| Cette histoire est une fable, le conteur de celle-ci est fiable
|
| Et sans parler du Diable, le bohneur est friable
|
| Car mon rgne en fait n’a jamais (c)t© minable.
|
| Ma contr (c)e (c)tait de sable, mes sujets des ombres inombrables,
|
| O№ l’amiti© (c)tait le ciment, le jeu, le piment,
|
| L’amour l’agr (c)ment, la joie, l’aliment.
|
| Nous vivions tous dans nos rЄves et nos passions
|
| Mais la vie d’adulte a d (c)clench© un processus d'(c)limination.
|
| De formidables randonn (c)es v (c)lo
|
| Ђ pautre sustentatoire dans une station de m (c)tro.
|
| Ou sont pass (c)s les rois, les reines qui nagure
|
| Fabriquaient des cendriers pour la fЄte des pres?
|
| Pourquoi ai-je perdu le sourire, avec un air si triste,
|
| Pour des amis qui se sont tromp (c)s de pistes?
|
| L’enfant qui sommeillait en moi s’est (c)vapor© Et malgr©, je d (c)sire rester.
|
| Au fin fond d’une contr (c)e par les vents battus,
|
| Je suis le roi fou d (c)suet, souverain d’un peuple de statues.
|
| Ils ont tous quitt© mes rЄves, et moi je me souviens.
|
| Les ombres sont des rЄves (x3)
|
| Je regrette ces soir (c)es d'(c)t© o№ nous faisions des parties de cache-cache.
|
| Les t-shirts plein de taches, planqu (c)s sous des bўches, sache
|
| Que nous (c)tions des gosses comme les autres.
|
| Esprit de libert©, les poumons gonfl (c)s de fiert©.
|
| Pour mon malheur, l’enfance n’est pas (c)ternelle.
|
| Le miel donna du fiel, et le rЄve devint sel.
|
| L’enveloppe corporelle cru.
|
| Les ombres m’ont quitt©, mes compagnons sont devenus des statues.
|
| De tous ceux qui jouaient au soldat avec moi,
|
| La moiti© ont d (c)sormais des traces sur le bras
|
| Et je ferme les yeux afin que s’envole
|
| Le souvenir de voir leurs mres les chercher la sortie de l'(c)cole.
|
| L’amour qu’elles leurs portaient, l’attenion qu’elles leurs donnaient,
|
| Se doutaient-elles qu’un jour, ils voleraient dans leurs porte-monnaies.
|
| Mais JP, tu as grandis trop tґt, ton visage aujourd’hui me fait froid dans le
|
| dos.
|
| Tu as quitter mon royaume sans pr (c)venir.
|
| Ton ombre est un souvenir, statue de glace f"t ton devenir.
|
| Tu hantes ma contr (c)e avec un regard fig©.
|
| Ici, tu as laiss© notre amiti©.
|
| Comme le peuple de Loth, ils n’ont pas cru la mis (c)corde
|
| Et quand je les aborde, dans leurs coeurs il pleut des cordes.
|
| Sans ignorer qu’un peu d’amour peut changer la statue en
|
| Ombre, libre, souple et sombre.
|
| Pour pouvoir absorber le maximum de lumire,
|
| La licorne chevauchant la crinire d’un (c)clair
|
| Et tout est clair dans la nuit des songes.
|
| Au moins je peux y chasser ces terribles regrets qui me rongent.
|
| La r (c)ponse est changement de cap.
|
| Pourquoi suis-je devenu comme un souverain de l'®le de Pўques?
|
| Heureusement qu’une reine d’Orient m’a (c)pous©.
|
| Elle m’a redonn© un peuple d’ombres afin de pouvoir gouverner.
|
| Ma destin (c)e est jonch (c)e de paysages verts
|
| Depuis que j’ai quitt© l'ennui de mon d (c)sert.
|
| Ensuite, si mon mental va, des fois
|
| Je ne puis l'(c)viter, je me revois. |