| C’est pas pour moi vos caméras
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| Petite n’a pas changé de bord
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| J’suis celle que l’on prenait de haut
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| Le nez toujours fourré dehors
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| Tu t’rappelles? |
| Petite sauvage
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| Toujours entourée de fauves, belle étoile
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| Livrés à nous-mêmes, pointés du doigt
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| Mais enfants d’une force
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| Dis tu t’rappelles? |
| Même sans rien on fonce
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| La chance sourit à l’audace même
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| Alors bouche-toi les tympans quand parlent les précheurs du blasphème
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| Les petits teigneux ne se rendent pas
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| Oui j’ai osé dire non
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| Je les écouterai quand ils parleront d’humanité avant de parler de million
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| Sous les néons, oui j’ai rêvé de m’en sortir
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| Mais comment guérir de la pénombre quand celle du monde est encore pire
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| Alors j’lutte contre mes démons
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| Sortis de mes années sordides
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| Moi je connais pas la vie d’artiste
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| Ma vie entière c’est du hors piste
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| À avancer dans le désert
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| Ou postichée sur ma dune
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| À mater la pente abrupte
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| Entre le ciment et la Lune
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| Oui pour marcher dans la lumière j’attends pas que les spots s’allument
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| C’est au nom de l’enfant d’hier que mon insolence vous salue
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| Rien à carrer de la vie d’artiste
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| Petite n’a pas changé de bord
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| J’suis celle que l’on prenait de haut
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| Le nez toujours fourré dehors
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| Je me moque de l’ordre pourtant captive comme toi gosse de Babylone
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| Mais pas dans vos cases qui nous cassent, laissez-moi penser je n’ai pas besoin
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| de pilote
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| C’est pas pour moi tous vos trophées
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| J’suis celle que l’on condamnait au pire
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| Tête brûlée, rêves atrophiés
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| Tout votre système m’a fait vomir
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| Vos rêves de stars ne sont pas miens
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| Comment pourriez-vous me comprendre?
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| J’confonds pas le but avec le moyen
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| Et je vois bien que le monde tremble
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| Et tu t’rappelles de nos promesses?
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| Tu te rappelles? |
| Le temps les a-t-elle emportées?
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| Oui l’eau a coulé sous les ponts et depuis qui a encore pied?
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| Arbitraire loi des hommes, loin du cœur même près des yeux
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| Justiciers de pacotille ici des hommes se prennent pour Dieu
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| Tu t’rappelles? |
| Issue d’une jeunesse furieuse
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| Petite éternelle fugueuse, éprise de liberté, j’m’en tape de faire du buzz
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| Je suis l’artiste de personne, j’suis la plume de mon âme
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| Qui était là quand petite fille domiciliait sur le macadam?
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| Personne!
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| Monde de chien j’rentrerai plus dans sa cabane
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| Anti-système et j’fais du rap oui j’représente ton amalgame
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| Adolescence sous les étoiles ou l’odyssée d’une cavalcade
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| J’en garde des traces et j’oublie pas combien l’homme peut être un bâtard
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| L’industrie c’est pas pour moi
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| À part me faire péter les plombs
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| Qu’est-ce que je fous là?
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| Et en même temps, j’peux pas maintenant jetter l'éponge
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| Tiraillée depuis long time, l’idéal maintenu sous les ponts
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| Petit pion du matraquage aime prendre le public pour des cons
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| J’ai fuis la musique, non je n’suis pas un produit
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| Sans télé ni radio, on me disait que ce serait impossible
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| Artiste sincère pour gens sincères
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| Où l’on a retourné leurs schémas
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| Quand tous disaient que fallait se plier ou ça ne marcherait pas
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| Fuck tes dires, fuck tes normes, fuck toutes tes barrières
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| Si ça marche c’est les gens qui porteront ma zik de toutes les manières
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| J’ai fait mes armes dans l’ombre
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| J’dois rien à dégun
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| J’ai roulé ma bosse
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| J’ai pas fait la hass
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| J’ai pas de grands frères
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| Et j’suis là sans avoir clashé personne
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| J’ai pas renié un seul de mes principes
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| Tu peux parler
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| Mais si mon cœur était mon fond de commerce, j’taurais sorti un album par année
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| Si j’ai faillit tout plaquer, c’est qu’ici je me sens à l'étroit
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| Difficile d’imaginer le poids
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| Alors j'écris à la belle étoile |