| On dit que l’argent ne fait pas le bonheur, si en ce qui concerne le tien
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| Quand Dubaï devient un nouveau lieu saint
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| Quand d’après toi, il donne corps au concept de puissance
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| Lorsqu'à son contact tu éprouves de la jouissance
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| Dès qu’il fait signe, tu n’as plus aucune obligation
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| Ses appels pietinent, famille, amis, et convictions
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| Tu adores tout ce qui en résulte
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| D’après toi, le silence d’une banque, évoque celui d’un lieu de culte
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| Quand on fait un prêt, comme on fait une prière
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| Quand les grands patrons deviennent des prophètes aux halos de lumière
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| Quand, s’il n’y a pas de gains rien n’est obligatoire
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| L’enfer c’est la faillite sinon la crise est le purgatoire
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| Lorsque le luxe devient le stigmate de la foi
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| Quand tu te demandes qu’est-ce que ceux qui ne le prient pas attendent pour s’y
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| mettre
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| La maille est ton dieu, et tu es aux ordres du maître
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| Je m’en fous, j’ai les cartes de crédits, j’ai l’appart
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| Le BM le week-end, la semaine j’ai la Smart
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| J’ai la côte, j’ai les couilles, j’ai le compte bien rempli
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| J’ai la batte, j’ai le pompe, j’ai toute la panoplie
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| J’ai la came, j’ai les putes, j’ai la bonne réput'
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| Et la bonne gueule de tueur que personne ne réfute
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| J’ai des rêves de grandeur, j’ai la bave aux lèvres
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| J’ai des petits revendeurs qui sont des bons élèves
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| J’ai la tchatche, j’ai le don, j’ai le bon filon
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| Et j’ai des gosses à l’abandon qui dispatchent mon pilon
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| J’ai la planche à billets, j’ai le piège à couillon
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| J’ai des toxs aux abois prêts à boire le bouillon
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| J’ai des petites toutes prêtes à se déshabiller
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| Qui obeissent à toutes sortes de trips sans sourciller
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| J’ai la peur, j’ai la mort, ja’i la faim, j’ai la guerre
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| J’ai des chômeurs, des fumeurs, et des mères à bout de nerfs
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| J’ai la rue, j’ai la crise, j’ai la boue, j’ai la vase
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| J’ai le suicide aux médocs, au flingue ou au gaz
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| J’ai la thune, je la veux, je l’emmène à l’hôtel
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| Mets le prix, les zéros qu’il faut, sur mon chèque en euros
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| Et je serais dévoué et aux ordres du maître
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| Mains sales et têtes hautes, ton business à toi, c’est les malheurs des autres |