| Et un peu d’misère à gauche et un peu d’misère à droite |
| Et un peu d’misère en haut et un peu d’misère en bas |
| V.A.L.D.-L.D., okay, eh, eh |
| Un œil ouvert, à terre: un pied, j’suis d’jà fatigué |
| Trois messages dans la nuit, nan sans déc', j’sais même pas qui c’est |
| Sans tech', je suis je suis mal vissé, l’hiver s’met à rappliquer |
| J’pense à Lisa, t’y vois une pute, j’vois d’l’art appliqué |
| Bref, je sors et des branleurs osent faire la morale |
| Phénoménal, s’auto-sucent pour l’amour du goût, c’est adorable |
| Hors du commun, mon silence rend mes discours mémorables |
| J’ai tellement bouffé d’kes-gré, des fois j’me transforme en samouraï |
| Dans la rue, j’avance tout l’monde fait la gueule, j’suis dans la danse |
| Par instinct, j’aime pas les autres, paraît qu’c’est ça la France |
| Par excès de larmes, je plonge, j’insulte tous ces sales archanges |
| C’est ça l’art quand sous un ciel-arc-en, tu kiffes les scénar' grand |
| Déprimé, j’n’ai pas assez d’maille pour les barbituriques |
| Préfère aller cramer du shit, bercé par sa propre rhétorique |
| Tant d’alcooliques, une fois sous tise deviennent Malcolm X |
| Tu te fais barber, tu ris, des fois l’barreau pour les Barbies, tueries |
| Cass-ded' j’répands la peste après j’arrête |
| Barre-toi d’mon terrain mec, j’suis romantique comme Ben Affleck |
| Et robotique après la pleine lune, pas b’soin d’jouer les mecs durs |
| Apprécie ma belle plume, mon cœur chavire pour cette (pute) |
| Ah putain, c’est dégueulasse, j’vais t’envoyer mes deux godasses |
| J’ai l’impression d’changer comme un vice lorsqu’une bande de gos passe |
| Quand l’argent s’absente, j’vois qu’les intérêts nous séparent |
| Les handicapés d’Gare du Nord ne sont donc qu’une bande de clochards |
| Rétrogradez, gardez vos comptes |
| Toutes vos ghettos femmes, gues-stri léopards, R.I.P. super ghetto-class |
| Classe déchirée, même les bolosses s’la jouent Escobar |
| Marre de baiser par texto R.I.P., elle fait la froide |
| Des fois, j’ai envie d’rien, même pas la tête aux femmes |
| (Paname est sauvage, dans l’Marais, t’as pas la fesse au calme) |
| J’adopte un phrasé contagieux pour trois fois rien comme Ebola |
| (Qu'est-ce qu’on aif ce soir, vas-y on sort pour ster-pi les bonnasses) |
| Mais qu’est-c'tu veux qu’j’aille foutre en boîte si poto, j’reste au bar |
| Compétition pectorale, les coqs m'énervent, j’en perds mon calme |
| Le rectorat péta mon sommeil, saloperie d’cléptomane |
| J’ai dit d’la merde à toute mes phases, j’pourrais être sur liste électorale |
| J’ai dit: un peu d’misère à gauche et un peu d’misère à droite |
| Et un peu d’misère en haut et un peu d’misère en bas |
| J’ai dit: un peu d’misère à gauche et un peu d’misère à droite |
| Et un peu d’misère en haut et un peu d’misère en bas |
| Cesse ton baratin: les généreux tendent pas la main |
| Je dégomme l’instru à la Hun, à la manière des paladins |
| Ils souhaitaient tu rappes, bah là viens, au mic, on m’appelle Aladin |
| Le maillon d’la chaine à lâché, l’humanité touche à sa fin |
| Pas grave, les deux Frances s'écartent, j’té-ma l’ravin |
| Les boîtes de nuit, c’est salace hein, sont en fait que des bars à tainps' |
| C’est suspect comme une princesse et trois mecs dans un baldaquin |
| T’as l’espoir en iep', fais la passe gros, fais pas la pince |
| Un flow d’assassin, l'église est bourrée à l’absinthe |
| Vous pourrez pas m’atteindre, la roue tourne donc on s’fera fourrer par la dinde |
| Et pourri par la simple idée que viennent d’ailleurs mes facultés |
| Mon rap vous tire dessus comme Le Pen sur les sans papiers |
| T’as du mal à suivre, retourne en mode practice et |
| Les meufs se font fourrer donc chaque soir, je rêve d'être pâtissier |
| Trop d'énergie dépensée à rien foutre, gros j’suis fatigué |
| Si tu t’sens coupable d’arrêter le peu-ra, gros j’vais t’acquitter |
| Kho, j’ai dar gicler sur les mythos tah r’piqué |
| Boule de star clippé pendant que les shtars t’niquaient |
| Dans les squares pétés, allez tous les soirs tiser |
| Aucune histoire renversante faut s’les fabriquer |
| Forcé d’articuler, mec avoue j’suis particulier |
| Pas parmi d’ceux partis gueuler des discours genre"'p'tit enculé" |
| Tu pourras crier par pitié, j’prends soin d’la moindre particule |
| Si tu la joues plastiqué, retourne chez toi t’astiquer |
| Fantastique, j’fais même plus du rap mais d’la gymnastique |
| À quoi bon donner du sens si à l'écoute les gens roulent des sticks |
| J’suis pas juste un branleur qui pose, je veux plus d’estime |
| La politesse est hypocrite donc je veux plus les tics |
| Non, j’veux plus d'éthique quand une pensée trop pathétique |
| Envoie le mic qu’on t’explique, j’ai stoppé toutes tes facéties |
| J’ai baisé l’instru plus d’une fois, maintenant j’ai des quintuplés |
| T’es pétrifié, t’es terrifié, j’ai déchiré et ça tu l’sais |
| J’ai dit: un peu d’misère à gauche et un peu d’misère à droite |
| Et un peu d’misère en haut et un peu d’misère en bas |
| J’ai dit: un peu d’misère à gauche et un peu d’misère à droite |
| Et un peu d’misère en haut et un peu d’misère en bas |