| Un beau jour, je vais à la ville
|
| Et j’arrive dans la Grand' rue
|
| Il y avait des maisons si belles
|
| Que des si belles, j’en avais jamais vu Je passe devant une maison ouverte
|
| Ses volets étaient tous fermés
|
| Mais sa porte était entre ouverte
|
| Alors évidemment, je suis entré
|
| Y a rien d’aussi beau près d' chez nous
|
| Y a rien d’aussi beau dans le village à ma Doudou
|
| Je vois un escalier de marbre
|
| Recouvert d’un beau tapis bleu
|
| La forêt où j’abats des arbres
|
| N’a jamais eu un ciel plus merveilleux
|
| Je le monte et je vois une dame
|
| Qui me dit «entrez mon garçon»
|
| Je me trouve dans une grande salle
|
| Avec de l’or aux murs et au plafond
|
| Y a rien d’aussi beau près d' chez nous
|
| Y a rien d’aussi beau dans le village à ma Doudou
|
| Dans la salle, y a des belles femmes
|
| Elles ne sont pas très habillées
|
| Et ça m' fait quelque chose à l'âme
|
| Ça n’empêche pas qu’elles sont très distinguées
|
| Y’en a une qui soudain se lève
|
| Et qui se dirige vers moi
|
| Ça a de plus en plus l’air d’un rêve
|
| Et je la suis dans la chambre où elle va.
|
| Y a rien d’aussi beau près d' chez nous
|
| Y a rien d’aussi doux dans le village à ma Doudou
|
| Mais, mon Dieu, qu’est-ce qu’elle veut me faire?
|
| Elle me dit «retire tes souliers»
|
| J’ai beau dire, elle me fait taire
|
| J' me retrouve tout nu sur le plancher
|
| Oh la la maman quelle histoire!
|
| Je n' sais plus ce qui est arrivé
|
| Mais je sais que deux heures plus tard
|
| Tout mon argent y c'était envolé
|
| Y a rien d’aussi cher près d' chez nous
|
| Y a rien d’aussi cher dans le village à ma Doudou |