| Rangé du côté obscur
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| J’ai pas le temps d’jouer
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| Enjoué, le Smith & Wesson pour te trouer
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| J’entends du rap dans les tours
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| Tous les jours je cours, je deviens sourd
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| Les bas-fonds vivent quand le rythme est lourd
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| Aurais-je à ce point exagéré
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| Que j’entendrais plus de mots
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| Que Charles, les RG et la DST réunis
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| Mais ceci par la loi n’est pas puni
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| Prémuni de poèmes écrits pour les plus démunis
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| Si vivre pour et par le rap en vaut la chandelle
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| American Express, je suis toujours parti sans elle
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| Un coup dans l’aile, j’avais juste un Bridoux gardé en rondelles
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| Désolé, je rappelle, je suis pas du clan Campbell
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| Donc je puise dans la réalité, les faits
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| Dans ce domaine en tout cas je n’ai jamais été défait
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| Un pur lyriciste militant, j'écris à vue
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| Malgré cela, autant je suis cool
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| Autant de gens me disent dangereux, Quoi?
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| Qu’on-t'ils à craindre d’un pauvre bougre maigre comme moi
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| Mais que se passe-t'il enfin qui les agite
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| On fouille dans leurs comptes et personne ne les acquitte
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| Je sens que de plus en plus, on va se délécter
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| De vérité, de réalité, écoutez:
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| Les choses que beaucoup de gens croient
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| Ne reflètent pas la vérité
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| Il faut s’appliquer selon moi à
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| La réalité
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| Ho-yo, la réalité dépasse la fiction
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| N’oublie jamais que
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| Ho-yo, la réalité dépasse la fiction
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| N’oublie jamais que
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| La réalité
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| Faire quelques pas, que tout doux
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| Je pourrais vous jouer le clown
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| Pour empocher des sous, mais où
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| Cela me mène-t'il avec ma conscience, fils
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| Vivre attendant que les remords grandissent, je glisse
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| Une phrase à mes mots, et tout est rétabli
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| Je sers les dans l'établi, et si
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| Robert et Marcel nous envoient plus de fric
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| C’est que Germaine crève son sac, c’est véridique
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| Ont-ils essayé de nous connaître avant la haine
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| Nous ont-t'ils croisé avant de voter FN
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| Aucuns ennuis, de contrôles d’identité
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| Mais nous, deux fois par jour, dont on le supportait
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| Ok! |
| Il y a des mauvais garçons dans le quartier
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| Et avant les Arabes déjà, il y en avait
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| Mais toute cette tension, de nouveaux voleurs éveille
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| «Allez donne-moi ton sac, la vieille !»
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| En bref, ils créent les loups qui vont les attaquer
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| En votant un côté qui donne le droit de matraquer
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| S’ils savaient comment c’est dur de réussir
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| Les barrières, et passer à travers les mailles du filet
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| Si sex and sun bridgent dans les villes
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| Baston générale ici, pour dix sacs de shit
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| Ils voient du luxe et des rêves et vivent dans la vanité
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| Je vois des tox' et des flics, c’est la réalité
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| Ils décident pour nous, discutent de nos problèmes
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| Mais c’est le jouet des pères qui ont beaucoup de peine
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| Mais je trouve à cette quête un côté malsain
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| Comme a dit Bob Marley, quoi qu’ils disent leur ventre est plein
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| De bouffe, un samedi soir le nez plein de schnouff
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| Ils refont notre monde du haut d’un pouf
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| Les riches aiment la coke, car cette drogue les aide
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| À se prendre pour Dieu
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| Même s’ils sont assis sur un tas de merde
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| Ils voguent dans le vagues des théories, peut-on dire aux enfants
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| Qu’ils ont des solutions si l’espoir nous faire vivre
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| Inutile de mentir, a contrario le désespoir fait mourir
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| Réel, imaginaire, bordel danse
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| La 25ème image crée des tueurs en puissance
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| Les promesses dorment dans la virtualité
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| Ibrahim assassiné, ça c’est la réalité |