| Alors que le bruit de nos talons sur le macadam
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| trempé raisonnent dans la nuit de Décembre.
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| Alors il faut rattraper le temps perd,
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| le temps passé loin l’un de l’autre.
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| J’suis un peu fébrile et toi t’a cet air un peu songeur,
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| tu fais ce bruit avec ta bouche que je connais par cœur.
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| Les mots se font rares mais peu importe,
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| les silences comptent aussi et on a toute la nuit.
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| Alors que l’odeur d’amandes sucrées de nos haleines alcoolisées
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| nous revient par la buée qu’on expire.
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| Alors les langues se délient, alors on ose parler,
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| se dire les choses.
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| Tu es parti, je suis resté, on a changé.
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| On s’est construit chacun de notre côté
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| et j’ose pas trop le dire mais doivent tu me manques.
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| J’suis heureux à cet instant de pouvoir simplement te regarder.
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| Dans ma poche un briquet,
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| j’fait des étincelles accroc à un réflex bizarre je sais.
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| Et j’voudrais que ce moment ne s’arrête pas.
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| Si le bateau, si le bateau sombre,
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| j’te suivrai je serai comme ton ombre.
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| Tu me trouveras toujours dans ton sillon,
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| dans les sales moment comme dans les bons.
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| Et si le ciel s'écroule, si les continents plongent,
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| e te suivrai même jusque dans tes songes.
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| Tu me trouveras toujours dans ton sillage,
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| dans les lignes droites et les virages.
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| Et si le ciel s'écroule,
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| Si les continents plongent,
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| Je te suivrai même jusque dans tes songes.
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| Tu me trouveras toujours dans ton sillage,
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| Dans les lignes droites et les virages
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| Alors que nos visage engourdi par le froid… |