| Ouais, j’ai la haine mais, pour le moment, j’reste seul dans ma folie
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| J’me balade dans la ville, j’fais les cent pas, j’crois bien que j’suis maudit
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| Et quand j’reviens dans la tess, j’en ai des souvenirs, flashbacks
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| mélancoliques (oh, oh, oh)
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| Non, rien n’a changé, depuis tout ce temps, j’veux toujours m’acheter un bolide
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| (ouais, ouais, ouais, ouais)
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| J’suis faya, ça veille tard (ah, ah)
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| J’pense à mes gars au shtar, insh’Allah, bientôt libérables (ah, ah)
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| J’me détends, un gros pétard et j’repense à c’qu’on a fait au final (c'qu'on a
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| fait au final)
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| Entre le bien et le mal, j’te mens pas, j’divague sur le chemin (j'divague sur
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| le chemin, j’divague sur le chemin)
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| J’suis pas là, j’suis pas là, j’me balade dans l’espace
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| S’faire balance par un reuf, wAllah, gros, ça fait mal
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| J’m’en tape, ouais, j’m’en tape de c’qu’ils peuvent penser de oim
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| J’suis pas là pour eux, j’suis là pour manger ma part
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| J’tire une taffe, la beuh m’fait tousser, elle m’a mis des baffes,
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| j’arrive en douceur
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| J’tire une taffe, la beuh m’fait tousser, tu sais qui fait l’taf,
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| on s’est faits tous seuls
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| J’ai pas eu d’grands choix dans la vie
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| Dans la misère, j’ai appris
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| Avec les cafards, j’ai grandi
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| Ouais, j’ai compris, j’veux l’monde à tout prix
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| J’vois au ralenti, igo, j’suis maudit
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| Ouais, j’ai la haine, j’ai la haine, mais j’souris
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| Toi, tu dis «mon frère» mais tu m’laisses dans la merde, comprends le fou rire
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| Et puis maint’nant, on s’dit que tout était mieux avant
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| Et j’me rappelle, toutes ces années d’galère, posé sur ce banc
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| Ouais, j’ai la haine, j’ai la haine, mais j’souris
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| Toi, tu dis «mon frère» mais tu m’laisses dans la merde, comprends le fou rire
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| Et puis maint’nant, on s’dit que tout était mieux avant
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| Et j’me rappelle, toutes ces années d’galère, posé sur ce banc
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| Tu fais le dingue, j’ai mon flingue, benga, benga
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| 1.8.5 dans mon cœur, dans ma tête, c’est Rebenga
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| Mon frère m’a dit: «vas jusqu’au bout, Taktak, t’es N’DA»
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| J’arrive, sourire aux lèvres, pourtant, j’ai l’air menaçant
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| J’comprends pas un mot, pourtant, j’aime bien son accent
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| Donc j’ai pris du recul
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| Amnésia, quand j’la fume, elle m’fait prendre de l’altitude
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| Et puis maint’nant, quand j'écris, j’prends des thunes
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| J’sors du stud', j’reprends l’enclume
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| Sans l’savoir, igo, c’est ma verte que tu fumes (que tu fumes)
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| Comme d’habitude, encore un frérot qui gé-chan sur l’bitume (gé-chan sur
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| l’bitume)
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| J’ai pas eu d’grands choix dans la vie
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| Dans la misère, j’ai appris
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| Avec les cafards, j’ai grandi
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| Ouais, j’ai compris, j’veux l’monde à tout prix
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| J’vois au ralenti, igo, j’suis maudit
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| Ouais, j’ai la haine, j’ai la haine, mais j’souris
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| Toi, tu dis «mon frère» mais tu m’laisses dans la merde, comprends le fou rire
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| Et puis maint’nant, on s’dit que tout était mieux avant
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| Et j’me rappelle, toutes ces années d’galère, posé sur ce banc
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| Ouais, j’ai la haine, j’ai la haine, mais j’souris
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| Toi, tu dis «mon frère» mais tu m’laisses dans la merde, comprends le fou rire
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| Et puis maint’nant, on s’dit que tout était mieux avant
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| Et j’me rappelle, toutes ces années d’galère, posé sur ce banc |