| Tu vois KLR, c’est Specta, moi
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| Toi même tu sais
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| Voilà, j’ai beaucoup de choses à dire
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| Beaucoup, beaucoup
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| Mais pour les dire, c’est chaud
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| Donc tout ce que je voulais dire
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| C’est que t’es mon pote
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| T’es le septième du Saïan
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| Tu le sais, ça bouge pas
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| Voilà quoi, là on sort l’album
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| Il va faire mal
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| Il s’appellera KLR
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| C’est si court, Kurt et A.I.R.V avez pris l’A.I.R vers le paradis
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| A la vitesse d’un kart, que la vie me sent la haïr
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| Dans mon air de tristesse, de flashbacks, un tétris
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| Je teste mon courage, la rage me noyant
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| Au cou coulent des larmes invisibles couleur chrysanthème
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| Tu m’accompagnes dans mes crises en thèmes blêmes
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| Mic Buddah, KLR, posé, on est là
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| Ton corps n’est plus mais ton esprit
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| Vit en lui, moi c’est ainsi
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| Tout paraît simple une fois dit
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| Mais quand vient la nuit et nos moments de silence
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| On pense tous fort à toi
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| C’est pour ça qu’on rit aujourd’hui
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| On pleurait hier
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| A l'époque j’en ai pleuré
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| Ne laissant qu’un flot de larmes à essorer
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| Je ne pouvais pas m’en empêcher
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| T’aurais pas du repartir maintenant
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| Je suis le jeune écoeuré
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| J’ai l'âme qui ne cesse de pleurer
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| Nos délires squattent mon coeur apeuré
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| Je ne cesse d’y repenser
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| J’ai l’impression de te voir chanter pendant des heures
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| En train de me dire qu’on va tous percer
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| Je te remercie d’avance pour tout ce que t’as fait
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| Je te remercie de m’avoir permis de croiser ta route
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| Maintenant faut taffer
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| Faut taffer mais chaque jour faut faire semblant
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| Sembler bien sans son presque semblable
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| Voir ce ciel si noir aux nuages si blancs
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| Rend sensiblement le réel invraisemblable
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| Si le Saïan est ici, c’est sûrement parce que toi tu n’es plus là, KLR
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| Regarde de quoi on a l’air
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| On ne décide pas de ce qui peut arriver
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| Mais on va y arriver
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| Pour toi et AIRV
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| Ton corps n’est plus mais ton esprit
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| Vit en lui, moi c’est ainsi
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| Tout paraît simple une fois dit
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| Mais quand vient la nuit et nos moments de silence
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| On pense tous fort à toi
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| C’est pour ça qu’on rit aujourd’hui
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| On pleurait hier
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| KLR, je ne sais quoi te dire
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| Aujourd’hui nous sommes six mais sept à réussir
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| Si jamais la gloire, le succès nous croisent à l’avenir
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| Les marches, nous serons sept à les gravir
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| Un samedi soir à Damartin
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| On devait se téléphoner le lendemain matin
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| J’ai pas dit au revoir, tu sais pas comment ça m’atteint
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| Ça parmi d’autres choses non dites, mais tu les sais
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| Aujourd’hui je suis devenu tout et rien
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| Tout parce que t’aurais voulu que je sois de fer
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| Rien parce que t’es pas là et je n’peux rien y faire
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| Ni pour AIRV ni pour toi KLR
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| Ton corps n’est plus mais ton esprit
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| Vit en lui, moi c’est ainsi
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| Tout paraît simple une fois dit
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| Mais quand vient la nuit et nos moments de silence
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| On pense tous fort à toi
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| C’est pour ça qu’on rit aujourd’hui
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| On pleurait hier |