Informazioni sulla canzone In questa pagina puoi trovare il testo della canzone Point de départ, artista - Hugo TSR. Canzone dell'album Fenêtre sur rue, nel genere Иностранный рэп и хип-хоп
Data di rilascio: 04.11.2012
Etichetta discografica: Chambre Froide
Linguaggio delle canzoni: francese
Point de départ |
— Avez-vous déjà assuré ce genre de transfert? |
— Euh non, jamais quelque chose d’aussi important. La seule chose que je |
supporte mal, c’est leurs divagations, quand ils sont partis dans leurs délires. |
Avez-vous des instructions particulières? |
— Vous comprenez bien que la chose est un monstre et la chose ne doit pas être |
sous-estimée |
— Devons-nous pas considérer la «chose» comme un homme? |
— Vous n’savez pas c’que vous dites |
— Vous l’entourez d’mystères hein? |
— Oui |
— Au fond, vous voulez qu’il ne soit jamais relâché? |
— Jamais, jamais, jamais |
J’arrive à l’heure à laquelle les tagueurs se couchent |
Avec une chance aussi fidèle que Tiger Woods |
Monte sur l’estrade, en manque d’espace et la santé se détériore |
C’est pas pour le design qu’on étend l’linge à l’extérieur |
Malgré les paraboles, dur de voir plus loin qu’le pas d’ta porte |
On a la dalle, pas celle qu’on enlève avec une Pasta Box |
Bas Lacoste, trop à l’ancienne, j’ai pas la côte |
Voyager c’est cher, pour voir les Seychelles faut que j’m’envoie par La Poste |
Y’a du bicar, des mômes qui craquent, pas d’ambiance tropicale |
Froid comme un hôpital, tu d’viens bizarre quand tu squattes trop Pigalle |
Amour et eau fraiche, c’est pas la stratégie |
On n’a pas ça en stock, d’mande un bisou, tu récolteras des gifles |
Mes crocs m’démangent, nos gosses dérangent, on encule Claude Guéant |
Maintenant, il m’faut des gants, y’aura du sang, j’m’en fous qu’les gos |
s’déhanchent |
Monde de putain, qui t’veut du mal? Qui veut ton bien? |
On sait plus qui est qui comme un keuf qui promène son chien |
Pourquoi revenir? J’suis d’jà en selle |
Du sous-sol, j’vois plus les arcs-en-ciel |
Mon cerveau s’fait la belle en embrassant des sucettes à cancer |
Il m’arrive de m’perdre surtout depuis Marine Le Pen |
Ma rime te vexe mais j’ai b’soin d'ça quand j’vois ma fiche de paie |
Prêt à tout pour la monnaie, tu la surveilles comme ta reuss |
Marx Dormoy, y’a des joujous à vendre mais c’est pas Toys’R’Us |
Les grands s’fusillent pour des los-ki, les gueuchs se plantent pour d’l’héroïne |
Pas l’temps pour l'érotisme, ici, on rêve que les poulets rôtissent |
C’est mon passe-temps, j’veux voir la France dans un tas d’cendres |
Pas prêt à s’rendre même si j’ai l’compte à -400 |
Dur de s’lever tôt, que des couches tard, jeunesse infernale |
Pense qu’au bédo, pour eux Beethoven, c’est un Saint-Bernard |
Entre deux checks faut s’démerder, pas quémander |
Malgré l'échec mais que d’mander en bas d’l'échelle, j’peux que monter |
Les gosses en bavent, qu’est-ce tu veux qu’j’te dise, ouais ça cogne en bas |
Des cones en vrac, j’crois que le paysagiste avait une gomme en panne |
Pour les refrés, j’en ai perdu dix au moins |
Un p’tit refrain? Nan, j’suis parti trop loin |
La France: une grande arnaque, y’a qu’les bâtards qui sont pas mort de faim |
Pas d’bandana, j’fais pas du gangsta rap, j’ai pas b’soin d’porte-flingue |
Pleins d’mythos, ils ont le style Serge Benamou |
Mais sur l’boulevard, on t’a grillé rien qu’tu criais «Bébé l’Amour» |
L’instrumentale moi, j’la baise, prépare les gros latex |
Dégaine tellement banal quand j’ouvre la bouche tout l’monde se frotte la tête |
Pas d’faux semblant, un peu sanglant, j’défends ma cause en France |
La vie de rêve, pour nous c’est mort, on mise sur nos enfants |
Ramène pas d’sky, j’pourrais t’en boire dix citernes |
En guise de point d’départ, j’ai mis un TSR 18ème |