| S’ouvre la porte du deuxième couplet
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| Dimension Côté Obscur
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| Force de l'énergie pure
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| Les voix de la souffrance dure
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| Ma rime originale marque déposée assure mon revenu
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| Je mets mon cerveau à l'épreuve et nous sommes entendus
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| De par le globe, ma verbalistique flotte dans l’air du temps
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| Réfléchir avant d'écrire, le principal élément
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| Ça paraît si simple à faire, pourtant mon écoute est claire
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| A part quelques groupes qui carburent nous kiffons peu les concerts
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| L’Enfer, mais quelle est leur motivation première?
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| Prennent-ils plaisir à tchatcher? |
| Est-ce la crème, les billets verts?
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| J’opère dans les bas fonds, cerbère du dernier bastion
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| Mes vers pour le Double H expression de l’opinion
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| Une partie de la jeunesse n’a presque rien ou si peu
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| Quand tu retournes tes poches la poussière te pique les yeux
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| C’est clair, l’avenir ne nous réserve rien de bon
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| Vivant au jour le jour pour nous c’est la même de toute façon
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| Nous sommes toujours à l’heure, vivement le troisième round
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| East et Cut tout droit de l’original underground
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| L’Enfer, mais quelle est leur motivation première?
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| L’Enfer est sur Terre, le blanc le noir ne sont pas roses
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| Faut-il encore que le sang coule?
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| Ces mots reviennent sans cesse, mais le problème demeure
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| Les coups partent de tous bords, mais quand c’est que des claques, ça va
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| Ce soir baston à mains nues pas de gros dégâts
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| Les gars sortent pour jouer des kentos
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| Dégainent des pointeaux, frappent, lacèrent, ciao crève, à bientôt
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| Personne ne bouge, ils demeurent sur leurs gardes
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| Tendus, au cas où un gadjo les regarde de travers
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| C’est l’enfer, cycle amer, trop pervers
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| 2,3 coups par derrière, embrouille? |
| Pow ! |
| Revolver
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| Pour le plaisir, mais le plaisir, n’est-il pas de rire?
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| Un bon délire avec son équipe, ça fait frémir
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| J’ai besoin d’un break, cette fois-ci c’est clair
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| Quel est leur but, leur guerre, leur motivation première?
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| D’ailleurs, mes mœurs s’assortent pas avec ces railleurs
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| Assis en tailleur, je suis bien meilleur, un vrai seigneur
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| La violence m’exaspère, ces types me sont antipathiques
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| Surtout quand elle est gratuite
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| Un homme est un homme avec ou sans le chrome
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| Se battre pour la réputation, c’est se battre contre des fantômes
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| Sûr. |
| Frère, tes agissements sont terre-à-terre
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| Faire parler les poings à chaque sortie, sans arrêt, c’est
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| L’Enfer, mais quelle est leur motivation première?
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| L’Enfer est sur Terre, le blanc le noir ne sont pas roses
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| Faut-il encore que le sang coule?
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| Ces mots reviennent sans cesse, mais le problème demeure
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| Bef' dans la place alias l’Impertinent
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| Marche ou crève y’a pas de trêve et ça continue
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| Le film de la vie, là où l’acteur est un inconnu
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| Un type qui passe efface hélas un gosse innocent
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| Une justice qui glisse comme le vice sur nos enfants
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| Plantant d’autres enfants prenant du bon temps
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| Distancé, jamais à temps, d’ici gars j’entends
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| Des sirènes, pas celles de la Seine
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| La police, coulisses du vice, délices du délit
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| Du préjudice, des gars qui courent, des complices, fils
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| Des cons tout court, qui font tout pour qu’ici la vie ici ce soit
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| Chacun pour soi et Dieu pour tous
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| Rac-Chi, pourquoi tu tousses? |
| C’est toi qui pousse
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| Mes frères à bout j’arrive à la rescousse
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| Pousse-toi de là, je fais mes affaires c’est dur à faire
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| Par là et je parle à mes scars-la
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| Ce que j’ai à faire sur la Terre frère c’est la guerre aux stéréotypes
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| Je flaire pas, mon but c’est de pas rester terre-par
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| Je fais ce que je peux avec ce que j’ai
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| Donc de plus en plus je rate des bus
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| Mais pas ma vie quand je donne mon avis
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| Je modère mes envies et j’avise toujours en quête de réalité
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| Comme E.A.S.T l’a été. |
| Paix !
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| L’Enfer, mais quelle est leur motivation première?
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| L’Enfer est sur Terre, le blanc le noir ne sont pas roses
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| Faut-il encore que le sang coule?
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| Ces mots reviennent sans cesse, mais le problème demeure
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| Il est déjà à la fenêtre quand le réveil sonne
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| Il regarde la cour mais il n’y a encore personne
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| Pourtant dans quelques heures, le silence ne règnera plus
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| Beaucoup de jeunes y viendront passer une journée de plus
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| Vaincus par l’oisiveté ou las d’aller pointer
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| Pour rien certains iront dealer
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| Devant les plus jeunes émerveillés par tant de billets
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| Le genre de gâteaux qu’ils se languissent de goûter
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| Déjà résignés à suivre le chemin qui leur est tracé
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| Ils ne pensent même pas à lutter
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| La vie est un film où tout le monde a un rôle à jouer
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| Le problème, c’est qu’il y a trop de séries B
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| Trop de seconds rôles croulant sous le poids du premier
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| Trop de modèles sur lequel ils vont calquer
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| De leur démarche jusqu'à leur manière d'être
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| Ainsi ils ont l’impression d’ouvrir une fenêtre
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| Quelle est leur motivation première, je n’en sais rien
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| Peut-être aiment-ils vivre le purgatoire au quotidien
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| D’un regard extérieur, il se dit, c’est pas de leur faute
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| Cette fois il a raison: l’Enfer, c’est les autres |