| Mon Oeil pleure, mon oeil pleure, Ma patrie me manque tellement, | 
| ma patrie c’est l’amour, ma patrie c’est le coeur, | 
| ma patrie c’est le respect de chacun, même s’il est différent, | 
| le souvenir perpétue l'éclat de ce lieu ou j’ai tant aimé, | 
| de ce lieux ou j’ai tant donné, j’ai vu la tendresse prendre forme humaine, | 
| un arc-en-ciel me dire je t’aime, | 
| une pluie de perles me parler pour me dire jamais je pourrais te quitter, | 
| mon esprit prit possession de mon corps, je suis devenu plume, | 
| depuis que je suis sorti de la brume, je cueille des fleurs de lune, | 
| au dela des cimes, au dela des cieux, au dela des cils qui se plissent, | 
| mes mots, ce sont les feuilles de mon coeur qui bruissent, | 
| douce réminicence, je veux retourner en enfance, | 
| retrouver l’innoncence pour que plus rien ne m’offense, | 
| a travers toi mon beau pays, tous les esprits s’unifient, | 
| a travers toi mon beau pays, les morts reviennent à la vie, | 
| les coeurs se sont orientés vers toi à travers les ages, | 
| laisse moi saisir par le gout le soleil de ce breuvage, | 
| je suis nostalgique de tes vallons et de tes plaines, | 
| quand le souvenir de l’air de tes montagnes à mon sang se mèle, | 
| je me suis fait argile pour boire de ton eau, | 
| je suis devenu fragile, fleurs de lune au bord d’un ruisseau, | 
| Ce lieu en nous est gravé, comment a-t-on pu faire pour oublier d’où l’on | 
| venait, | 
| qui sais, je le sais, ma vie entière à changé, | 
| tout un pan de mon existence, ma mémoire émergé, le voile s’est levé, | 
| fontaine de la vie, ou toute les sources convergent, | 
| ou le lait se mèle au miel, ou jaillisse des diamants de sagesse, | 
| se perdent les intelligences ici n’ont plus pieds, | 
| le fond subsiste au dela de la forme se trouve la réalité, | 
| Il y a des cieux dans ce royaume de l’ame, | 
| qui gouvernent notre monde que l’on trouve quelque fois infame, | 
| l’apparence est le masque du secret, | 
| l’apparence assassine trop souvent ce que l’on crée, | 
| Maintenant que je sais d’ou je viens, je veux retrouver ma terre, | 
| mon coeur est une boussole pour que je ne perde pas mes repères, | 
| quete initiatique je voyage comme Chihiro, | 
| pour que je m'éteigne a moi-même et que disparaisse mon égo | 
| Nostalgique, pas avec la tête mais avec le coeur, | 
| je n’ai pas d’images, ni son, ni odeur, | 
| le souvenir d’une époque ou le corps est frontière, | 
| seul l’esprit à sa place a part entière, | 
| ma tete amnésique mais dans le coeur y’a une trace, | 
| cette marque a vie, souvenir d’avant c’est l’amour, | 
| il n’y avait pas de profondeur, hauteur que l’amour, | 
| nous sommes nostalgiques des choses qui ne sont plus, | 
| non l’endroit est bien la, moi je suis voilé, | 
| avec mes deux pieds sur terre je peux que me souvenir, | 
| l’actualité du monde pousse mon esprit à aller ver le haut, | 
| la ou toi, moi noyés dans l’océan comme avant, | 
| je suis tellement loin et proche en même temps, | 
| le coeur un disque dur, j’oublie jamais, | 
| se souvenir c’est déjà un pas pour revenir … | 
| (Merci à HicH pour cettes paroles) |