Informazioni sulla canzone In questa pagina puoi trovare il testo della canzone Welcome to the BT2 Remix, artista - Vicelow.
Data di rilascio: 15.04.2014
Linguaggio delle canzoni: francese
Welcome to the BT2 Remix |
«Le rap français, aujourd’hui, s’perfectionne» |
«C'est ça qu’j’aime» |
«Old school/new school: là n’est pas la question» |
«J'écris au lance-flammes, eux au silex» |
«Qu'ils avalent ça» |
J’suis du genre à rentrer chez moi avec du muguet pour ma daronne |
Le premier mai, une rose pour ma fiancée, si je l’aimais |
Des fines huiles pour ma grande sœur, un billet pour mon 're-frè' |
Une place de concert pour ma cousine, son chanteur préféré |
C’est Pope Dan le Boulonnais, tu prendras rien, j’ai tout donné |
J’regarde les keufs dans les yeux quand ils passent dans leur fourgonnette |
Que j’sois en Benz, à pieds, ou sortant d’chez moi, on reconnait |
La vérité, le style, la sincérité |
Dany |
Et, même quand j’gratte, j’arrête pas d’calculer le tour de 'oim' |
La prophétie m’envoûte, me hante, mec, en tous cas, elle veut mon âme |
Tous misérables donc dirigés vers le drame |
Connais-tu vraiment la douleur qu’amèneront les flammes? |
Poto, à mentir autant, l’enfer aura ton mental |
Il est vrai qu’les femmes ont, chez nous, quelque chose d’assez rentable |
À t’braquer toute sa journée sur instrumentale |
Braquer, t’faire cogiter dans l’plus grand des calmes |
Pouvoir s’projeter dans des zones assez habiles pour le trône |
C’est kamikaze comment la vraie vie t’fait dire qu’on est 'àl' |
Appelle-moi «Le loner» |
Mais on s’pavane, ma solitude n’est pas banale |
Genre de princesse adorant ma taille |
Tu dis quoi? Tu dis que dalle |
Taille, on t’entendra pas si tu brailles |
Et au cas où ton équipe te demande qui j’suis |
Dis-lui juste de s’diriger vers l'équipe de devant |
À tous ceux qui nous stigmatisent, on devrait tous vous châtier |
Et, j’te rassure, ma gueule, on n’voit pas la cité plus belle à travers une |
paire d’lunettes Cartier |
Tremblez au son de ma voix, au mic' on fout le dawa |
Dégage d’ma vue on te connaît ni d’Adama ni d’Awa |
L’argent, les femmes, le power poussent la concurrence aux aboies |
Eux, ils attendent quoi? Qu’on laisse la place? Vas-y, prépare le kawa |
Yeahma, préparez-vous les parasites |
Restez pas assis, vous pouvez nous bluffer mais pas la 'sique |
Technique du Brazil, Brazil, remballe ton rap de niño |
Entre nous le même écart qu’celui des dents à Ronaldinho |
Me saoule pas, sous l’capot, v’là les soupapes |
On est les best pour X raisons, big up au Saïan Supa |
Le stylo, on aiguise |
Vérité dans chaque phrase pendant qu’ces mythos se déguisent |
Dramatisent leur vie, nous, on vise le haut, notre son te brise les os |
Je performe à ma guise, c’est Mister Sam’s et Vice-Vicelow |
«Travaille pour être le meilleur» |
«Le meilleur que moi, j’attends qu’il naisse» |
«Façon de backer mon phrasé» |
«Hé ouais» |
«Qu'est-ce qu’y’a ?» |
«Bandes d’enfoirés» |
«Jamais contents» |
Bien sûr qu'ça kick, bâtard ! |
Han, des couplets compliqués pour un thème simple |
Je vais kicker, tu vas cliquer, kiffer, copier quelqu’un |
Hun-hun, D.I.S.I.Z.: toujours le même |
God damn, du rap français: fournisseur officiel |
C’est l’ex La Peste a.k.a. Lex Luthor |
Fait du tort aux super-MC, aux super-textes 'dus-tor' |
Des corps de musclor, jamais les flow d’Grems |
Concours de textes faibles, qu’on rappe fort, disent tous «Prem's» |
Entre les dios-ra et la rue, t’es pas trop ton tron-pa |
Te la raconte, pas ton pote s’croit manager, a un BEP Compta |
Comprendra qui pourra, t’as fait signer un contrat compas |
Le rap français est au hebs, j’suis un haut-parleur dans un parloir |
Le rap game, c’est la jungle et je fais tâche léopard |
J’leur fais la guerre à moi tout seul, j’suis les douze salopards |
«Yo»; «Wesh»; «Swagg»; «Swerve» |
Ils visent l’appareil génital des grands-mères, des mères et des sœurs |
Et, parfois, j’ai peur pour la p’tite chatte de Mouloud |
Les rappeurs en veulent aux félins, méfiez-vous, c’est pas cool |
Je te quadruple si tu m’doubles, j’me venges toujours, y’a pas d’doute |
Pas de old, pas de new, j’suis d’l'éternelle school |
Mon rap n’a rien d’scolaire mais représente toute une école |
Fond, forme, flow, faut la bonne formule |
Entre joies et colères, j’ai traversé toute une époque |
Jadis, MC déjà fort mûr, sors du lot |
Voix populaire, opulente, hors du temps |
Hip-Hop Ninja, sors du temple, chasse hors du camp |
MC infortuné, importunant, virulent, qui brûle l’ambulance |
Hilarant, l’homophobe qui perce en enculant |
Well, qui a le plus de douilles? Qui tire le plus de balles? |
Qui a les plus grosses couilles? Quel est l’plus animal? |
Qui a le plus d’embrouilles? Quel est le plus bestial? |
Qui rentrera bredouille? Qui aura toutes les girls? |
Qui a la plus belle bouille avec le plus de maille? |
Qui donc les écrabouille? Qui donc fait le plus mal? |
Qui portera ses couilles? Qui sera le plus mâle? |
Mais, tout ça, est-ce vraiment musical? |
J’les vois qui s’clashent, j’les vois qui parlent, j’les vois qui bavent |
Mais leurs visages deviennent pâles quand il s’agit de musicalité |
Les balles sont seulement verbales |
Enlevez vos gilets pare-balles et faites de la musique de qualité |
C’est bien d’aller à la salle |
Mais, sans matière cérébrale, vos mots ne sont plus que banalités |
Pardon d'être aussi brutal mais, si ça vous a fait mal |
C’est qu’on n’doit pas être loin d’la vérité |
J’les entends faire: «Nananananère |
Nananananère» |
Comme des gosses: «Nananananère |
C’est moi l’plus fort et j’te nique ta mère» |
J’les entends faire: «Nananananère |
Nananananère» |
Comme des gamins: «Nananananère |
C’est moi l’plus fort et j’te nique ta mère» |