Du goulot tiède, la voix des anges
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Est-il vivant?
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Qu’on me (?) l’asperge en le disant
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Dis, quand est-ce qu’on va dans le… noir?
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Écris, écris, et lève ton dard
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Dis, quand est-ce qu’on va dans le… noir?
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Et dis, quand est-ce qu’on part?
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Est-il vivant?
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Dis, quand est-ce qu’on va dans le… noir?
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Est-il vivant?
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Écris, écris, et lève ton dard
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Est-il vivant?
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Dis, quand est-ce qu’on va dans le… noir?
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Est-il vivant?
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Et dis, quand est-ce qu’on part?
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Est-il vivant?
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Dis…
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Ça a commencé comme ça
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Ça a commencé comme ça
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Si vous n’avez rien à m’dire
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Pourquoi venir auprès de moi?
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Pourquoi me faire ce sourire?
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Qui tournerait la tête en bas?
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J’suis comme le prince d’un pays pluvieux
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Riche, mais impuissant, jeune et pourtant vieux
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Riche, mais impuissant, jeune et pourtant vieux
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Qui de ses précepteurs, méprisant les courbettes
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S’ennuie avec ses chiens, comme avec d’autres bêtes
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Amène-moi tous ces papiers
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Qu’on en fasse un bon festin
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Enfin mon autodafé
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Laissez-moi allumer
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Mon destin
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Il n’est rien au monde que je vomisse
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Autant que le pessimisme
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L’homme n’existe pas
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Quel est le combat (?) le mimétisme
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Moi, on parle de moi, je parle de moi, tu parles de moi
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L’homme n’existe (pas)
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Dieu est u… nihiliste
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Mimétisme
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Je suis pour l’intolérance parfaite et j’estime qui n’est pas avec moi est (et?
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) contre moi
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Est contre moi
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Encore moi
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Est (et?) contre moi
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J’estime qui n’est pas avec moi est (et?) contre moi
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La vie est un roman écrit 600 fois (oui)
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Comme tu mettais ton pyjama Spiderman
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Tu te déguises avec les mots de Bataille, Sade ou Lautréamont
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Mais c’est lourd, folklorique et triste
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«Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides;
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Va te purifier dans l’air supérieur
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Et bois, comme une pure et divine liqueur
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Le feu clair qui remplit les espaces limpides
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Derrière les ennuis et les vastes chagrins
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Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse
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Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse
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S'élancer vers les champs lumineux et sereins
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Celui dont les pensers, comme des alouettes
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Vers les cieux le matin prennent un libre essor
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— Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
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Le langage des fleurs et des choses muettes !»
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Est-il vivant?
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Dis, quand est-ce qu’on finit l’histoire?
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Et dis, quand est-ce qu’on part?
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Est-il vivant?
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Dis, quand est-ce qu’on finit l’histoire?
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Et dis, quand est-ce qu’on s’marre?
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Est-il vivant?
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Dis, quand est-ce qu’on finit l’histoire?
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Et dis, quand est-ce qu’on part?
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Est-il vivant?
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Dis, quand est-ce qu’on finit l’histoire?
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Et dis, quand est-ce qu’on s’marre?
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Dis, dis, dis
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Dis, dis, dis
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Dis, dis, dis
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(Le Père, le Fils, le Saint-Esprit)
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Dis, dis, dis
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(Au nom du Père…)
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Dis, dis, dis
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Dis, dis, dis |