Informazioni sulla canzone In questa pagina puoi trovare il testo della canzone Sur le terrain, artista - Le Gouffre. Canzone dell'album L'apéro avant la galette, nel genere Иностранный рэп и хип-хоп
Data di rilascio: 10.05.2015
Etichetta discografica: Le Gouffre
Linguaggio delle canzoni: francese
Sur le terrain |
Nique les bleus, c’gros lard vient m’tacler |
L’herbe de mon terrain fait l’effet d’un coup du foulard au gardien d’la paix |
Pour d’la maille on t’sert notre résine, comme Pelé au Brésil |
J’mouille le maillot j’vais au pressing |
Ils troquent leurs tibias avec des matraques |
Se concentrent sur leur but mais n’pourront arrêter ma frappe |
La puce à l’oreille, chacun d’mes actes est raisonné |
J’suis pas c’gars du milieu, grillé qui fait des passes téléphonées |
J’vais prendre un carton dans mon go-fast vers le ballon |
J’vise le cadre, mon ange-gardien a des mains d’maçon |
J’mets un crochet au capitaine qui m’dit d’raviser mes propos |
Quand il a tiré il cherchait pas à viser mes potos |
Pas surhumain, un jour on gagne un autre on perd |
J’laisserai pas mon empreinte sur une main involontaire |
J’attendrais pas d’plonger pour mettre ma carrière au vestiaire |
J’crois qu’il faut qu’j’mette ma carrière au vestiaire |
Chaque seconde sur l’terrain, sur l’terrain |
Chaque minute sur l’terrain, sur l’terrain |
Chaque heure j’suis sur l’terrain, sur l’terrain |
Chaque jour j’suis sur l’terrain, sur l’terrain |
Chaque semaine sur l’terrain, sur l’terrain |
Chaque mois j’suis sur l’terrain, sur l’terrain |
Chaque année sur l’terrain, sur l’terrain |
J’vis sur l’terrain, j’meurt sur l’terrain |
J’ai plongé dans l’gouffre la tête la première |
C’est pire que d’l’apnée quand mon rap te fait l’effet d’la be-her |
T’es sourd ou quoi? Quand ma pression s’occupe de tes tympans |
J’envoi pas d’vague déferlante et j’suis pas prêt d’te mettre un plan |
J’rap même là où j’ai pas pied, c’est pas du water-polo |
Par contre j’te bouche ton tuba si tu squattes ma terre boloss |
Tous les jours c’est une bataille, en direct d’une partouze géante |
Où mon message est copié-collé par trop d’tarlouzes gênantes |
On s’sert des micros, encore mieux qu’un revolver |
Ils ont tous des shorts à fleurs mais ils repartent tous en boxer |
Depuis mon plus jeune âge, je nage et j’suis doublé par des clones |
Maintenant on fait du crawl que pour récupérer un chrome |
Comme un gosse tu tombes à l’eau, t’auras qu’tes épaules pour flotter |
J’refais surface et j’mets au défi tous ces sportifs dopés |
Rares sont les rappeurs soudés, comme deux ailes de papillon |
J’te paye une frite pour avancer et j’rappe même si y a pas d’pilon |
Classe ouvrière, j’prends du pez' pour n’pas battre en retraite |
Sur l’ring, c’est dead nan y a pas d’entraide |
J’viens d’kicker un contrat, ça serait d’la dech' de l’perdre |
Tous les jours j’combat pour un palmarès de merde |
J’fuck le coach, qui m’parle de tactique, de quota |
Me reproche mon approche, ma technique de coups bas |
Droite, gauche, faut pas j’reparte avec un peu d’genj' |
Les adversaires craquent, jettent l'éponge devant mon jeu d’jambes |
J’baisse jamais ma garde, j’ai mes objectifs en tête |
Faut pas qu’mon record, les autres équipes empiètent |
Au final le coach fait signe, estime qu'ça sera dur que j’gagne |
Mauvais coup, victime d’la fracture sociale |
Retour à ma salle de tox' et à mon sac de frappe |
J’ai dû troquer mon short de boxe, contre des sapes de schlague |
C’est la défaite, j’dois gérer le mal sans thunes |
Car c’est pas une victoire, de serrer la ceinture |