack d’effets, ils craquent leur |
slip |
Agile comme Fatlips, mon adlib pèse 4×4 livres |
Mon hymne est d’un autre acabit que celle de Marseille à Paris |
C’est Nikk' qu’est dans sa cabine |
Sur scène de Sarcelles à Bari |
Ma théorie en pratique: comme Saphir |
Personne salarie |
Le gaz et le méthane s’enflamment à chaque étincelle |
J’aime les caisses et j’esquinte celles qui sont belles |
J’aime l’argent et mes paincs' peinent au poste |
Ou nos potes se niquent, trinquent sans les dents |
Comme l’entrée dans l’atmosphère du satellite russe Spoutnik |
Incandescent, toujours les mêmes chiens quand je descends |
Dans le hall au bas des escaliers |
Ou la police crée des émeutes avec l’ampleur de 50 descentes |
Rien qu’on déclenche les hostilités et les chiens scandent méfiance |
J’esquinte sans qu’les gens croient que je lève les mains |
Quand je défends mes origines et on se plaint que sans l’essence |
L’auto reste au parking et mes craintes sont récentes |
Pour les pochtrons, je sais que l’estomac ne se rince qu’en gerbant |
Punition, La Caution classe ton cas sans suite |
Lumineux, du sampler au simple S.M.58 |
Culminant, d’une ampleur d’au moins mai 68 |
Le prix à payer: La Caution ! |
Je n’ai confiance en personne |
Pour faire de l’argent, il n’y a pas de copinage |
Les emmerdes, on en mange en pleine gueule dans l’anonymat |
Je n’aime plus le genre d'évènements qui éclatent l’audimat |
Je hais ceux qui pensent que le monde est à notre image |
Ça te donne la gerbe: un choc abdominal |
La police carbure à l’alcool, inapte |
Elle est abominable, elle aime la merde que les scatos inhalent |
La même odeur, le même impact au mitard |
Comme les effluves de l’haleine d’un pauvre mec qui s'éclate au pinard |
Mal de crâne, j’entends un marteau qui tape dans ma tête |
Si fort que j’pète un cable et crache aux ignards |
Une vie naze au final qui me donne un mal de bide |
Mate nos sphères et nos vices, l’atmosphère est nocive: |
Pas de maille au minable |
On en n’est pas au soin ce n’est pas l’hôpital |
Dans ma rue les alcooliques braillent et me cassent les burnes |
Une sirène se déclenche, ébranle mes sens, halte au signal d’alarme |
De l’essence se répand sur la caisse, l’automobile agonise et s’enflamme |
Les pneus se carbonisent et s’embrasent |
Saupoudrés de folie et d’entraves |
J’passe le joint, je bave |
J’lâche la beuh qui te lunche le crâne: grosse tâche ! |
«Mais qu’est ce que tu me casses les couilles ?» |
Punition, La Caution classe ton cas sans suite |
Lumineux, du sampler au simple S.M.58 |
Culminant, d’une ampleur d’au moins mai 68 |
Le prix à payer: La Caution ! |
LE ou les gars giclent, le rap un cycle |
Graisse lui la pâte, p’t'être qu’là l’argent fera son éclat |
PRIS la main dans le sac, la tête dans le sable |
D’la minch t’en as, sortez nos braves d’vos cages |
A capella, arabe ou noir, garage ou raï |
N’arnaquons pas et la roue tourne comme un compas |
PAYER, s’frayer ou s’créer un chemin |
Nikkfurie, Hi-tekk duo clouant les becs avec brio |
L’Acapoueratiste du mike, l’artiste par qui a péri ton rap |
Le kinésithérapeute du bloc |
CO-mmunication, unique action, pudique accent |
Pour voir que j’suis garçon: tate mon fute, ma trique tu la sens ! |
SI ON croit qu’au jour le jour, j’crois qu’un bloc |
Une claque, un glock, ça broie qu’nos reufs, les keufs rient |
Chaque chose en son temps, mais chaque chose a son prix ! |
Je n’aime pas quand ça sent la merde quand je dîne |
Quand je mange un steak sans style |
Avec un mec sans trip, qui danse le jerk en slip |
Sur des musiques mercantiles, la merde est contagieuse, excentrique |
Et j’la teste en ville, la rue, de mon logo j’l’estampille |
Au milieu de crapules qui plaisantent, ivres… |
Punition, La Caution classe ton cas sans suite |
Lumineux, du sampler au simple S.M.58 |
Culminant, d’une ampleur d’au moins mai 68 |
Le prix à payer: La Caution ! |