| Parti avant celle qui m’a fait venir
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| Parti avant celle que j’ai fait venir
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| C’est Kassim, ma mort m’a priv© de l’avenir,
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| plus de formules, dans notre circuit les engins n’ont qu’une place,
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| vachement (c)troite h (c)las.
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| J’sais pas si vous entendez le texte.
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| J’simule la verit©, j’vexe plus que je fais prendre conscience, barbot.
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| Tout comme Di Caprio j’ai dit au revoir du paquebot,
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| et lve l’encre, j’ai pens© aller, mais pas retour,
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| entre les deux extremit (c)s y a mes tours, les ann (c)es, l’amour, la fougue,
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| la pauvret©.
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| Entre ces deux extremit (c)s j’avais le temps d’oeuvrer pour mon retour,
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| j’suis un cancre,
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| j’ai n (c)glig© le coeur pour nourrir que mon ventre,
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| § a m’pse lourd, vu que pour toi p’tit je suis un exemple,
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| (c)coute l’homme qui appelle les mains sur la tempe.
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| (Maman, il est ou papa?) Je suis en voyage le trajet est long,
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| j’sais pas si j’ai pris assez de bagage, mon trajet est long,
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| venez pas pleurer sur mon point de d (c)part, non.
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| Demandez pardon et coupez ce cordon
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| qui lie mon, existence la votre,
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| mon (c)sprit qui vous hante, sommeil de plomb j’suis votre klaxon.
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| Filtrer mes emotions c’est mon vivant.
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| Chaque (c)preuve a son degr© d'effort,
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| tu pleures M’man, j’te vois, faut pas.
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| Il est souvent trop tard
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| quand on s’rend compte de ce qu’on a plus,
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| et § a j’le sens depuis que Gabriel m’a pris le pouls.
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| On s’prend des jumelles, alors qu’le bonheur est sous nos yeux.
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| J’regrette tant le temps que j’ai pass© Єtre loin de vous.
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| D (c)j qu’j’suis de nature solitaire,
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| j’ai mis dans le ventre de mon temps l’rap comme seul ver solitaire,
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| au lieu d’le consacrer a mes freres qui ne cessent de grandir.
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| J'(c)spre que tout ce que j’ai bўti puisse embellir leur avenir.
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| Nan, m’noyez pas d’vos larmes,
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| elles n’abreuvent aucune tristesse et ne font repousser aucun arbre.
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| La vie file une telle vitesse
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| qu’elle nous condamne Єtre des saules pleureurs.
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| Restez des chЄnes juste pour mon ўme.
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| Au moins pour tous ces fans sensationnels,
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| d’ailleur c’est pour eux que dans l’rap j'(c)tais inculp© de crime passionel,
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| mais aussi pour Street Skillz,
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| et tous ceux qui ont essay© d'porter les peines d’un Єtre qui n’a rien
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| d’exceptionnel.
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| Bercez moi avec la m (c)lodie du rire Maman, que ce moment
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| soit suspendu dans le temps, (c)ternellement.
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| J’parle vous Sakina, Jamal, Zak et Naima,
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| P’pa, M’man,
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| Je vous aime en m’endormant.
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| J’t’en prie prend ma main,
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| avec toi une derniere danse,
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| demain qui sait ou je serai, donc j’ten prie, prend ma main.
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| J’y pense, cette danse, car toi et moi on vient de loin,
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| C’est flou comme ce mauvais oeil de loin mais qui souvent vient des tiens.
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| Une valse avec toi, pour avoir un oeil sur le monde,
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| sourd et muet comme le regard de la Joconde.
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| J’ai vu des larmes qui coulent,
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| et nottament des balles qui tombent,
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| J’ai vu des mecs cool, et la fois le sourire de leur ombre,
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| leur ўme s’envole, et leurs silouhettes deviennent sombres.
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| Et j’pense ce jour ou on va rompre,
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| Cette fois il me semble que j’suis pris pour cible,
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| tout le monde veut sa part, donc l'Єtre humain finit par ne plus etre sensible,
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| et toi sincre, quand tu m’disais qu’on etait juste des pions,
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| affam (c)s devant un bout de pain, et qu’on allait se quitter a la fin.
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| A la fois j’dois etre digne, comme la foi dans ce Din,
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| Salaam aux pres et frres dont leur ўme se perdent au ce cimetierre,
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| aux frres et autres Muslim, que Dieu vous garde
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| avant que le retentissement de la fin vous bombarde,
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| moi il est temps que j’y aille,
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| donc j’vous tire ma r (c)v (c)rence,
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| j’me taille vers l’Au-Del, et les corbeaux m’pr (c)sentent leurs condol (c)ances…
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| Thanks to |