| Le long du quai Malaquais, Malaquais, un dragon dambulait, ambulait
|
| Rencontrant un avocat, il voit qu’il a les pieds plats
|
| N’ayant rien s’dire du tout, rien de rien, chacun passa son chemin
|
| Ah! |
| Quelle journe! |
| Ah! |
| Quelle journe!
|
| La destine, quoi a tient? |
| On n’en sait rien, rien, rien
|
| La destine, quoi a tient? |
| On n’en sait rien, rien
|
| Une dame toute nue, toute nue
|
| De sa chambre est descendue, descendue
|
| «Madame» lui dit l’avocat, «Vraiment, je n’vous comprends pas
|
| Je vous trouve bien tourdie, tourdie de sortir sans parapluie»
|
| Ah! |
| Quelle journe! |
| Ah! |
| Quelle journe!
|
| La destine, quoi a tient? |
| On n’en sait rien, rien, rien
|
| La destine, quoi a tient? |
| On n’en sait rien, rien
|
| «Monsieur» lui rpondit-elle, pondit-elle
|
| «Je vous trouve bien peu d’cervelle, peu d’cervelle
|
| Regardez d’plus prs mon nu, y’a rien y mettre de plus
|
| Assez parl prsent, prsent, j’cours m’acheter une paire de gants»
|
| Ah! |
| Quelle journe! |
| Ah! |
| Quelle journe!
|
| La destine, quoi a tient? |
| On n’en sait rien, rien, rien
|
| La destine, quoi a tient? |
| On n’en sait rien, rien
|
| Elle s’engage sur la chausse, la chausse
|
| Un flic surgit courrouc, courrouc
|
| Criant «Y'a d' quoi devenir fou, ma femme traverse hors des clous»
|
| Elle dit «Arrte-toi d’crier, toi d’crier! |
| Tu vas nous faire remarquer»
|
| Ah! |
| Quelle journe! |
| Ah! |
| Quelle journe!
|
| La destine, quoi a tient? |
| On n’en sait rien, rien, rien
|
| La destine, quoi a tient? |
| On n’en sait rien, rien
|
| La dame faisant marche arrire, marche arrire
|
| Retrouva le militaire, militaire
|
| Qui toujours dambulait le long du quai Malaquais
|
| N’ayant rien s’dire du tout, rien de rien, ils fabriqurent un bambin |