Testi Iceberg - Rim'K

Iceberg

Salam, aujourd’hui, j’avoue, j’ai mauvaise mine, j’vais me transformer comme\nd’vant les animes\nJ’casse mon bigo, j’veux pas qu’on m’localise, ils veulent me contrôler jusqu'à\nla salive\nJ’suis un mauvais client, j’ai pas l’cœur de cire, gardez vos plans foireux,\ngardez vos num'\nJ’ai mes plugs, ma team, j’connais les travers de ce monde de brutes\nJ’roule sur la capitale avec mes généraux, comme un félin, j’ai plein de sang\nsur le museau\nJ’peux pas abriter tout l’monde sous mon parapluie, d’après les miens,\nj’ai l’syndrome du super-héros\nEt je prie toujours quand j’sors de la maison, comme si je n’revenais plus à la\nmaison\nJ’allume un pétard ou j’te sors le pétard, y a des cassures que rien ne répare\nJ’suis ni influenceur, ni influençable, on ne met pas du vernis à ongle sur les\ngriffes\nTu d’mandes au progrès le logo de l’Afrique,\nOn est vendredi, j’suis pas en qamis, j’passe au quartier visiter la famille\nSur les murs du hall, ils ont inscrit les tarifs, j’ai vu trop de mères\nenterrer des fils\nJ’ai des traumatismes et des pensées ténébreuses, ça ira mieux demain\nLes blessures d’hier; on s’en remet à Dieu, on guérit avec le temps\nJ’marche sous la flotte, j’m’allume une clope, j’observe le nouveau monde\nJ’reviens des guerres, j’ai pas les mains propres\nJe sors le monstre, j’vais leur faire un boulot\nIls étaient où quand j'étais sous l’eau?\nComme les lers-dea, j’mets ma liasse sous l’cello'\nSouvent, j’repense aux miens qui sont là-haut\nJ’suis perdu entre la Terre et la Lune\nJ’voulais m’arracher le cœur mais j’en ai plus\nJ’vais prendre mon cash, ils m’reverront plus\nEt souvent, j’repense aux miens qui sont là-haut\nDès le matin, j’fais tourner le mehed, c’est faire l’déplacement,\npas prendre une de-mer\nJe leur roule dessus à la régulière, j’ai pas grand chose à offrir,\ndésolé ya omri, mon cœur a fondu comme un iceberg\nJ’fais des mathématiques, j’compte bêtement et si on s’disait les choses\nhonnêtement\nC’est pour qu’elles les enlèvent, qu’on leur payent des vêtements\nJ’reviens des enfers, j’reviens des abysses, les yeux dans le vide,\nj’ai quitté ma ville\nJ’ai des nouveaux amis, des nouveaux habits, des murs et des biens,\nune montre qui brille\nLes forêts, des bâtiments, les grandes fratries, j’me demande comment j’ai pas\ntué quelqu’un\nJ’voulais m’arracher le cœur mais j’en ai plus, j’ai servi le green mais j’suis\nquelqu’un de bien\nFils de guerrier fidèle à mon histoire, effrite donc toujours à côté de l’arbre\nJ’ai le teint gris, le cœur noir, les mains sales, chez moi, j’ai sonné,\nj’ai l’pull Universal\nUn peu de calme, un peu de wax, sous les pieds, je sens le sol qui craque\nJ’ai les poings abîmés, je les mets dans la glace\nJe sors le monstre, j’vais leur faire un boulot\nIls étaient où quand j'étais sous l’eau?\nComme les lers-dea, j’mets ma liasse sous l’cello'\nSouvent, j’repense aux miens qui sont là-haut\nJ’suis perdu entre la Terre et la Lune\nJ’voulais m’arracher le cœur mais j’en ai plus\nJ’vais prendre mon cash, ils m’reverront plus\nEt souvent, j’repense aux miens qui sont là-haut