Informazioni sulla canzone In questa pagina puoi trovare il testo della canzone Salauds d'Pauvres, artista - Disiz La Peste.
Data di rilascio: 28.10.2012
Linguaggio delle canzoni: francese
Salauds d'Pauvres |
La main au dessus des yeux comme la visière d’une casquette |
J’observe l’horizon, avec raison je m’inquiète |
Marx a eu la vision, a raison tout s’achète |
Ça suffit plus la voiture, la maison, ni l’assiette |
On peut vendre du vent, regarde les éoliennes |
Les banksters engrangent l’oseille chaque zéro millième |
Une mort étasunienne C.I.A requiem |
Au Chili, en série, en CI, en Syrie, B.H.L en Lybie |
La chienlit en béchamel |
Naïf quand j'étais petit, je rêvais devant Disney Channel |
Maintenant on pleure devant les infos |
On en redemande comme des nymphos |
En moi se joue une lutte entre un agneau et un fauve |
Vois rouge au pays des bleus donc ma colère est mauve |
Chevillé à ma condition, à jamais un salaud de pauvre |
Kamikaze jump |
Salauds d’pauvre |
Fin des temps Kali Yuga |
L'être humain dans l’entonnoir |
Aspiré dans le grand trou noir |
Les petits enfants font le grand trottoir |
Un grand foutoir pour un petit foulard |
Les Etats disent: «Qu'est ce tu fous là ?! |
Barrez vous de là les bamboulas !» |
Droit dans son petit costard |
Une petite loi, le babtou se lâche |
Dans les squats les négros se cachent |
Par la fenêtre s'échappe le noiche |
Et de rouge le sol se tache |
Des viols d’enfants, des marées noires |
Les Janjawids broient du noir |
Les usines pètent et suppurent comme des vésicules de pus |
Tout le monde regarde personne ne dit rien |
C’est comme pour les films de cul |
Les marées blanches dans les bouches et la graisse va dans les ventres |
Les bénévoles se dépensent pour payer nos bonnes consciences |
Plus la bonne concordance des temps, nos enfants deviennent mutants |
La mort de l’art, la mort du vent |
Se préparent les océans |
La fin du rêve on nous téléguide |
Les ventres pleins, on se nourrit de vide |
Les cœurs sont petits comme des raisins secs |
Une parfaite colonie d’insectes |
Les cœurs serrés dans des corsets, les âmes écartées aux forceps |
On pleure devant les infos, en redemande comme des nymphos |
En moi se joue une lutte entre un agneau et un fauve |
Vois rouge au pays des bleus donc ma colère est mauve |
Chevillé à ma condition, à jamais un salaud de pauvre |
Kamikaze jump |
Salauds d’pauvre |
Dans ta petite coquille, ta vie de pacotille |
Tu n’es pas concret, tu n’as pas compris |
Tu veux que croquer, toi, tu veux qu’on brille |
Tu veux que qu’on grille comme la nicotine |
Tu veux pas qu’on prie, tu veux pas qu’on trie |
Tu veux pas qu’on crie, tu veux pas qu’on vive |
Tu veux pas qu’on kiffe, toi, tu veux qu’on fuit |
Qu’on serre nos cœurs comme des fruits confits |
Toi, tu veux qu’on te suive, toi, tu veux qu’on trime |
Dans ta vie de casting, ta vie d’actrice |
Ta vie fantasma-fantastique |
Ta vie fastoche, fantoche, factice |
Ta vie pas chiche, fastoche, plastique |
Ta vie analogue, ta vie catalogue |
Ta vie monologue, monochrome, monocorde |
Ta vie pasteurisée, masterisée, théorisée, ta vie terrorisée |
Motorisée, autorisée, où l’horizon est régie par les rusés |
Ta vie analysée, paralysée. À peine déjà né, tu ne vas pas y arriver ! |
Trop de matériels, trop de babioles, trop d’oseille et trop de bagnoles |
Trop de ports d’armes, trop de portables, trop de palabres, pas assez d’arbres |
Trop de bavards, pas assez d’art, trop de palpables, pas assez de rêves |
Trop d’artificiel, ça manque de ciel |
On pleure devant les infos, en redemande comme des nymphos |
En moi se joue une lutte entre un agneau et un fauve |
Vois rouge au pays des bleus donc ma colère est mauve |
Chevillé à ma condition, à jamais un salaud de pauvre |