| Je m’imisce dans le rythme comme la pieuvre peut flinguer |
| Mes potes sont tous dingues, et la musique commence schlinguer |
| Une odeur qui pue de hangar moite |
| Car le rap est n© dans les caves et pas dans les bo®tes, vu? |
| L.A.I. range ta panoplie de DJ |
| Mets de la dance, pour ces izes qui n’ont rien pig© Mais sers-moi, un rythme qui frappe, un ascte |
| A multiples facettes quand je pique une nouvelle cassette |
| Pour le plaisir, pas de ramage, ni de fromage |
| De racolage, je prend le mic pour faire des dommages |
| Et j’assure plus que l’UAP, mon style est impec |
| Les sec, a la tech, mec d (c)clenche le plan Orsec |
| Fini, donc plus d’embrouillaminis, les rgles ainsi d (c)finies |
| Enoncent le rap appartient l’infini |
| Eloge la m (c)moire, des (c)vapor (c)s, unique |
| Jamais antant de types sont morts pour l’amour d’une musique |
| Une combinaison d’instruments, de scratches, de samplers |
| C’est sur la face B que le hip-hop prend de l’ampleur |
| Cut Killer, voil de l’espace, en masse avec classe |
| Scratche, cute en place, que je claque l’autre face |
| Rock the other side — la face B |
| This is the B Side — la face B |
| Chill a d (c)but© sur la face B |
| C’est du nouveau son qui frappe dans tes woofers |
| Pas un discours d’esbrouffeur, qui confre cette couleur tes boomers |
| Les b"ufs badent Balla, les stress (c)s croient en Pasqua |
| Les FAF deviennent fadas, Akhenaton nick la hўla |
| J’ai choisi un (c)ventail d’instrus de disques moisis |
| Il y avait SaЇd, Majid Mourad et son frre Razi |
| Puis Houari, c'(c)tait l'(c)t© 85 |
| Au centre ville de Marseille on entendait le bruit des flingues, dingue |
| Les escaliers du centre Bourse, le quartier Belsunce |
| Les Carmes, le Panier, c’est l o№ tout a commenc© Les jeunes troquaient les cyclos pour les GTI pas pareil |
| Ainsi se forgea le style des bad boys de Marseille |
| Des histoires de barbares tous les soirs |
| Dans les bars il n'(c)tait jamais trop tard pour une bagarre |
| T’es jeune, t’es le roi, t’as peur de rien |
| Jusqu’au jour o№ tu prends un pain d’un Marines am (c)ricain |
| Je pesais 65 kg et ce type 120 |
| Je suis tomb© sec, un cocard, et deux dents en moins |
| Mais fils, qu’est-ce que j’ai pu rigoler |
| Chaque fois qu’un se faisait balafrer par les clandos du quartier |
| Maintenant je vis tranquille |
| Toujours dans la mЄme ville, mais plus d’embrouilles d (c)biles |
| Je suis pass© sur la face A, j’ai eu la renomm (c)e |
| Mais putain ce que j’aime d (c)chirer sur la face B |
| Je fonce, avec fougue, dans le fond du microsillon |
| Nous sommes des Attilas: ce sont des sons que nous pillons |
| J’aime, je respecte les artistes que je sample obs (c)d© Par la destin (c)e du vinyl alors fuck the CD, ouais |
| Si j’ai pu d (c)buter ce m (c)tier |
| C’est qu’on a pu disposer des faces B, des nouveaut (c)s |
| Sarcastiques, textes sur du plastique |
| 100 personnes maximum, mais c'(c)tait fantastique |
| J’aurais pu parler d’amour sur la face A |
| Mais cette face-l ne m’int (c)resse pas |
| Je suis de l’autre cґt© de la force |
| De l’autre cґt© du risque, de l’autre cґt© du disque |
| La partie (c)merg (c)e d’une puissance occulte |
| Je demande ce pays, la dignit© pour mon culte |
| Et tґt ou tard, ils seront bouche b (c)e |
| Confondus d’avoir ignor© le pouvoir de la face B. |