Informazioni sulla canzone In questa pagina puoi trovare il testo della canzone Primates des caraïbes, artista - Casey. Canzone dell'album Libérez la bête, nel genere Иностранный рэп и хип-хоп
Data di rilascio: 07.03.2010
Limiti di età: 18+
Etichetta discografica: A-parte
Linguaggio delle canzoni: francese
Primates des caraïbes |
Mais qui ose parler de mon teint, de la taille de mon joint |
Cette folie qui m’a atteint, que je suis rarement à jeun |
De mon hygiène de vie, mes envies, mon pouvoir d’achat |
Des types chauves à la Barthez qui me balancent des crachats |
De mon niveau scolaire, mes échecs ou mes galères |
Abonné au bas salaire et l’envie de me foutre en l’air |
Ma crasse, mon falir, ma poisse, mes nerfs |
Ma face, mes glaires, mon style capillaire ou mes douleurs lombaires |
Mes délits, ces promesses qui donnent la chienlit |
Mes rêves qu’on a ensevelit, refusant qu’on l’humilie |
Polygame, impoli, qui pollue, qui salit mes folies |
On parle de ce que j’ai sous le lit, la peur qui me donne le torticolis |
Paie l’addition, marche à l’intuition |
Se méfie des institutions, leurs lois et leurs conditions |
Entre échecs et déceptions qui s’accumulent |
Le stress qui me stimule, je suis une tête de mule |
C’est l’retour des trois mousquetaires oui, mais des îles |
Pas d’déhanché c’est nos calibres qui exaucent nos désirs |
Ton image c’est bien peu dire qu’elle est fausse |
Laisse nos soeurs tranquilles leurs cambrures leurs fesses |
On veut juste voir ta face dans la fosse |
Loin d’la carte postale les frères au bled ont la dalle |
Hayabusa sans casque et graine café les jumpy font taffer |
Quand tu vas t’faire braquer tout ton or en plein jour |
Tu m’diras si l’exotisme à l’antillaise t’excite toujours |
Qu’est-ce-tu sais d’moi? Des miens? D’où j’viens? |
Qui sont les chiens? si tu fais pas l’lien c’est rien |
9.7.2 la violence dans l’sang comme un fix |
Oui monsieur t’as kiffé collé-serré c’est l’remix |
C’est ma ville ma vie mon île style de vie hostile |
Pile sous la menace des civils Blanc-Mesnil cousin |
C’est l’son des plantations, brève incantation |
B.James Madinina alias l'île de la tentation |
Mon logo conjugué à l’envers à l’endroit |
Correspond au reggae, au rap et aux frères à l'étroit |
Aux tripots, aux troquets, machines à sous truquées |
Aux rames de métro, dernier train crade sans porte vitrée |
Aux darons sous litrons, gosses illetrés |
Considérés comme en trop, triés au droit d’entrée |
Tout à erre en rond, aux environs de Paris |
Là où les rues sont barrées, dès qu’un grand baron se marie |
Sur le carreau, ici c’est le lâché de taureaux |
Mais les toreros, carrément, sont partis pourtirer |
Putain c’est le Pérou, les pontes du polit bureau |
Apparemment en cas de tuerie, ne pourront pas les virer |
Et ils paieront, leurs coups fourrés, leur choléra |
S’ils veulent pas nous tolérer, je ne vais pas décolérer |
Endoloris, sans coloris, et fait comme des rats |
Mon amour de mon amertume semble immodéré |