| Quand je te vois, j’ai mon cœur qui se serre
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| Quand je te vois, je ne vois plus que toi
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| J’ai du bon tabac dans ma tabatière
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| J’ai du bon tabac, c’est toi qui l’auras
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| Quand je te vois, c’est au clair de la lune
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| Lorsque l’on boit, entre amis, l’apéro
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| Ensuite, on va s’embrasser sur la dune
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| Et je te cueille de jolis coquelicots
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| Tu sais très bien que j’aime les pommes de terre
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| Alors pourquoi, tu me fais des petits pois?
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| Si tu continues, j’appelle le commissaire
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| Et avec lui, tu sais, on rigole pas
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| Quand je te vois, on va dans la clairière
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| Et là, on joue à des jeux comme autrefois
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| Puis tu commences à manger les fougères
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| Car les fougères, je sais, tu adores ça
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| Quand je te vois, on va voir ta mère
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| Et on lui chante de jolies chansons
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| Pour l’apaiser, car ta mère, la vipère
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| Elle mord le pied de ton père, le pigeon
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| Quand je te vois, tu lèches les paratonnerres
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| Dessus y a plein d'éclairs au chocolat
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| Je crois qu’t’as pris un coup sur la cafetière
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| Depuis qu’tu lis la baghavad gita
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| Quand je te vois, on va dans ma chambrette
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| Et là, je mange ta tête en chocolat
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| Ensuite, je te montre ma belle casquette
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| Lorsqu'à la porte frappe un très gros rat |