| «J'ai vu la mort de près un jour dans un quartier»
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| Yo, c’est l’histoire d’un homme, d’une femme et de leur fils
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| Flash-back des spots les braquent: c’est la police
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| Arnaques, racket, prostitution, non non
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| Il est juste question de distribution de drogue
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| Si tu prends cette merde direct tu vogues
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| T’es derrière elle tel un drogué
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| Vois la vie comme un Van Gogh géant
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| Et petit à petit ton esprit sombre dans le néant
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| Créant autour de toi un univers de mécréant
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| Créanciers, constamment avec de 'blèmes financiers
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| L’acier fait oublier les crédits fonciers
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| Grosses barres chocolatées et lait en poudre
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| Il croit que ses parents font de la cuisine fast-food
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| Et boude, quand ils lui refusent d’assister à la préparation
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| Shit, coke, crack amphétamine séparation
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| Ration pour X, ration pour Z
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| Certains clients accrocs devant un dernier fixe d’héroïne cèdent
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| Raide quand à 10 ans on voit un drame poignant
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| Et qu’on croit que ses parents
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| Ne sont que des aides-soignants
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| Frimant, à l'école ils se vantent de leur toucher
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| Dit qu’ils ont des doigts d’or alors qu’ils vendent la mort couché
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| Tout l’monde couché, quand les flics arrivent dans l’appartement
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| Ils ont démantelé le plus gros réseau du département
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| C’est le petit qui a parlé ce matin là en classe
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| Et dit que ses parents maintenant faisaient
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| Des petites boules de glace, à la vanille
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| Et que des gens venaient donner de l’argent à la famille
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| Mais ces gens n’avaient non rien d’un comportement ami
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| À part en période accro
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| Quand ils perdent leurs manies de macro, yo
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| En attendant c’est fini pour eux, l’incarcération les attend
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| Et les larmes aux yeux
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| Le petit part pour un centre spécial d’enfant à problème
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| Gosse de la bohème pour toi, j’envoie ce poème
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| Car, j’ai plein d’amour pour la jeunesse
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| Attrapée par la délinquance juvénile
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| La frustration et le stress
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| Alors laisse couler la musique dans tes veines
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| Et sache que les vrais héros sont tous ceux qui la sèment
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| J’ai fait un mauvais rêve cette nuit
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| J'étais dans cette rue déserte obscure à la recherche d’un taxi
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| J’avais un rendez-vous, aux alentours de minuit
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| Tu vois le genre de plan où tu risques ta vie
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| Je prends conscience que notre époque est rude
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| Je m’accapare les cerveaux fragiles parce que j’en ai l’habitude
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| Mes partenaires me respectent, ainsi que ma clientèle
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| J’t’avoue que pour moi c’est essentiel
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| J’monte dans ce taco il fait déjà sombre
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| Les spots de la ville éclairent la pénombre
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| Le froid a brisé tout espoir
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| Des clochards meurent dans la rue
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| Y’a une épidémie qui tue
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| J’continue mon parcours 20 minutes que je roulais
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| Je dois me rendre à Clignancourt, un mec à livrer
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| Il a commandé des barres chocolatées
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| Puis du lait en poudre bébé, prêt à consommer
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| Je sors du taco, le mec me menace
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| «Eh yo! |
| Passe la marchandise tout d’suite ou bien je te froisse!»
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| J’ai pas d’autres alternatives
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| Je dois me soumettre à son ordre ou bien c’est ma vie que je prive
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| Tu vois la vie d’un lâche, le gun ou la hache
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| Y’a pas de règles établies, il faut que tu le saches
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| Montre en or, coupé sport, pince à carreaux, Tim'
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| Beau sweat cap', pur style de négro
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| La poudre anéanti la vie et c’est toi qui l’a choisie
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| Mais laisse plutôt couler la 'sique dans tes veines
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| Et sache que les vrais héros sont tous ceux qui la sèment
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| J’ai beaucoup d’amour pour mes hommes
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| Même ceux qui déraisonnent
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| Ça semble bateau fils, mais le système emprisonne
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| J’ai grandi avec l’actuel dealer du secteur
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| Parfois je croise encore le fils de l’actuel inspecteur
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| Narco, négros serreur
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| Carte de séjour demandeur, chaussures enleveur
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| Jamais d’excuses s’il fait une erreur
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| Le cannabis c’est le grand jeu, la thune l’enjeu
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| Et ma mère guette anxieuse la couleur de mes yeux
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| Et avec le cash maintenant les guns s’infiltrent
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| Mais dites, êtes-vous bien sûr que les jeunes profitent?
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| Shit porteur, poches pleines et plein de veine
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| On te serre pas, claque ta thune dans n’importe quoi
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| Vas-y, joue le och', mais la fin de semaine fauche
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| Alors tu retournes vendre et la compét' t’accroche
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| Tu vois l’image
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| C’est comme ça, vrai, la route glisse
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| Les keufs sont en chasse et me frères poussent le vice
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| Mais bon, avec mon posse je protège mes arrières
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| Les nègs' sont dingues, veulent briser ma carrière
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| Yo, laisse couler la musique dans tes veines
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| Et sache que, les vrais héros ne sont que ceux qui la sèment |