| 1975, Cannes, 06
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| J’ris devant les photos, coupe de playmobil !
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| Les parents bossent, standing middle class
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| Je m’sens bien puis soudain c’est le bris de glace
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| Y’a pas d’histoire sans histoires, non, ça tient pas la route
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| Faut savoir que tôt ou tard y’a toujours un bâton pour la roue
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| 85, j’suis ailier dans l'équipe
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| Mon père est loin, ma mère s’est pris un strike dans les quilles
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| 1986, c’est Girès, Platini
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| Junkies sur l’parking, les vignettes Panini
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| Je la joue faut qu’on prouve tout à toute la terre
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| Alors on tourne, cherche un coup à faire et on s’tue en roues arrières
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| 1988 c’est weekend aux alentours
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| J’vois mon père en weekend tous les 15 jours
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| 90 tout va bien, on tient, on lâche rien
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| J’passe au rouge sans les mains, destin: 0, moi: 1
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| Une vie, on n’a on n’a qu’une vie
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| Et c’est toi seul qui en fixe les limites
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| Tout est possible, tu peux tu peux choisir
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| Autant te dire le contraire c’est mentir
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| On n’a qu’une vie, on n’a on n’a qu’une vie
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| Y’a rien à dire, y’a qu’a y’a qu’a grandir
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| Rien n’est acquis, rien n’est rien n’est gratuit
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| Autant te dire le contraire c’est mentir
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| 91 je traine dans l’coin, je tague, je promet rien
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| Je fume mes premiers joints, le monde c’est bien trop loin
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| Amer, ma mère et moi on s’aime trop fort
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| Donc les colères sont toutes plus noires, je rentre toujours plus tard
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| 9.2 je plonge au fond des hauts-parleurs
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| Jazzy Jeff, Fresh Prince is the DJ, I’m the rapper
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| Mes potes chillent sur la croisette, siffler et plier les cannettes
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| Moi, Biggy sur cassette, j’ai les States sous ma casquette
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| 9.3 j’garde l'étiquette sur ma basket
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| Mes concerts avec La Secte, mes concepts deviennent maquettes
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| 9.7 j’croise Akhenaton sur le chemin
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| Vis l’instant à l’instinct et ça passe au frein à main
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| 9.8 à Marseille j’prend un taxi pour le succès
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| J’comprends rien à c’qui m’arrive, je rappais juste pour m’amuser
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| Tu sais, ces joies, ces erreurs que je confesse
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| C’est pas des larmes c’est la promesse qu'à chaque erreur on progresse
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| Une vie, on n’a on n’a qu’une vie
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| Et c’est toi seul qui en fixe les limites
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| Tout est possible, tu peux tu peux choisir
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| Autant te dire le contraire c’est mentir
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| On n’a qu’une vie, on n’a on n’a qu’une vie
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| Y’a rien à dire, y’a qu’a y’a qu’a grandir
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| Rien n’est acquis, rien n’est rien n’est gratuit
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| Autant te dire le contraire c’est mentir
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| 2.0.0.0 j’suis le frère de plein de gens
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| Chez les 15−35 ans mon rap va de lèvres en tympans
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| 2.0.0.1 l’Amérique frappe le Pentagone
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| Premier album, mes lyrics frappent dans l’hexagone
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| 2.0.0.2 je bosse je dors peu
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| Je vise l’top d’ton Ipod, l’amour est hors-jeu
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| 2.0.0.3 j’ai l’sourire au combat
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| Je fais pas toujours les meilleurs choix mais personne décide pour moi
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| 2.0.0.4 j’vois de moins en moins les miens
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| Pour eux j’avais prévu d’aller loin mais pas qu’ils partent avant la fin, non
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| 2005 ma première télé, chaque jour tout peut s’arrêter, c’est une bonne raison
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| de se lever
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| 2006 à l’Olympia, 10 toujours sur l’terrain
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| 13 mène mes affaires d’une main de fer, je vise et j’obtiens
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| Toutes ces années passées, ces obstacles effacés
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| Sont autant de pierres blanches, tu saura par où passer
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| Une vie, on n’a on n’a qu’une vie
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| Et c’est toi seul qui en fixe les limites
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| Tout est possible, tu peux tu peux choisir
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| Autant te dire le contraire c’est mentir
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| On n’a qu’une vie, on n’a on n’a qu’une vie
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| Y’a rien à dire, y’a qu’a y’a qu’a grandir
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| Rien n’est acquis, rien n’est rien n’est gratuit
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| Autant te dire le contraire c’est mentir |