| J’ai des effrois et des caresses de serpent
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| Des rêves étroits et des promesses de néant
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| Des épées droites et des noblesses de perdant
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| Des répertoires et des adresses de géant
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| Des déserts noirs et de grotesques serments
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| Gravés sur les troncs d’arbre en fin de journée au tout début de l’automne
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| Et l’espérance de retrouver un jour la profondeur unique d’un lieu
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| Dans lequel on a pas pu s’y sentir chez soi puisqu’on y était pas
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| Et l’on se dit que c’est mieux comme ça
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| Tekilatex, tortue piquante
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| Carapace à toute épreuve, triple couche de confiance en soi
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| Doublure pour sensibilité amovible en revêtement imperméable
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| Tissu à fermeture hermétique sécurisée
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| Joie de vivre thermos, kit de survie mentale
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| Bouclier en titanium anti-sentimental, casque anti-choc émotionnel ventilé orné
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| d’un auto-collant avec marqué «TOUT VA BIEN» dessus
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| Combinaison gortex à l’efficacité optimale, idéal pour le camouflage de ses
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| pensées, adapté à tout milieu social, totalement renforcé au niveau des
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| articulations, Accompagné d’une couverture multi-poche étanche en fibre de
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| verre à la surface glissante pour que rien ne s’attache à ses parois
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| Egalement muni d’un système de respiration alvéolé testé dans des conditions
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| morales extrêmes adéquat en situation d’urgence
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| Aidez-moi à ouvrir la fermeture-éclair
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| Il est des yeux qui ne trompent pas et d’autres qui percent des mystères
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| A toi de voir et de bien choisir
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| Ce n’est pas noir et blanc ou rouge et vert si tu te l’encadres en peinture
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| Tu ne vois que par la serrure de la porte de la pièce de l’appart de l’immeuble
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| de la vue de la vue de la ville dans laquelle on est, c’est pas grave
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| Plus d’after-shave, pourtant de près j’ai rasé mes bras
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| Prend ton dernier bain, à poil c’est de l’acide
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| Ca fait longtemps de que je te donne des preuves. |
| Reste tranquille.
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| Reste tranquille!
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| Je n’attends qu’une faveur. |
| Ayant marre de tes blagues vaseuses,
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| tu voulais un bavoir je n’te propose qu’un tube de vaseline
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| J’t’assigne un nom comme un pas
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| C’est Hulk-Maxime la grosse gaule, un personnage fictif
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| Tu débordes d’imagination mais tout est relatif
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| Un ruban de scotch adhésif, un saphir qui raye leur disque, une gomme à leur
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| phrase déverse l’encre de chine sur une feuille
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| Court-circuitage dans le système, les résistances brûlent comme les fusibles de
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| leur routeur
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| Déguste un son d’MC
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| Aucun filtre à ce texte, la rage a son écriture, j’en perdais même mon verbe
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| L'étincelle dans une caisse remplie d’putards!
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| Excédé, excellent, dans l’expo pas d’spot
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| La réalité s’traque. |
| Comme en dirait les le MC dans c’genre de fête: «Hey Yo!»
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| J’m’habille bien, j’m’habille, parfois me dénude, parfois me dénude
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| Entre mes 2 oreilles, j’cogite
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| Chuis pas Malkovich John! |
| ou un alcoolique en rogne, un accro du rire hic
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| Et toi tu sonnes, alors j’t’observe par l’oeil de la porte close
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| TTC en 2010, tu verra un peu plus tard, race inconnue, les propos sont
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| impromptus, meurt!
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| Dans tes 2 lampes, phase déterminée sueur, impeccable lié de l’infini à ma main
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| de nain-sse (saint?), seul, mince, menace, les activistes sont tenaces,
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| te narguent
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| De loin ton subconscient les bases n’existent plus, détruites, exterminées
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| Lueur, surgissant me disant que l’herbe dure au milieu de cet univers,
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| il faut savoir maîtriser l’art culinaire
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| Depuis j’existe. |
| Et l’hystérie s’empare, brisant tous les remparts
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| Sensationnels les vibrations sont ponctuelles et ne durent qu’un temps
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| En piste le public attend de nouveau lancé d’excréments
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| Nos citations restent et sont intemporelles
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| De nouveau lancé d’excréments tirent un trait-d'union sur le juste milieu,
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| les sous-terrains sont souverains. |
| Intercepte, contre-attaque à contre sens,
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| dévaste et que la poussière règne!
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| J’aime les paroles |