Testi di Château rouge - Abd Al Malik

Château rouge - Abd Al Malik
Informazioni sulla canzone In questa pagina puoi trovare il testo della canzone Château rouge, artista - Abd Al Malik. Canzone dell'album Château Rouge, nel genere Рэп и хип-хоп
Data di rilascio: 31.12.2009
Etichetta discografica: Barclay
Linguaggio delle canzoni: francese

Château rouge

(originale)
Ca faisait presque une demi-heure qu’il était seul maintenant
Ses potes étaient rentrés chez eux et lui était resté assis sur ce banc
Il fumait sa dernière cigarette et le soleil s'était couché depuis longtemps
Il salua au loin un mec qu’il ne connaissait pas vraiment
Et se demanda ou est-ce que ce type pouvait bien aller si tard
Lui-même s'était levé tôt, vers 14 heures
Et au PMU avait joué au billard
Avec des gars qu'étaient plus jeunes que lui de plusieurs années
Comme il fut une gloire il n’y a pas si longtemps
Nombreux tiraient encore une certaine fierté d'être vus à ses côtés
Ce qu’il avait bu et fumé entre 15 heures et 18 heures aurait mis K.
O n’importe qui
Mais lui était toujours frais et pimpant
Question d’habitude et peut-être de génération
C’est ce qu’il s’est dit en tout cas quand deux gamins de sa bande improvisée
Vomirent presque simultanément juste en-dessous de la télé que personne ne
regardait
Il quitta le PMU, seul, et s’abrita bientôt sous un abri-bus
Parce qu’il se mit à pleuvoir pendant qu’il marchait, en plus
Septième étage de la tour en forme de demi-lune
Appartement de gauche en face du vieux vide-ordure
Un vieux couple d’origine malgache regarde les infos sur le câble
Côte à côte, enfoncé dans un épais canapé beige
Leurs fils cadet maintenant en prison leur avait offert ce téléviseur volé
Ce qui les rendait à leur insu coupables de recel
Le voisin célibataire et efféminé de l'étage du dessous
Donnait régulièrement des coups sur le mur de son salon, attenant à
l’appartement d'à côté
Parce qu’une furieuse rumba-rock congolaise depuis plusieurs minutes rugissait
Il (notre personnage principal) était revenu dans cette fête africaine dans sa
chambre d’enfant
Ses parents n’avaient pas demandé d’explications, il allait rester
temporairement
Il était allongé sur un lit étroit et regardait le plafond
Ses vêtements étaient encore un peu mouillés et lui cuvait difficilement
Il savait comment faire depuis longtemps pour ne penser à rien
Il se disait avec d’autres mots que philosopher
Donc avoir une réflexion morale dans ce monde, cela faisait plus de mal que de
bien
Alors il s’abstenait quant au cogito mais se pétait le crâne à l’artificiel
Et utilisait toujours la même recette: beuh, shit, whisky et/ou Heineken
Il se leva du lit, se jeta au sol et fit quelques pompes
IL s’essouffla vite mais avait donc la preuve de ne pas être dans une tombe
Il imputa cette croyance à l’oxygène qu’il respirait difficilement
Vu que ce réflexe était l’apanage des vivants
Il se réinstalla dans son lit et s’endormit sans remords et sans transition
Comme d’habitude il se réveilla quelques heures après, amer
Se rendant toujours compte en regardant autour que sa déchéance était réelle
Il n'était définitivement plus une star du rap
Plus une star tout court si l’on voulait être exact
Mais il était vivant et même s’il se tuait sciemment c'était devenu une
obsession
Ses souvenirs de gloire étaient momentanées
Comme d’habitude, lorsqu’il savait qu’il lui restait de quoi fumer
Il écouta autour de lui, la nuit était profonde
Il roula un joint et, dès la première bouffée, eut le même sourire que la
Joconde
Joint à la bouche, il enfila son blouson, ses vielles Nike Air Jordan
Ferma la porte de l’appartement et dévala d’abord les escaliers, puis la rue
Comme.
comme.
comme s’il était.
en cavale
Il avait couru jusque de l’autre côté du périphérique
Et s’arrêta brusquement plié en deux par l’anxiogène qui lui brûlait la poitrine
Il était à présent entre les numéros 42 et 54 de la rue de Clignancourt
A égale distance de la peur du lendemain et des cicatrices que laissent l’amour
Il ne savait pas qu’ici se dressa un jour un grand édifice de briques rouges
Au centre d’un grand et beau parc, qui n’existe plus, à la luxuriante verdure
Trônait il y a une paire de siècles et des poussières cette bâtisse couleur
pourpre
Comme un symbole pensé par l’homme de tout ce qui à la fois s’oppose et s'épouse
Lui, n’en avait rien à battre, vivait le temps et l’espace comme une injure
Jusque très récemment il s'était vécu un peu comme en Amérique
Mais à l'époque ou Malcolm Little était encore bien loin d'être Malcolm X
Il jouait en National mais c'était convaincu qu’il évoluait en première league
Parce que dire la vérité était à celui qui savait le mieux se mentir
Et puis
Les gens ne t’aiment pas c’est l’image qu’ils te renvoient
Tu finis par ne plus t’aimer toi-même
Et tu détestes même tous ceux qui ont un peu d’amour pour eux-mêmes
Donner existence aux fantasmes les plus dingues
Faire porter à nos colères adolescentes de drôles de fringues
Crier au complot parce qu’on n’achète plus nos complaintes
C’est l’incohérence qu’a finalement porté plainte
Et puis.
et puis
Des fois c’est de toutes petites choses qu’ont vraiment de l’importance
Y-a juste à se souvenir de la simplicité de notre enfance
Se voir dans une glace dans le HLM de ses parents
Et se rendre compte qu’on est vieux
Quand un type qu’a pourtant une barbe nous appelle Monsieur
Se noyer dans l’envie et crier «c'est injuste» comme «au secours»
Regarder aux alentours et se demander qui pourrait sauver l’Amour
Faire de la musique pour préserver ses rêves
Mais que faire quand tous nos rêves ont fini par se taire
Se souvenir d ses vies antérieures en s’imaginant notre futur
Confondre la normalité avec la pire des injures
Se.
se rendre compte qu’on apprend toujours trop peu de l’Histoire
Le coeur affamé vidé d’un trop plein de désespoir
Et puis
Les gens ne t’aiment pas tu finis par ne plus t’aimer toi-même
Et tu détestes mêmes ceux qu’ont un peu d’amour pour eux-mêmes
Soudain il reprit sa course sans pourquoi, sans direction
Courir plus vite que la vie, quitte à en perdre la raison…
Ca faisait presque une demi-heure qu’il était seul maintenant
Ses potes étaient rentrés chez eux et lui était resté assis sur ce banc
Il fumait sa dernière cigarette et le soleil s'était couché depuis longtemps
Il salua au loin un mec qu’il ne connaissait pas vraiment
Et se demanda ou est-ce que ce type pouvait bien aller si tard
Lui-même s'était levé tôt, vers 14 heures
Et au PMU avait joué au billard
Avec des gars qu'étaient plus jeunes que lui de plusieurs années
Comme il fut une gloire il n’y a pas si longtemps
Nombreux tiraient encore une certaine fierté d'être vus à ses côtés
Ce qu’il avait bu et fumé entre 15 heures et 18 heures aurait mis K.
O n’importe qui
Mais lui était toujours frais et pimpant
Question d’habitude et peut-être de génération
C’est ce qu’il s’est dit en tout cas quand deux gamins de sa bande improvisée
Vomirent presque simultanément juste en-dessous de la télé que personne ne
regardait
Il quitta le PMU, seul, et s’abrita bientôt sous un abri-bus
Parce qu’il se mit à pleuvoir pendant qu’il marchait, en plus
Vous savez, je m’attends chaque jour à partir
Mais je ne m’attendais pas ce soir-là à mourir
Contrairement à ce que l’on dit, ce ne sont pas des images mais des mots qui
ont défilés dans ma tête au moment de ma mort
Je partais, mais je n'étais pas triste, d’ailleurs je ne comprenais déjà plus
ce mot.
Personne.
oui personne n’allait me manquer.
Il y a une évidence dans la
mort comme lorsqu’on vient au monde, je suppose.
C’est juste qu’a présent
c'était fini, bel et bien fini, il n’y avait rien de poignant là-dedans.
Et puis ma famille.
oui, ma famille et puis tout ceux que j’appelais amis,
et puis ceux que j’avais croisé et ceux que je ne connaissais pas.
et puis les gens autour de moi.
ah oui, il n’y a plus personne!
Ce n’est même
pas douloureux, je ne les vois déjà plus, je ne vois déjà plus.
Je tourne la
page, mon coeur est un château, une citadelle imprenable, je.
je tourne la page,
mon coeur est un château, une citadelle, une citadelle, une citadelle
imprenable
Paroles rédigées et annotées par la communauté française de Rap Genius
(traduzione)
È solo da quasi mezz'ora
I suoi amici sono andati a casa e lui si è seduto su quella panchina
Stava fumando la sua ultima sigaretta e il sole era tramontato da tempo
Ha salutato un ragazzo che non conosceva davvero
E mi chiedevo dove questo ragazzo potesse andare così tardi
Lui stesso si è alzato presto, verso le 14.
E al PMU aveva giocato a biliardo
Con ragazzi che erano anni più giovani di lui
Come se ci fosse una gloria non molto tempo fa
Molti erano ancora orgogliosi di essere visti al suo fianco.
Ciò che ha bevuto e fumato tra le 15:00 e le 18:00 avrebbe messo K.
Oh chiunque
Ma era sempre fresco e azzimato
Questione di abitudine e forse di generazione
Questo è quello che pensava comunque quando due ragazzini della sua banda improvvisata
Vomitò quasi contemporaneamente proprio sotto la TV che nessuno
stava guardando
Lasciò la PMU, da solo, e presto si rifugiò sotto una pensilina dell'autobus
Perché ha iniziato a piovere mentre camminava, in più
Settimo piano della torre a forma di mezzaluna
Appartamento a sinistra di fronte al vecchio scivolo della spazzatura
Una vecchia coppia malgascia guarda il telegiornale
Fianco a fianco, sprofondato in uno spesso divano beige
Il loro figlio più giovane ora in prigione ha dato loro questa TV rubata
Il che li ha resi inconsapevolmente colpevoli di aver ricevuto
La vicina femminuccia non sposata al piano di sotto
Sbatteva regolarmente contro il muro del suo soggiorno, attiguo
l'appartamento accanto
Perché un furioso rumba-rock congolese ruggiva da diversi minuti
Lui (il nostro personaggio principale) era tornato a questa festa africana nel suo
camera del bambino
I suoi genitori non hanno chiesto spiegazioni, lui sarebbe rimasto
temporaneamente
Era sdraiato su un letto stretto e fissava il soffitto
I suoi vestiti erano ancora un po' bagnati e dormiva molto
Sapeva fare da tempo per non pensare a niente
Si disse con altre parole che filosofeggiare
Quindi avere una riflessione morale in questo mondo ha fatto più male che bene.
Buona
Quindi si è astenuto dal cogito ma si è rotto la testa all'artificiale
E usavo sempre la stessa ricetta: erba, merda, whisky e/o Heineken
Si alzò dal letto, si gettò a terra e fece delle flessioni
Era senza fiato rapidamente, ma quindi aveva la prova che non era in una tomba
Attribuì questa convinzione all'ossigeno che respirava con difficoltà.
Poiché questo riflesso era prerogativa dei vivi
Si sistemò di nuovo nel suo letto e si addormentò senza rimorsi e senza transizione.
Come al solito si svegliò qualche ora dopo, amareggiato
Ancora rendendosi conto guardandosi intorno che la sua caduta era reale
Sicuramente non era più una star del rap.
Non più una stella se volessimo essere esatti
Ma era vivo e anche se si è ucciso consapevolmente è diventato un
ossessione
I suoi ricordi di fama erano momentanei
Come al solito, quando sapeva di avere abbastanza da fumare
Ascoltava intorno a sé, la notte era profonda
Rotolò una canna e, dal primo tiro, aveva lo stesso sorriso del
Monna Lisa
Sigillato alla bocca, indossò la giacca, le sue vecchie Nike Air Jordan
Chiuse la porta dell'appartamento e corse prima giù per le scale, poi giù per la strada.
Come.
come.
come se lo fosse.
in fuga
Era corso dall'altra parte della tangenziale
E si fermò bruscamente piegato in due dall'ansia che gli bruciava il petto
Ora si trovava tra i numeri 42 e 54 di rue de Clignancourt
Uguale distanza dalla paura del domani e dalle cicatrici che l'amore lascia
Non sapeva che qui sorgeva un grande edificio di mattoni rossi
Al centro di un grande e bellissimo parco, che non esiste più, con una vegetazione lussureggiante
Trono un paio di secoli fa e spolverate questo edificio colorato
viola
Come simbolo pensato dall'uomo di tutto ciò che si oppone e allo stesso tempo sposa
A lui, se ne fregava, viveva il tempo e lo spazio come una maledizione
Fino a poco tempo fa viveva un po' come in America
Ma ai tempi in cui Malcolm Little era ancora lontano dall'essere Malcolm X
Giocava in Nazionale ma era convinto di giocare in Premier League
Perché dire la verità apparteneva a colui che sapeva mentire meglio a se stesso
Poi
Alla gente non piaci, questa è l'immagine che ti rimandano
Finisci per non amarti più
E odi anche tutti quelli che hanno un po' di amore per se stessi
Dare vita alle fantasie più folli
Fai in modo che la nostra rabbia adolescenziale indossi abiti divertenti
Urlare cospirazione perché non compriamo più le nostre lamentele
È l'incoerenza che alla fine si è lamentata
Poi.
poi
A volte sono le piccole cose che contano davvero
C'è solo da ricordare la semplicità della nostra infanzia
Guardati allo specchio negli alloggi a basso affitto dei tuoi genitori
E rendersi conto che siamo vecchi
Quando un ragazzo con la barba ci chiama signore
Annegando nell'invidia e urlando "non è giusto" come "aiuto"
Guardati intorno e chiediti chi potrebbe salvare l'Amore
Fai musica per preservare i tuoi sogni
Ma cosa fare quando tutti i nostri sogni sono finalmente caduti in silenzio
Ricordare le vite passate immaginando il nostro futuro
Confondere la normalità con il peggior insulto
Se.
rendendosi conto che impariamo sempre troppo poco dalla storia
Il cuore affamato prosciugò la troppa disperazione
Poi
Alla gente non piaci, finisci per non piacerti più
E odi anche chi ha un po' di amore per se stesso
Improvvisamente riprese il suo corso senza perché, senza direzione
Corri più veloce della vita, anche a costo di perdere la testa...
È solo da quasi mezz'ora
I suoi amici sono andati a casa e lui si è seduto su quella panchina
Stava fumando la sua ultima sigaretta e il sole era tramontato da tempo
Ha salutato un ragazzo che non conosceva davvero
E mi chiedevo dove questo ragazzo potesse andare così tardi
Lui stesso si è alzato presto, verso le 14.
E al PMU aveva giocato a biliardo
Con ragazzi che erano anni più giovani di lui
Come se ci fosse una gloria non molto tempo fa
Molti erano ancora orgogliosi di essere visti al suo fianco.
Ciò che ha bevuto e fumato tra le 15:00 e le 18:00 avrebbe messo K.
Oh chiunque
Ma era sempre fresco e azzimato
Questione di abitudine e forse di generazione
Questo è quello che pensava comunque quando due ragazzini della sua banda improvvisata
Vomitò quasi contemporaneamente proprio sotto la TV che nessuno
stava guardando
Lasciò la PMU, da solo, e presto si rifugiò sotto una pensilina dell'autobus
Perché ha iniziato a piovere mentre camminava, in più
Sai, mi aspetto che ogni giorno me ne vada
Ma non mi aspettavo che quella notte morisse
Contrariamente alla credenza popolare, non sono le immagini ma le parole che
balenò nella mia testa al momento della mia morte
Stavo partendo, ma non ero triste, inoltre già non capivo
questa parola.
Nessuno.
sì, nessuno mi sarebbe mancato.
Ci sono prove nel
morto come quando si nasce, suppongo.
È solo questo ora
era finita, bene e veramente finita, non c'era niente di commovente.
E poi la mia famiglia.
sì, la mia famiglia e poi tutti quelli che ho chiamato amici,
e poi quelli che avevo conosciuto e quelli che non conoscevo.
e poi le persone intorno a me.
eh si, non c'è più nessuno!
Non è nemmeno
non doloroso, non li vedo più, non li vedo più.
io giro il
pagina, il mio cuore è un castello, una cittadella inespugnabile, io.
giro pagina,
il mio cuore è un castello, una cittadella, una cittadella, una cittadella
inespugnabile
Testi scritti e annotati dalla comunità francese di Rap Genius
Valutazione della traduzione: 5/5 | Voti: 1

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