| A la tienne, pochtron
|
| Garde ta bouteille, tu n’auras pas la mienne, faux jeton
|
| Ce soir j’reviens de quelque part (après moi le déluge)
|
| J’ten prie ne me déteste pas (après moi le déluge)
|
| Je plane comme si j’en avais le temps
|
| De grâce faites moi descendre un geste d’en haut
|
| Ce soir j'écumerai quelques bars (après moi le déluge)
|
| J’ten pris ne me déteste pas (après moi le déluge)
|
| Au fond j’suis p’têtre bon à abattre, comme tous ces gens perdus
|
| Je tiens souvent du rapace, j’en ai le bec mais rarement l’envergure
|
| J’aurai grandi sans père, c'était moins grave que sans verdure
|
| P’têtre que j’aurai grandi sans m’perdre
|
| La vie ne fabrique pas d’bandits centenaires
|
| Alors pour survivre je ne parie pas sur cette colère grandissante merde
|
| Tout va bien quand j’distribue mon arobase à des starlettes attachantes
|
| Quand avec deux feuilles et quelques aromates on arrête pas la science
|
| J’regarde tous ces trous du cul s’dépasser dans leurs jobs
|
| Les ados chier sur leur avenir en crachant dans leurs Yop
|
| Dis-leur que pour survivre il faut apprendre à lire
|
| Quand l’orthographe est moins dissuasif qu’avoir les couilles d’Amanda Lear
|
| Foule de mentalistes affronte foule de bas d’survet en microfibre
|
| Non l’rap n’est pas mort, mais il ferait bien jouir un nécrophile
|
| Vite, le métro file, je suis trop loin, poulet
|
| De c’game complexé qui cherche la brique rose pour s’manger moins d’boulettes
|
| Un homme averti en vaut bien deux
|
| Quand Al bundy se cache pas derrière lui
|
| Après moi le déluge et j’suis pas né d’la dernière pluie
|
| Mal reveillé d’ma dernière nuit
|
| J’attends ma transfusion d’bloody mary
|
| D' retrouver la magie d’la dernière cuite
|
| Faire le beau, c’est inutile avec le recul
|
| A force que les meufs me tournent le dos, je n’ai fini par n’aimer que leur cul
|
| Pris dans les toiles d’une quelconque femme araignée
|
| J’ai su décrocher les étoiles
|
| D’autres ont su les coudre sur des pyjamas rayés
|
| Au cinquième top il sera l’heure du crime tu as saisis j’espère
|
| Ils ont semé des cailloux d’crack
|
| Mais dans cette jungle des milliers s’perdent
|
| Et j’dois y vivre ou devenir expert, alors je laisse pisser
|
| Applique les règles de la R-kelly sex tape
|
| Ah tu sais très bien comment les gens sont
|
| Je connais la nature humaine, qu’importe ce que nous pensons
|
| Je l’ai r’trouvée les jambes écartées sur le nez d’pinocchio
|
| Je me suis dis que quelque part, forcément, elle aimait le mensonge
|
| Son cadavre me r’garde groggy dans le placard
|
| Parce qu’anonyme j’ai rampé trop longtemps avec oggy et les cafards
|
| On m’a rotca, j’suis né avec une bite à la place du cerveau
|
| Mais ça va, tant qu’les idées ne restent pas coincées dans la potca
|
| Ce soir il pleut sur ma tête
|
| Ce soir il pleut sur la fête
|
| Tous ces efforts déployés
|
| Après mon départ tu peux tout noyer |