| Et revoilà mon cœur entre deux parenthèses
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| Pour un bonheur fragile et que tu m’as prêté
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| Et que je te rendrai embelli si possible
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| De quelques souvenirs faciles à oublier
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| Quand on écrit l’amour sur du sable en vacances
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| Il faut savoir qu’un jour la pluie l’effacera
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| C’est prendre avec son âme des risques misérables
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| Que de croire le soleil moins vulnérable que nous
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| Voilà pourquoi je chante, voilà pourquoi je t’aime
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| Voilà pourquoi ma vie a besoin de ta vie
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| Dans tous les trains qui partent je t’ai laissé partir
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| Rien n’est jamais très grave, rien n’est jamais sérieux
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| Il faudrait que j’apprenne à t’aimer au présent
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| Il faudrait que je crois tout
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| Même tes silences
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| Et le calme insolent de tes regards d’enfant
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| Voilà pourquoi je chante, voilà pourquoi je t’aime
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| Voilà pourquoi ma vie a besoin de ta vie
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| La vie, la vie c’est fou, c’est doux, c’est rien
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| Des parfums de vanille, des jardins d’autrefois
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| Quand on s’arrête un peu au bord de son enfance
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| On croit à des façons qu’on avait oublié
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| Mais je garde toujours au fond de ma mémoire
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| L’odeur vague et tranquille d’un grand matin d'été
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| Voilà pourquoi je chante, voilà pourquoi je t’aime
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| Voilà pourquoi ma vie a besoin de ta vie
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| Si je me suis battue debout contre les ombres
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| Et cachée dans la nuit pour étouffer ma voix
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| Des bravos et des larmes seront ma récompense
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| Pour un rideau qui tombe, un autre qui se lève
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| Demain et dans mille ans Je recommencerai
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| Voilà pourquoi je chante, voilà pourquoi je t’aime
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| Voilà pourquoi ma vie a besoin de ta vie
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| De ta vie, de ta vie, de ta vie, de ta vie, de ta vie, de ta vie |