| Fils, ignore la voix, le duc, tu sais
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| Mais c’est pas moi, qui parle
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| Hip-Hop, mixe, si on y reste, ça suffit
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| Cesser, on nous supplie sur ta vie, on oublie
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| Dédicace de Mars Génération des fils de zoufris
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| On fout le feu, rien à foutre, la loose c’est pour ceux
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| Qui crachent dans la soupe et qui pensent comme eux
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| Holocauste, fils, tu le sais c’est pas si loin
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| Des bouseux et des vieux haineux en veulent à nos racines
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| Voient nos destins au bout d’une corde juste pour la forme
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| Si c’est pas ton cas, enculé regarde pour qui tu votes
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| Plus de négligence, ni de chance
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| Quand vient l’heure au bal de la souffrance
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| Personne n’espère une dernière danse
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| Rue sombre, les murs tombent
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| La grande faucheuse fait ses rondes et on espère ne pas la croiser
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| Mais s’il le faut, faire un bout de chemin à ses côtés
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| Soit, et si on plie, on s’mange, on ne se relève pas
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| Dieu nous regarde alors, Mc, justifie ta tâche
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| Mars, on représente le Sud, on dit c’qui s’passe
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| Ici, on a la musique pour nous, le feeling et les larmes
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| La fierté et la rage comme dans nos rimes on vide nos armes
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| La violence s’entend dans l’accent
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| Marseille: mon clan
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| C’est pourquoi on représente les nôtres
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| Mon peuple maudit, pour mon école et ma vie
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| La ville est notre quartier, sans relâche arpenté
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| Charpentés, comme une belle femme, les rues sont vidées
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| Cité impossible à dompter, difficile d'éviter
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| L’entité révoltée, poches vides, cœur gonflé
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| Les idées reçues, les clichés persistent et
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| Pas mal de gars décidés veulent résister, suis la piste épicée
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| Y’a pas à dire c’est live de Mars et ça le fait
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| Eh, faut pas fuir, je viens de commencer
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| Je ferai ce qu’il faut pour que la flamme crame, poto
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| Quitte à monter au créneau, un bon cocktail molo'
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| À l’ancienne frérot, essuie ta sueur mon garde-cœur
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| Même sous les clameurs on commet pas d’erreurs
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| On focalise sur les labeurs, peur de rien, et dites-leur bien
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| Qu’on marche qu’avec des mecs droits comme leur conscience
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| Ça fout la trouille, hein? |
| Pourtant ma ville garde le sourire
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| Endurcis, certains on compris
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| Les autres s’appuient sur un mur et soupirent:
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| «Tant pis, c’est la vie» C’est ce qu’on écrit
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| S’il faut le crier, faudra pas nous prier
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| On représente ce qu’on est, fils et ça va pas s’arrêter ici
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| Les double dragons visent haut pour la lune noire
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| Shurik’n, Faf Larage, pour le C. O, dans l’lard
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| La violence s’entend dans l’accent
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| Marseille: mon clan
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| C’est pourquoi on représente les nôtres
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| Mon peuple maudit, pour mon école et ma vie |