| J’ai souvent fait le mal pour des sommes, j’ai d’la frappe, les ients-cli
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| s’mettent à tousser
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| Des frères emprisonnés fument la comm', moi j’suis toujours d’vant l’hall à
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| détailler
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| Seuls les billets violets me consolent, vu les larmes d’la madre sur le sol
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| Dans ma tête, j’ai cette voix qui résonne: «tu risques ta vie pour un bout de
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| papier»
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| Yo, nuit et jour, fait rentrer la moula, c’est ça l’thème
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| J’ai galoché la street, elle avait mauvaise haleine
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| On s’tire dessus, on s’insulte, tout ça malgré qu’on s’aime
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| Le sac rempli de beuh, car on récolte ce qu’on sème
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| Ma belle, tout ce make-up mais pour plaire à qui? |
| En vrai, y a t’chi,
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| monte dans l’Bugatti
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| J’ai les putains d’fin d’mois d’Verratti, j’ai lancé des carrières comme la
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| bite de Ray-J
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| Oui, oui, sans oseille, on a tous des amis, nos potes, ici, n'éternuent pas,
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| pourtant farine dans les narines, bah oui
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| J’suis Comoco, bats les couilles de Marine, poto, j’suis toujours dans la sauce
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| comme la pâte à la Dakatine, sahbi
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| Ils croient qu’j’suis mort, j’m’en lèche les babines, mon blaze est toujours
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| dans leur bouche tout comme les gos que je tapine, si si
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| C’est pour te ken que les miens te câlinent et qu’conseillent des mecs de mon
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| tieks, mène au conseil de discipline, zebi
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| Même si je suis plus dans le neuf ze-dou, la culture des trafficante,
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| toujours dans Bosoulou
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| J’ai souvent fait le mal pour des sommes, j’ai d’la frappe, les ients-cli
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| s’mettent à tousser
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| Des frères emprisonnés fument la comm', moi j’suis toujours d’vant l’hall à
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| détailler
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| Seuls les billets violets me consolent, vu les larmes d’la madre sur le sol
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| Dans ma tête, j’ai cette voix qui résonne: «tu risques ta vie pour un bout de
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| papier»
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| J’ai fait les choses sans réfléchir, notre avenir voulait bâtir,
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| ça nous a ramené que le pire
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| J’ai détruit tout ce que j’avais, à jamais dans mon cœur gravé, il n’y a que
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| tes yeux pour me sauver
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| On vide les chargeurs et les larmes de nos parents, c’est quand on aura l’milli,
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| qu’tu nous trouv’ras plus marrant
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| Y a rien de bizarre, c’n’est qu’un p’tit jeu parallèle comme au bac à sable à
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| part que les balles sont réelles
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| Plata o plomo, on t’insulte sans gros mots
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| Pas de manière, tu vas payer tout c’qu’on t’a livré, si c’est pas toi,
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| ça s’ra peut être ton padre
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| J’ai souvent fait le mal pour des sommes, j’ai d’la frappe, les ients-cli
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| s’mettent à tousser
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| Des frères emprisonnés fument la comm', moi j’suis toujours d’vant l’hall à
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| détailler
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| Seuls les billets violets me consolent, vu les larmes d’la madre sur le sol
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| Dans ma tête, j’ai cette voix qui résonne: «tu risques ta vie pour un bout de
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| papier» |