| Chaud comme Marseille, on vous met le feu
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| Le cœur de la ville s’enflamme quand le son entre en jeu
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| Les préoccupations des frères s’infiltrent dans ton Walkman
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| L’argent, la boisson, la fumée et les femmes
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| Je nagerais avec les femmes et un micro dans une piscine
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| Si j’avais l’occasion de partir loin des vermines
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| L’hésitation ne se ferait pas, c’est certain
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| Mes poches sont vides et j’ai faim de pognon et d’un bon destin
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| J’extirpe ces quelques mots, un stylo de mon paletot, sorti un jour
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| Du caniveau, je roule dans les casinos
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| Ouais, je fais le zguègue en espadrilles, mais j’assure quand même
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| Quoi qu’il arrive, car Fonky est la Famille
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| Autant parler des mains que la bouche chez nous n’est pas louche
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| Méditerranéen de souche, mes styles font mouches
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| Au milieu d’embrouilles ou de mauvais coups
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| Je crame tous les tintanos qui nous cherchent des poux
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| Dans la nuit, un MC check check le mic
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| Taquiner la rime et le beat est mon véritable hobby
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| Envoyer des styles pour tous les frères qui nique la halla
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| Pour la première fois, le refrain commence comme ça
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| Tranquille au bar
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| Et popo dans le pétard
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| Tu reconnais bien là le style des Bad Boys de Marseille
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| Porche sombre et gadjos dans les couloirs
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| Tu reconnais bien là le style des Bad Boys de Marseille
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| T’as garé ta voiture ici trop tard
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| Tu reconnais bien là le style des Bad Boys de Marseille
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| Tranquille au bar
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| Et popo dans le pétard
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| Tu reconnais bien là le style des Bad Boys
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| Pendant que tu fais un flop, que tu tapes un magnétoscope
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| Don Choa calcine les rimes comme une clope en garde à vue
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| Le hip-hop au top descend le long de la rue
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| Et se saisit du showbiz à son insu
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| Accepte le son, qui touche de près mes entrailles
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| Au bercail, ma fonction est le travail
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| Je me comporte en canaille, aïe !
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| Les mauvais garçons se collent comme des moucherons
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| Au jupons, frappent sans hésiter pour le pognon
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| Comme les apaches guinchent ton scalp
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| Ton fric est la proie, des hordes de chiens des Alpes
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| En veulent à tes Delacroix
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| Mais pas moi, je suis droit, respecte les autres et crois
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| Au pouvoir de la rime dans la destruction des hazas
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| L'été, les quartiers, postes dans le bus
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| Que demander de plus, fusse le funk ou des Vénus?
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| Gus, soi-disant ma ville pue en plus
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| Dieu t’a-t-il fait avec un anus au lieu des sinus?
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| Simple dans ma façon de faire mon sang rouge clair
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| Pourtant, j’ai la peau noire et fier de l’avoir
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| Je cours à la gloire des quartiers avec mes idées
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| Le produit, sera toujours enragé
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| Tranquille au bar
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| Et popo dans le pétard
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| Tu reconnais bien là le style des Bad Boys de Marseille
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| Porche sombre et gadjos dans les couloirs
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| Tu reconnais bien là le style des Bad Boys de Marseille
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| T’as garé ta voiture ici trop tard
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| Tu reconnais bien là le style des Bad Boys de Marseille
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| Tranquille au bar
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| Et popo dans le pétard
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| Tu reconnais bien là le style des Bad Boys
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| J’en ai marre de les voir flipper
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| Y’a pas que le mauvais côté
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| Le Rat te le dira, «la vie est faite pour s’amuser»
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| Capte le concept des mecs qui s’en battent les couilles
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| Le bon délire est là, t’inquiète on se débrouille
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| Mes pensées drivent coolo, coolo
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| Voilà quelques mots
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| Pour l’avenir incertain de mes potos
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| Qui ont quitté les cours tôt
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| La rage est dans mon âme pour le drame du Front National
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| J’allume la flamme, la flamme
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| Fils, comprends ce que tu peux comprendre
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| Un bon conseil, prétends à ce que tu peux prétendre
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| Réfléchis un instant avant de faire un pas, tu saisiras
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| Pourquoi on te lèvera où que tu sois
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| Avant, je combattais contre des moulins à vent
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| Maintenant, je fais vibrer les salles et le public en rappant
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| Satir au soleil, zique à l’oreille
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| Signe une carte de visite live de Marseille
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| La balle de ping-pong d’Ali Kong tape
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| De Marseille à Naples, pour le rap, je capte les étapes
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| Et cap vers le possee qui me suit
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| J’en suis reconnaissant à fond
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| Voilà pourquoi mes potes sont souvent
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| Dans mes chansons
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| Tranquille au bar
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| Et popo dans le pétard
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| Tu reconnais bien là le style des Bad Boys de Marseille
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| Porche sombre et gadjos dans les couloirs
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| Tu reconnais bien là le style des Bad Boys de Marseille
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| T’as garé ta voiture ici trop tard
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| Tu reconnais bien là le style des Bad Boys de Marseille
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| Tranquille au bar
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| Et popo dans le pétard
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| Tu reconnais bien là le style des Bad Boys |