Informazioni sulla canzone In questa pagina puoi trovare il testo della canzone Putain de joint, artista - Paco.
Data di rilascio: 18.10.2020
Limiti di età: 18+
Linguaggio delle canzoni: francese
Putain de joint |
Alors j'étais là pépère, je fumais mon spliff sur un banc |
La douceur du plein air, le bon kiff du printemps |
J'étais bien, pire j’prenais ma gifle dehors |
Trop fonce-dé pour voir venir ces sales schmitts de mort |
La suite elle est brutale, véner énergique |
Je t’explique j’suis ché-per, l’flic dégénère vite |
Obliger de lui dire qu’il a pas besoin d’faire l’cow-boy |
C’golgot est stupide et très loin d'être commode |
Son collègue n’est pas mieux, c’est un gros porc frustré |
Tu connais leurs sales jeux, leurs fouilles au corps musclées |
Allez hop, il m’sort les menottes en moins d’deux |
M’embarque au poste pour un malheureux joint d’beuh |
Putain d’bleus, on est à deux doigts d’la bavure |
Sur mon front tu peux voir la que-mar d’la voiture |
J’ai tout fait, je t’assure pour que ces bâtards m’parlent bien |
J’ai fini par pachave sur leur matelas d’parpaings |
Ouais tout ça à cause d’un putain d’joint |
J’ai fini parano, j’vois la BAC dans tous les coins |
Ouais tout ça à cause d’un putain d’joint |
J’ai viré narvalo, gue-din du jour au lendemain |
Lendemain matin, 6 heures, j’refais mes lacets |
Rincé, froissé, débarrassé d’mes bracelets |
Cassé, vaseux, frère j’paraissais saoul |
Blasé car l’baceux m’avait barbé mes sous |
Mais c’gros lard était sourd, fallait que j’décompresse |
Qu’on m’laisse me ver-sau, j’ai pas demandé mon reste |
En stress, rien qu’une nuit mon pote, ça coûte cher |
Ça saoule clair, j’suis sorti du poste à bout d’nerf |
Bref 11 heures et demi, j'écoute ma messagerie |
Enragée ma gadji m’promet v’là les vacheries |
(Mais tu m’as pris pour qui? Je t’ai attendu toute la nuit |
Tous les deux c’est fini, j’ai perdu l’goût d’la vie) |
Midi: j’arrive chez moi, frère ça pue l’cramé |
C’est pâtes steak, c’est l’odeur d’mes ffaires-a sur l’pallier |
Un chagrin, non rien n’aurait pu m’calmer |
Fini les petits câlins, les bons légumes variés |
Dire qu'à la base j'étais peinard, j’fumais mon stick pépère |
24 heures plus tard, l’histoire s’complique sévère |
V’là l’conflit, t’es vert, 13 heures à la rue |
Vu tout ce que j’ai perdu j’peux pas contenir mes nerfs |
J’suis à terre, c’est sûr, j’ai pas vu d’changement |
J’ai tellement droité l’mur que j’ai les paluches en sang |
En ien-ch, j’ai plus que mes yeux pour pleurer |
Un tas d’linges, un euro, j’fais d’mon mieux pour m’relever |
Traquenard, tu peux m’croire j’avais l’cafard |
Hagard j’ai ché-mar jusqu’au café d’la gare |
La liqueur m’appelle, j’ai mi-dor, je compte boire |
18 heures à peine j’suis ché-tor sur l’comptoir |
Le taulier m’tend la note, il m’dit «prends la porte» |
J’lui dis «suce-moi l’autre, espèce d’enfant d’salope» |
Et là bim le coup part, après c’est l’trou noir |
Bilan: 10 fractures et mon sang sur l’boulevard |