| Ils voulaient que j’arrête la pillave, mais j’ai dit «No, no, no.»
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| Sur que j’aime ça, pur ça m’gène pas comme l’eau, l’eau, l’eau
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| Il n’y a plus de Ballantines
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| Il y a de la bière et du champagne
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| Ils voulaient que j’arrête la pillave, mais j’suis accro, woh, woh
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| Hé yo Guizi légendaire avec ses spliffs et ses cents bières
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| J’sers des verres d’enfer, maman j’crois pas qu’ton fils est exemplaire
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| J’ai encore perdu ma te-tê, j’ai encore perdu ma che-frai
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| J’ai encore acheté une yeu-té que j’achève pour m’achever
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| Et sûrement y’aura du Chivas, j’aurais pas froid même sans gilet
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| De la tristesse sur le visage, j'éclaterais mon dernier billet
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| Pour ne pas réaliser que la vie peut m’tétaniser
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| Que le truc qui m’a dévalisé, est légalisé
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| Non c’est pas net, là faut qu’j’arrêtes toutes ces canettes pour ensevelir un
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| mal-être
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| Que je comble avec mes barrettes et je fais mes rêves de palais,
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| de la vodka sur le palet
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| J’finis plus bas que terre comme la poussière que tu balaies
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| Ils voulaient que j’arrête la pillave, mais j’ai dit «No, no, no.»
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| Sur que j’aime ça, pur ça m’gène pas comme l’eau, l’eau, l’eau
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| Il n’y a plus de Ballantines
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| Il y a de la bière et du champagne
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| Ils voulaient que j’arrête la pillave, mais j’suis accro, woh, woh
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| L’addictologie a détruit ma psychologie
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| Mes Gremlins picolent aussi, déchirez-vous et follow me
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| Souvenirs de fou en colonie
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| J’avais pas l’même age, pas de bédave, aspect sage, aucune rayure sur le
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| carénage
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| Et sous alcool, on paraît brave? |
| Mais on sait pas trop ce qu’on fait
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| J’me réveille à côté d’ma tass', elle m’dit «Guizmo, t’as trop ronflé.»
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| Moi qui voulait tirer un coup mais qui n’a fait qu’tuer l’amour
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| Moi qui avait peur de lutter qui a préféré s’buter chaque jour
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| De toute façon rien à cirer, il me faut ma bière et un flash
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| Loin d'être un shlag, deux trois potos sur un terrain vague
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| La vie est cruelle, la bouteille l’adoucie
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| Et quand j’la trompe avec du shit, elle m’fait des crises de jalousie
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| Ils voulaient que j’arrête la pillave, mais j’ai dit «No, no, no.»
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| Sur que j’aime ça, pur ça m’gène pas comme l’eau, l’eau, l’eau
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| Comment leur dire que j’aime trop ça, ils pensent que j’ai un blème-pro grave
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| Caché au fond d’un verre d’Cognac? |
| Ou dans mes sons de mélomanes?
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| Surtout une fois qu’j’suis déprimé, j’deviens l’chouchou d’mon épicier
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| Quand j’suis rentré qu’j’ai tisé, toutes les dix minutes j’vais pisser
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| «Ça… ça va aller t’inquiète», c’est c’que j’leur dis
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| Là ils m’disent «Ça va pas ?, même si tu dis «Ça va aller, t’inquiète»
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| Alors dès fois j’me calme, et puis brusquement ça repart
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| D’une canette, on passe à deux
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| À deux canettes, on s’fait un bar
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| Un apéro entre tiseurs, qui peut tourner à la cata
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| Décomposé vers les six heures tu rentres fonce-dé à la casa
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| Et ce soir on va remettre ça après l’rendez-vous chez l’médecin
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| Prendre la dispense du D.A.F et aller retourner se mettre bien
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| Ils voulaient que j’arrête la pillave, mais j’ai dit «No, no, no.»
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| Sur que j’aime ça, pur ça m’gène pas comme l’eau, l’eau, l’eau
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| Il n’y a plus de Ballantines
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| Il y a de la bière et du champagne
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| Ils voulaient que j’arrête la pillave, mais j’suis accro, woh, woh |