| Jolie lolita, fille d’avocat veut la «vida loca»
|
| Connaît des mots, fume de la weed a l’occase
|
| Elle traîne avec les bandits, elle traîne avec les durs
|
| L’après-midi Papa les défend, le soir il les juge
|
| Maintenant, les compliments la font plus rougir
|
| Elle soupire et bâille pire à chaque bougie
|
| Traîne avec des piranhas
|
| Finit des phrases par «inch'Allah»
|
| Elle kiffe la vibe un peu, mais n’y croit pas
|
| Jolie lolita, n’est pas une salope
|
| Elle se venge d’un ex
|
| Elle crie justice, quand elle remue sur les hanches d’un mec
|
| Et par chance, dit-elle
|
| Elle arrive à en oublier pas mal
|
| Crois-moi, elle en a fait roupiller pas mal
|
| Elle aime le ghetto, elle aime le tempo
|
| Ils pensent posséder son corps, elle pense posséder leur cerveau
|
| Elle trouve l’amour mauvais pour le cœur
|
| Mais son passé résonne fort les soirs où elle se couche seule
|
| Quand elle arrive plus à mentir
|
| Lolita se fait peur
|
| La jolie bambine a peur d’avoir fait des erreurs
|
| Elle a fini de grandir, pense avoir vécu le meilleur
|
| Elle arrive plus à mentir à l’intérieur
|
| Elle a cette voix qui s’emballe
|
| Qui lui gueule dans le crâne
|
| Qui lui gueule dans le crâne
|
| Qui lui gueule dans le crâne
|
| Elle a cette voix qui s’emballe
|
| Qui lui gueule dans le crâne
|
| Mais ça y est, elle s’en va, elle se calme
|
| Lolita cogite, elle est trop catholique
|
| Son corps est pas trop vilain
|
| Alors pourquoi l’offrir?
|
| Elle va de saloperies en saloperies en galopant
|
| Elle aime pas son père mais souhaite un homme qui gagne autant
|
| Maintenant elle fréquente d’autres gens
|
| À peine plus galants qu’avant mais l’argent les rend charmants
|
| Des grands enfants, cocaïne de temps en temps
|
| Pour ne pas rater l’heure d’arracher le Monde à leurs parents
|
| Apparemment le gars là-bas paraît prometteur
|
| Toujours à l'école et déjà plus riche que ses professeurs
|
| Il vient du même rang qu’elle
|
| A les mêmes dents qu’elle
|
| Lolita ramène à la vie la vierge en elle
|
| Le gars ne dit pas non…
|
| Mais qui succombe au chant des sirènes aime l’odeur du poisson
|
| Les mariages pour le pognon sont les plus solides
|
| Avec une bague au doigt, elle aura l’air plus sérieuse
|
| Voyons !
|
| Lolita s’aggrippe à la splendeur
|
| Mais à 40 ans ses formes affolées découvrent l’apesanteur
|
| Elle a le botox qui lui met la gueule en deuil
|
| L'œil tremble de rancoeur, le cœur s'étrangle de lenteur
|
| Aucun des docteurs ne l’arrange
|
| L'éternité dans une odeur de lavande
|
| Elle veut le bonhomme qui a le bonheur de la vendre
|
| Elle a comme l’impression d’avoir accouché sa jeunesse
|
| Sa fille lui ressemble trop pour qu’elles parlent de sexe
|
| La petite apprend l’art de plaire en ville
|
| Elle connaît les ficelles avant d’avoir sa taille définitive de string
|
| Elle ont le même style, le même jean
|
| Difficile de voir de dos laquelle est mineure et laquelle est bientôt plus
|
| fertile
|
| L’humeur est amère
|
| La mère envie le côté salope de la fille
|
| La fille le côté princesse de la mère
|
| À 50 ans, elle trouve son prénom ridicule
|
| Encore une belle avec une triste figure |