| Pour ceux qui s’réveillent sur «Testament», argh |
| Qui s’endorment sur «À bout portant», argh |
| Qu’est-ce tu connais? On connait la rue |
| Demande lui, elle nous connait |
| Hein? faut pas déconner |
| E wa… Ouhou |
| AK-47 Monologue, Huss ton homologue |
| Expert lyrical, criminologue |
| T’inscris pas au free fight, un arrivage de Glock |
| Demande à Suge Knight, l’amitié est passée sous l’pare-choc |
| T’as loupé le wagon, tombé sous les rails de coc' |
| Bande mou dans la schnek sèche d’Elvira Hancock |
| Mange tes pâtes au ragnagna, schrollé à bloc |
| Elle s’est fait touze-par, j’t’ai prévenu t’es tombé croc |
| Quartier malfamé, évite de tenter les affamés |
| Ton 6.3 AMG fait trop d’bruit, le silence l’a cramé |
| La jalousie t’appelle «la famille» my nigga |
| Quand t’as pas d’principes, t’as pas d’ennemis, my rebeu |
| On sera unis qu’une fois qu’on aura tous pris de l’oseille |
| Paros, paranos, on se méfie d’tes conseils |
| Changer on essaye que pendant le Ramadan |
| Après l’Aïd, bitch on croque ton boule à pleines dents |
| La rue est mauvaise perdante, qui va au hebs perd son bando |
| Les petits parlent mal et montent le ton crescendo |
| Bats les couilles d’ton vécu d’Marlon Brando |
| T’as tiré sur les keufs à l'époque de la première Nintendo |
| Tu t’fais marbrer gratuit, y’a pas d’Emmaüs |
| En promenade tu descends plus, sers fort ton anus |
| Ou le shit va tomber, torse bombé |
| Les haineux montent une caisse dans l’idée de t’faire plomber |
| T’as fait ci, t’as fait ça, seuls les bouffons t’ont cru |
| Tu connais lui, j’te l’ramène, t’as l’air con et ému |
| T’es pas aimé ici, t’es pas la bienvenue, cousin |
| Toujours bourré arrête d’embrouiller les petites 'tasses qu’on aime bien |
| Bsahtek mes petits ont ouvert leur chicha |
| Ils font tourner mes clips y’a d’la beurette official |
| T’as réussi dans l’illégal, investis dans le légal |
| Tant qu’tu fais ta Salât, gros le reste m’est égal |
| Pas l’temps d’se radicaliser, c’qu’on veut c’est les tunes |
| Plus d’place à la mosquée, le front posé sur le bitume |
| Ce soir tu baraudes en loup sous la pleine lune |
| Servez pas l’tapin, t’en niquerais même pas une |
| Les nouvelles générations de khenzettes me qué-cho |
| 10 fois plus tes-bés, 20 fois plus des-chau |
| Nhar Zlatana elle veut quoi la-celle |
| Elle tourne autour comme un compas et fait d’sa schnek un triangle isocèle |
| J’les ai vues dans la poussette, maintenant elles veulent mon 07 |
| On est pas des pervers, j’pourrais être ton père, t’es pas prête |
| Les départements s'échangent les fe-meus |
| Où sont les bombes du 93, les frappes du 92 |
| Fiat 500, Evoque, pas d’accent de banlieue |
| Un bon taff, un petit tailleur, pas d'"Wesh qu’est ce tu veux ?" |
| Belek les R-Kelly guettent les petites reu-seu |
| Comme Many on t’enlève la vie yeux dans les yeux |
| À quoi bon sert de nace-me un vrai fêlé |
| Ils ont beau appeler tout Paname, personne va s’en mêler |
| La Pègre est derrière, tous les feux sont verts |
| À ma table plus d’un siècle de placard et plus d’un cimetière |
| WAllah qu’on te monte en l’air même devant les schmitts |
| Ne craignant que le créateur, on va t’casser le mythe |
| 3, 4, 5, GSM sur écoute, on sait comment ça finit |
| Mais on récidive comme des 3agouns |
| Des balances, des voyous se mélangent, ça se démocratise |
| Tant qu’ils mangent rien ne dérange |
| Les khawefs ont l’art de monter l’crâne |
| Orgueil, alcoolisé, saupoudré de quelques grammes |
| Essuie tes narines, Kalash en main |
| Un cadavre de plus sur le dos d’Abel, tueur de son défunt de frère Caïn |
| Du premier meurtrier au dernier des caïds |
| Les torts ont des raisons que même le Dalaï-Lama valide |
| Les morts remontent à la surface comme des rescapés |
| Les remords te font face, t’aurais mieux fait d’te taper |
| Guerre de territoire, de respect, trop d’pièges à déjouer |
| Bien que la violence réussisse là où les mots ont échoué |
| On pense qu'à s’fumer, nos broliks devraient s’faire patcher |
| Tous dans le même panier dans lequel le proc' prend plaisir à smasher |
| Remonter vos trains d’vies, Gucci, Dolce |
| Marrakech, Dubaï, Star Wars, toute la Noche |
| Panamera en loc', Grey Goose, Ciroc |
| Entourés d’avions d’la Royal Air Maroc |
| Offre leur une coupe, elles t'évaluent plus à l'épaisseur de ta liasse que |
| celle de ton zboub |
| Seul contre toutes au Penthouse |
| T’es tellement refait, tu dances sur d’la House |
| Tout c’qui s’passe restera ici comme à Vegas |
| La vie, la seule chienne qu’on galoche même si elle est dégueulasse |
| Mais l’oseille donne du charme au physique |
| Palace, boutique, restos chics, tapinage artistique |
| 9 mythos sur 10 bonhommes d’après les statistiques |
| Y’a qu’en club qu’ils sortent le Magnum et t’parlent de balistique |
| Bronzé toute l’année, calibré c’est d’la balle |
| Ferme tous les U. V, tout Paname devient pâle |
| Chaque cité un sosie, on s’est déjà vu quelque part |
| La rue nous bousille, les frères nous parlent que d’placard |
| Ces négros font pas d’zeille, traînent en bandes à la gare |
| Ils font que pillave, rabâcher les mêmes bagarres |
| Bloqué à l'époque du coste-La diamant noir |
| 8.6 inapprivoisables comme des renards |
| Une hagra est vite arrivée |
| Te voilà le nez cassé, portable arraché |
| La petite délinquence est passée |
| Blaze gravé en G.A.V, faut des lovés |
| Vols à mains armées, violence aggravée |
| Lits superposés, HLM, contexte |
| On voulait squatter leurs pav |
| , eux voulaient squatter le tieks |
| Roue arrière en T-Max pour animer la Hess |
| J’suis l’rêve exaucé de ces cailleras qui t’agressent |
| Mon Rap s’adresse qu'à ceux qui vont jamais me renier |
| Ne vous ai-je pas dit un jour que les mecs de tèss seraient les premiers? |
| La rue n’est pas un jeu, mes frères sont morts écorchés, brûlés |
| On avait que 20 piges, dois-je me sentir miraculé? |
| Les tiens se suicident mieux vaut mourir la peau trouée |
| Les miens homicides, séquestration, écroués |
| Sous contrôle judiciaire, la street continue d’régner |
| Comme nous vous n'êtes pas c’est pourquoi vous nous craignez |
| Ils nous comprennent pas de nos codes ils sont imprégnés |
| Marchez sur nos pas au rythme d’une rafale effrénée |
| E wa, H.O.U.S.N.I, Huss, Huss, Huss, Huss, Housni ! |