| Je me suis assis au pied de mon âme
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| Pour faire le bilan, les traitres y ont tenté de scier mon arbre
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| Je ne sais pas si j’ai eu vraiment le choix des armes
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| Mais j’laisse le silence, te répondre
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| Le poids des larmes t'étouffer
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| La vérité c’est que j’ai grandi avec mes passions
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| Que j’ai donc pas vu le temps passer
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| Que mes souvenirs se sont entassés
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| J’ai plus d’mille ans, j’ai eu dix vies
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| Quand j’fais le bilan de la naissance de mon fils
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| Au décès de Lady V
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| Tout ne fut pas tout noir, tout blanc
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| Mais plutôt entre flingue et rose
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| J’ai foiré tant de choses ouais
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| Réussis tant de fois
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| La peur de l'échec, de me décevoir comme plus grande névrose
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| J’ai fait de la merde mais j’ose te dire: «Plus jamais sans toi»
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| À l’aube du demi-siècle, j’cours plus les victoires non
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| J’sais qu’elles m’ont trop coûté, gagner à m’en dégouter
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| J’ai dû louper vos regards, trop de fois je m’en excuse
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| Aujourd’hui, j’les veux tous en exclu
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| Je me suis assis au pied de mon âme
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| Pour faire le bilan, les traitres y ont tenté de scier mon arbre
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| Je ne sais pas si j’ai eu vraiment le choix des armes
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| J’te laisse en cadeau mon silence
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| Et le poids des larmes
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| Je suis assis au pied de mon âme
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| Pour faire le bilan, les traitres y ont tenté de scier mon arbre
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| Je ne sais pas si j’ai eu vraiment le choix des armes
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| Mais j’laisse le silence, te répondre
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| Le poids des larmes t'étouffer
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| Jamais baisser les bras devant l’adversité
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| La tête haute j’ai encaissé les drames
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| Ouais cent fois ressuscité
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| Bien loin du game et des clashs fils
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| J’reste inclassable, pas d’punchlines, que des textes
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| J’ai pas le temps de me rouler dans le bac à sable
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| Fais peur aux p’tits, illusion d’optique
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| T’envois l’avion dans les tours, t’es pas dans le cockpit
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| Si j’prends la plume aujourd’hui, c’est pour que mes erreurs soient posés sur
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| papier
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| J’ai tenté trop de fois de nager où j’avais pas pied
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| Pas toi? |
| Moi si. |
| Y aura pas de déni cette fois-ci
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| Pas d'échappatoire facile, j’reste assis
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| J’suis serein, peut-être pas assez
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| Mais bon tu sais on parle pas de son passé, on s’en sert
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| J’ai su rester sincère, s’agit pas de doubler Voici
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| Mon père nous a quitté. |
| Famille décapitée
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| J’viens pas pleurer
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| Mais j’suis conscient que le brassard du capitaine
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| Il faudra bien l’assumer, pas faire de faute assurée
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| Rester focus pour ma mère à l’heure de la cinquantaine
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| Je suis assis au pied de mon âme
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| Pour faire le bilan, les traitres y ont tenté de scier mon arbre
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| Je ne sais pas si j’ai eu vraiment le choix des armes
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| J’te laisse en cadeau mon silence
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| Et le poids des larmes
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| Je suis assis au pied de mon âme
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| Pour faire le bilan, les traitres y ont tenté de scier mon arbre
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| Je ne sais pas si j’ai eu vraiment le choix des armes
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| Mais j’laisse le silence, te répondre
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| Le poids des larmes t'étouffer
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| J’ai fini de faire mon Mea Culpa. |
| Les miens savent
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| C’est bien mieux que de plaider non-coupable avec les mains sales
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| Je suis en paix avec ma conscience. |
| En pleine confiance
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| C’est le privilège de l'âge, j’suis pas dans le game je me fous de ce qu’on
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| pense
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| Demain c’est tout droit. |
| C’est loin mais c’est tout droit
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| Ça va être long? |
| Ben c’est tant mieux, moi si j’mens, qu’on me foudroie
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| Demain, ça sera juste toi et moi jusqu’au bout
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| Rempli de joie, de tes larmes
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| Mon amour vient t’assoir au calme
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| Au pied de mon âme
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| Je suis assis au pied de mon âme
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| Pour faire le bilan, les traitres y ont tenté de scier mon arbre
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| Je ne sais pas si j’ai eu vraiment le choix des armes
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| J’te laisse en cadeau mon silence
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| Et le poids des larmes
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| Je suis assis au pied de mon âme
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| Pour faire le bilan, les traitres y ont tenté de scier mon arbre
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| Je ne sais pas si j’ai eu vraiment le choix des armes
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| Mais j’laisse le silence, te répondre
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| Le poids des larmes t'étouffer |