| Pardon Madjid, c'était un peu ma faute !
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| La faute à cette France qui fit leur ignorance
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| Pardon Madjid, c’est le bruit, c’est l’odeur
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| C’est le blanc, c’est le beur et c’est leur différence
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| Ils t’ont montré du doigt, ils t’ont parlé un peu
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| Pour te dire que chez toi, ce n'était pas chez eux
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| Mais les hommes sont ainsi, et leurs femmes, trop souvent
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| Ont le même raccourci qui finit dans le sang
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| Pardon mon frère, je n’ai pas su leur dire
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| Eux, ils n’ont rien compris, la haine a fait le reste
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| Pardon mon frère, la mémoire sélective
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| Mélange les histoires sans oublier la peste
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| On choisit la colère, on oublie la raison
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| Pour un bouc émissaire… soixante millions de cons
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| C’est le ton national qui se trompe d’humeur
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| L'égalité a mal, la fraternité pleure !!!
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| Neu Tchor de fkahath
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| Laakeul y sroh o brédéss
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| Essa trohar tafeth
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| Tora amhara tseu oulé
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| Tora amhara tseu oulé
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| Aklar guemeutaoune
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| Sedaouèouèmen
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| Pardon Madjid, n’essaie plus de comprendre
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| Et si tu prends les armes, évite de répandre
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| Leur sang nauséabond qui polluerait la terre
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| Et changerait pour de bon notre vie en enfer
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| Mes amis, ça n’a rien d’une sinécure
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| Et c’est la guerre par un beau matin
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| Le jour où on te jette à la figure
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| «Les autres, non, mais toi on t’aime bien "
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| Comment voulez-vous que je garde le sourire
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| Quand en chacun de nous elle sommeille
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| Cette bête immonde qui ose le redire
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| «Les autres, non, mais toi c’est pas pareil "
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| Pardon mon frère, j’imagine souvent
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| Cette histoire à l’envers sur un air amusant
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| Aux portes du désert, tous ces blancs immigrant
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| J’imagine et tes frères seraient plus accueillants
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| Dis, Madjid, à nos frères d'être plus accueillant ! |