| Il y eût temps où je faisais reproche à mon prochain
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| Si sa vie n'était pas proche de la mienne
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| Mais à présent mon c œur accueille toute forme
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| Il est un prairie pour les gazelles
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| Un cloître pour les moines
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| Un temple pour les idoles
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| Une Kaaba pour le pèlerin
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| Les tables de la Thora et le livre du Coran
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| Je professe la religion de l’amour et quelle que soit
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| La direction que prenne sa monture
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| Cette religion est ma religion et ma foi
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| J’ai pu voir qu’le livre de la vie n'était pas seulement composé d’encre et de
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| lettres
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| Mon c œur devient blanc comme neige
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| Lorsque je goûte les saveurs du «je t’aime»
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| Dans ton jardin les fleurs sont multiples mais l’eau est unique
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| Laisse-moi me vêtir de ton amour comme d’une tunique
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| Laisse-moi égrainer le chapelet de mon cœ ur dans ton souvenir
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| Laisse-moi crier au monde le parfum de mon désir
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| Le ciment de la providence nous lie comme les briques du secret
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| J'étais cuivre tu m’as rendu or toi l’Alchimiste de mon cœ ur
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| Toi qui a su gommer mes erreurs
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| Tu m’as tendu la main un jour et depuis je suis riche
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| Est-il pauvre celui qui vit dans ta niche?
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| En vérité qui est le pauvre, qui est le riche?
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| Je partirais paré des joyaux que tu m’as remis
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| N’est-ce-pas toi Siddhi qui m’a rendu vivant dans cette vie? |
| (x2)
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| L’amour: un océan sans fond, sans rivage
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| C’est le secret caché dans le cœ ur du sage
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| De toute éternité tu as lié
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| La merveilleuse histoire de l’humanité
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| Mon cœur fut transpercé par un rayon de soleil
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| Non pas l'étoile qui luit pour tous, celle qui les âmes éveillent
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| N’est croyant que celui qui aime l’autre comme lui-même
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| L’existence est un don mais trop peu de gens s'émerveillent
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| Parce que les tenus qu’elle revêt ne sont jamais les mêmes
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| Parce que l’apparence ne trompe que ceux qui s’y arrêtent
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| J’ai bu le vin de l’amour, les gens se sont changés en frère
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| Et me prennent pour fou ceux qui au lieu du c œur ont une pierre
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| Verse moi donc une autre coupe que je goutte enfin l 'ivresse
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| Ce n’est qu’une métaphore pour ceux qui comprennent
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| J’ai compris ce qu'était le bien à la lueur de mon cœ ur
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| Et la sincérité seule nous préserve de l’erreur
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| Les actes ne valent que par les intentions à chacun selon son but
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| Aimer l’autre quoi qu’il en coûte et envers soi mener la lutte
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| Dans ma poitrine est enfoui le trésor des justes
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| Si y en a pour un partageons y’en a pour tous
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| Et en vérité qui es-tu toi l’amour, toi que je cherche tant
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| J’ai perçu tant de mirages qui de loin portaient ton nom
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| Réponds, tu es le trésor caché, cherché par l’amant et l’aimé
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| Mais ne le savent que ceux qui de toi sont épris
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| Je veux être de ceux dont le visage porte la marque de ta proximité
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| Leur c œur gémit et tu les remplis du secret, du miel de cette vie
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| Tu brûles et tu soignes à la fois les maux
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| Et les mots me maquent pour oser dire
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| Que tu es la source de toutes choses
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| De toute éternité, ces mots sont gravés dans nos cœ urs
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| Je t’aime, je t’aime, je t’aime Ô Amour
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| Sois en sûr comme le soleil et la lune déchirent le ciel
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| Au cours de chacun de leur passage
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| L’amour est la couronne des actes
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| Fais de moi un Roi pour que je puisse donner le pacte
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| Fais de moi un Roi afin que je puisse donner ce pacte |