| Capo, mamé
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| La frappe à Pato
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| Les lâches meurent plusieurs fois avant leur mort
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| Les vaillants, eux, meurent qu’une seule fois, yeah
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| J’ai choisi un pseudo d’Italie mais j’ai le sang qui provient de Foumbouni
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| On va m’enterrer dans un kamis, pour l’instant, je fais la récolte des khalis
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| Je fais tout pour fuir la Kala', je ne traîne pas où ça fume la Kaloud
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| On m’a dit: «La réussite, c’est par là», j’ai préféré inventer ma propre route
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| J’ai arrêté l'école pour faire du rap, dix fois le salaire du proviseur
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| J’volais des habits, maman allait aux Restos du cœur, y avait jamais de Kinder
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| J’fumais des pétards dans la Punto, demande à Gari, y avait pas de putos
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| Maintenant, ça te sort le couteau pour nada tu peux monter au ciel, pronto
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| Et j'évacue le mal, tu te dis que je te raconte souvent les mêmes choses
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| C’est que je vois les petits frères au quartier tenir les même murs,
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| tomber pour les mêmes causes
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| Y a la banale, y a la cavale, le tribunal, le milieu carcéral
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| Du mal à garder le moral donc ça va se vider dans les maisons clauses
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| Du pétrole, j’en ai plein le réservoir, j’veux pas en manquer sur mon trajet
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| Marié à la rue sans les dragées, j’ai le cœur et le cerveau saccagés
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| J’ai le cœur et le cerveau saccagés, j’rends hommage à Sya Styles,
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| faut m'éponger
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| J’ai la pression, les larmes et tout ce qui fait que j’suis un homme qui doit
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| vite se ranger
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| Et j’encule les commères, à découvert, j'étais déjà père, j’rappais à perte
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| Dans les concerts, barrez vos mères, wallah, je dois vraiment tout à mes
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| compères
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| Heureusement, j’ai pas flanché quand sheitan m’invitait à manger
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| Quand la lame découpait le cent G, quand le virage fallait le prendre penché
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| Mais je fume trop et je fais que cracher, je fais des cauchemars étranges
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| À dire qu’avant, on passait tous nos étés à faire des sauts de l’ange
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| J’ai jamais cru à mon horoscope, j’ai jamais cru à la chance
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| Ne crois pas que je vais m’arrêter parce que j’arrive à contre-sens,
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| le clou j’enfonce
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| Non, je descends pas du grizzli, je descendais au quartier de Zizou
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| Ni l’argent ni les femmes nous divisaient, pourtant, la poisse nous avait tous
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| en visu
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| Je rentrais souvent à l’aurore pendant qu’elle faisait sa prière
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| Y avait plus dégun dehors à part les canettes de bière
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| Les actes définissent les hommes, je connais les anges
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| J’peux pas effacer des lignes de mon curriculum, je connais les enjeux
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| Je ne peux plus reculer, qu’ils aillent se faire tous enculer, j’suis miraculé
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| Je ne peux plus reculer, qu’ils aillent se faire tous enculer, j’suis miraculé
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| (j'ai l’cœur abîmé)
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| Les actes définissent les hommes, je connais les anges
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| J’peux pas effacer des lignes de mon curriculum, je connais les enjeux
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| Je ne peux plus reculer, qu’ils aillent se faire tous enculer, j’suis miraculé
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| Je ne peux plus reculer, qu’ils aillent se faire tous enculer, j’suis miraculé
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| (j'ai l’cœur abîmé) |