| Mes sentiments se balladent et gentiment s’arrachent, j’ai grandi dans Paname |
| On t’nique en silence, loin des bons dimanches à Cannes |
| J’craque c’est die toutes mes journées ont des airs de déjà-vu |
| Votre rap de bas étage m'éclate comme mon verre de Bourbon pur |
| Arrêtez de croire au Père Noël dans mes relations faudrait que j’reste honnête |
| Alors que t’as la chatte aussi sale que la plupart des restos grecs |
| Que mes rêves restent au ciel, on m’a dit qu’les anges décèdent pas |
| Et restent vrais, à l’inverse des chemins que m’indiquent les gens |
| A rapper l’amour j’fais finir par écrire des pornos soft |
| Et mes gars croient en moi même quand j’dis la merde comme ton horoscope |
| Pas d’blague à Carambar soyons sérieux parlons d’oseille |
| Aussi vrai que Sangoku est le héros de Dragon Ball Z |
| Amoureux de géographie depuis que j’mange des Paris-Brest |
| J’suis pas cycliste j’fais l’tour de France quand j’gère des cougars par e-mail |
| J’appréhende le jour où Anatole découvrira l’alcool |
| J’reçois pas d’photo du paradis j’envoie des colis à la morgue |
| J’kiff, quoi? |
| Un barbak qu’est-ce que j’dis? |
| Un tas d’femme un peu d’tise |
| Une grasse mat' le jeudi |
| Fils, quoi? |
| Les pakpaks gèrent le biz |
| Écarte-toi que j’me glisse |
| Dans l’magma d’tes sse-cui |
| Je m'éclate dans un nuage de fumée, des enfants morts au sol |
| Mon corps dans du formol j’me lève en forme, me gratte le sonotone |
| J’nique la grand-mère d’Robocop, j’m’invente une vie sur photoshop |
| Mode à l’arrache sur autorun, j’avoue mes rêves aux potos gore |
| Tu veux du sens, des revendications, c’est ça les bails nan? |
| J’voterai jamais, Mitterrand fantasme sur des gosses en Thaïlande |
| Comment tu veux être sérieux après ça, vesqui l’ambiance des sales rées-soi |
| Mon phrasé sale n’a pas d'égal mais changera pas l'état de l’Etat |
| Les 'tass les lattes m’inspirent l’insouciance font que j’enchaîne les jours à |
| vue |
| C’est qu’ces vieux comiques sont des suceurs qu’une bande de sourds adulent |
| C’est tout rincé j’suis dans un monde virtuel où tout sature |
| Mes courbatures n’existent pas, j’ai pas d’limites comme les films pour adultes |
| J’essuie des échecs cuisants, j’me regarde de travers dans un tard-pé luisant |
| Puissant puisant mon inspi dans toutes sortes de puits grands |
| Et puis tant que je peux j’enchaînerai les troisièmes mi-temps |
| Mon cœur sert plus à rien mon affection génère la distance |
| Même la tête occupée, mon cerveau décroche quand les doutes m’appellent |
| La RATP ce week-end a claqué toute ma paye |
| C’est ça notre quotidien: Alcool sex and rap’n roll |
| Donc tous les samedis soirs j’lâche une galette dans le noctilien |
| Il en faut peu pour être heureux mais bon j’suis pas Baloo |
| Même si Paris c’est la jungle et que je m’y bats par amour |
| Et quand j’trouve pas l’envie d’dormir c’est que j’pense à mes potes qui |
| souffrent |
| Dans ce décor si triste rempli d'écorchés vifs et de tox qui se shootent |
| Hé, sache que si je sors jamais c’est pour pas voir ta gueule |
| J’ai pas que ça à foutre de sourire, de jouer l’arnaqueur |
| Non j’suis bien tout seul, tout m’passe au-dessus à part ma teub |
| La sympathie m’ennuie, j’ai cessé d’en avoir d’ailleurs |
| J’me retourne dans mon lit comme si c'était mon cercueil |
| J’retire les clous d’la boite à caresse avec mon sternum |
| J’arrête de vivre quand j’ai du monde à mettre en deuil |
| Routine façon métronome espérons que c’est ce que mère-grand veuille |
| «Ahaha, ah ouais pas mal |
| — Inch'Allah cette grosse pute c’est ce qu’elle veut |
| — Ah ouais mais mec, ça craint là |
| — Non, j’déconne. Non bien sûr euh, du respect de l’amour |
| — Ouais, bah ouais je sais mais. ça craint |
| — On se connait pas mais tu sais que je t’aime, enfin j’pense qu’on se serait |
| aimés » |