| Éclairant la voie de l’inconnu
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| Je me dépose sur ce monde et médite…
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| ''Des vagues assassines
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| Fracassant les rochers, créant des fjords
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| Un paysage saphir ornant le décor
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| Berçant mon âme cristalline
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| Quand j'étais chair, je m’y serais jeté
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| Pour que mes os soient morcelés
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| Mais ça n’en vaut plus la peine
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| L’azur repose mon cœur d'ébène
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| L’essence aigue-marine de ce monde
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| Ternit le radieux chagrin des esseulés
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| Au-dessus de mes yeux, un amas stellaire
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| Qui, par sa grandeur, dans le néant
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| Cause le reflet des étoiles dans l’océan
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| Infini de cet astre orbiculaire
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| Bleu envoûtant, je t’admire sur la falaise hurlante
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| Caresse mon âme et déchire mon écorce
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| Les pittoresques paupières pigmentées
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| Enveloppent l'œil cosmique pour n’y laisser
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| Que les traces de cette grandiose nébuleuse
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| Dévoilant ainsi une châsse silencieuse
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| Nébuleuse luminescente, je crois en toi
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| Crache mes pleurs et vomit ma tristesse
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| Malgré ta beauté, ma solitude est forte
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| Malgré ton charme, tu mourras''
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| Depuis, je ne fais qu’un avec le vide
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| Offrez donc, sur Terre, mon corps aux charognes
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| Utopie, ici, où vie n'égale pas chagrin
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| Zénitude totale, purifiée est mon aura
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| Et donc je quitte, esprit serein
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| Là où l’océan noir me mènera |