| Parce que trop longtemps j’ai tout gardé
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| Il fallait que ça sorte
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| Je t’ai dans la peau, je t’ai en moi
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| Mais il fallait que ça sorte
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| Je suis venu te dire «bye bye»
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| Il en temps que tu t’en ailles
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| Je suis venu te dire «bye bye»
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| Sois forte, il fallait que ça sorte
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| J’ai fermé la porte à clef de peur qu’on nous suive
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| Je reste assis là des heures, j’attends que t’arrives
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| Chaque fois t’es sortie sans te retourner
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| Avant j’te voyais minimum deux fois dans la journée
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| C’est vrai que j’te pousse à bout, mais cette fois j’ai trop poussé
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| Hier soir le poids de ton départ m’a éclaboussé
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| Je voudrais qu’on sache qu’avec toi j’ai jamais joué
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| Nan ! |
| Jamais, jamais, jamais joué… Sauf une fois ou deux…
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| Sur la fin j’te voyais même plus une fois par jour
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| Plus j’vieillis plus tu t’fais rare, et plus j’te vois partout
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| Dans la rue, dans le ciel, dans la musique que j’entends
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| Dans l’avenir que nous réserve le sourire d’un enfant
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| J’attends, j’attends, et je reste enfermé
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| Mais va-t-en ! |
| Quand t’es plus là je me sens léger
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| Je tournerai pas autour du pot
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| Notre histoire tombe à l’eau
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| J’arrive au bout du rouleau
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| Rien ne peut l’empêcher
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| Tous les jours tu me quittes, et tous les jours tu reviens
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| Parfois je te retiens mais je sais qu’c’est pas la peine
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| Quand je vais bien t’es normale, quand j’vais mal t’es pas la même
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| J’ai beau nous trouver quelques points communs
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| J’espère qu’on est pas pareils, nan
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| Nan, j’veux pas finir comme toi
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| J’aimerais te dire adieu une bonne fois pour toute
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| Mais passons, passons, t’es sortie avec tout le monde
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| Et tout le monde t’a larguée de la même façon
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| Pour m'être sali les mains à nettoyer ton passé
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| Je garde une trace de toi sur ce morceau de papier
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| Je te regarde une dernière fois…
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| Ça y est, c’est coulé, c’est fini, t’es noyée, t’es partie
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| Dans le tourbillon de l’oubli
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| Je me demande combien de fois t’es sortie de ma vie
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| Tu sais, même si on s’revoit pas demain
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| Mes quatre murs se souviennent de ton parfum |