| «Just as soon as I can
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| And even though-
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| And even though you make me wait»
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| — Vous la connaissez la chanson, bien sûr
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| — Oui !
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| — Elle est amusante, n’est-ce pas?
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| — Oui !
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| — Elle est surtout amusante parce qu’elle comporte des personnages
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| Alors je vais distribuer les rôles
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| Voyons…
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| Samuël
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| Tu récoltes ce que tu sèmes
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| Surtout dans les relations humaines
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| Et tu en sais quelque chose, même si de lui tu ne parles pas
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| Twenty-nine december, ton fils est né, tu en pleures encore de joie
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| Il était trop jeune pour capter:
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| Pour lui la vie s’arrêtait à son berceau
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| Que pense-t-il de toi aujourd’hui
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| Si toutefois, il te consacre encore quelques neurones?
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| Tu ne sais pas, et tu ne te doutes pas
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| Qu’un jour, il viendra frapper à la porte de chez toi
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| Et te demandera: «Que penses-tu de toi? |
| Que fais-tu de moi ?»
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| Et qu’est-ce que tu lui répondras?
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| Tu lui diras qu'à chaque seconde, tu l’aimes
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| Que tu es bien entouré, pour lui, que ça se passe idem
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| En tout cas, ton parcours, tu ne le lui conseilles pas
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| Paix pour sa mère et lui au nom du Saïan Supa
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| «Guess who’s back!»
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| «Saïan Supa»
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| «The real thing»
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| «This is what I am»
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| «You know who we are»
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| Tatatatang… Oh !
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| LeeroY, sur le mic, veut gain de cause
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| Gueule pour plein de choses
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| Pose plein de proses
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| C’est peut-être trop, demander plein de love
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| Plein de doses de vibes, poser plein de projets
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| Te propose peu de choses mais s'éxaucera pour cette cause
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| Ras le bol d'être pauvre, certes il veut plein de rôles
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| Faire plein de shows, mais ne fait pas trop de poses
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| Il n’a pas peur d'être pro
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| Il a trop de procès, bien trop de preuves à l’appui
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| Trop de faux airs, si les mecs frôlaient de trop près ce putain de trône
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| Aime trop le progrès, aura le prochain trophée
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| T’explosera les grosses merdes, prônera les vraies choses tête haute
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| Il pose à des heures ou les mômes n’oseraient même pas jouer au paint ball
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| Recto-verso le mec drôle crame les dance-halls
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| Sly
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| A 1.6 ans, de cela plus de dix ans
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| Sur son avenir les gens étaient médisants
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| Clown de la classe
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| Il faisait son ciné, les MC clonaient avec classe
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| Tout plein d’aptitudes ternies par sa platitude
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| Drôle d’attitude, il était sur une autre latitude
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| Etait timide, teint limite livide
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| Vif, rigide, petite vie de type frigide
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| Dans ce dream, et loin de la frime
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| Dans les sillons de la rime, il a trouvé une team
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| Accepté pour ce qu’il est
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| Pris pour ce qu’il a
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| Peu importe ce qui suit, il sait où il va
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| De sept à six vies, devenu invincible aujourd’hui
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| Il sait qu’il n’a qu’une, pas dix vies
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| Specta, (Specta)
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| Il habite un quartier classé danger
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| Plein de crânes rasés, d’artistes au sanglant passé (Specta)
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| Des trachées, par terre, cassées
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| Là, c’est le côté obscur de l'être et c’est (Specta)
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| Plein de coups de pompe, plein de teum-teum
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| Plein de gars froids qui ont fait que son rap sale gravit
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| Monte froid, franc et freine (Specta)
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| Il provoque
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| Il ne manquerait plus que son rap soutienne
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| Là, c’est pas de veine: le rap un peu bête (Specta)
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| Il n’aime pas trop les petites salopes qui rappent mal
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| Et qui se natchav dès que ça sent l’ambiance chien sale (Specta)
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| Il est un soldat, il est un samouraï
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| Explicite, c’est un rappeur de frappe vocale (Specta)
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| «Guess who’s back!»
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| «Saïan Supa»
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| «The real thing»
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| «This is what I am»
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| «You know who we are»
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| Habitant de Bondy, tendre, évitant le banditisme
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| En squattant sur les bancs il avait tant d’amis
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| Blancs, noirs, jaunes, rouges, verts
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| Vite, son destin bouge vers, les vers, les mots, les verbes
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| Ecrivain en herbe hyper motivé non populaire
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| C’est là ou il a vu les faux, les vrais
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| Qui voulait le prendre en levrette
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| Ils paieront les frais à ne pas être dédicacés dans le livret
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| Ses amis de té'ç s'écartent, les tass' s’approchent
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| Tout c’qu’il reproche c’est tout ce temps pour trouver ses réels proches
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| Avec un point commun: péter le score comme Fugees (ooh la la la)
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| Hélas au loin il voit s'éteindre une bougie
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| Il est papa de 2 bijoux il construit là ou tout se bousille
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| Ses joues n’ont de place que pour les larmes et les bisous
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| Féfé
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| C’est le gars galbé comme une crevette
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| C’est le gars qui a le béguin pour les mômes, plus que pour le gun
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| Maintenant, tu sais ce que les mecs secs revêtent
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| C’est le fou, c’est le faux, c’est le filou s’il le faut
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| C’est le fin mot de l’histoire, si tu t’en fous
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| Sinon, c’est le pote d’un Kurt, honnête, franc
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| Haut, nettement au-dessus des autres mecs
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| Manque de pot, c’est Kurt que la mort, en wagonnette, prend
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| Lui c’est OFX
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| Il rappe et déchire
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| C’est le gars qui, même au beau fixe
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| N’a plus de lumière dans le coeur pour s’y réfléchir
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| Il est tout ce qu’il est, même si c’est laid
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| Mais dis-toi que tous ceux qu’il aime, il n’a pas ssé-lai
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| C’est le gars au sac à dos
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| Ce qu’il est, il se met tout ça à dos
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| Ca et d’autres choses, il te les donnerait toutes, si ça aidait
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| «Guess who’s back!»
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| «Saïan Supa»
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| «The real thing»
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| «This is what I am»
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| «You know who we are» |