| Plus le temps passe et plus il me semble
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| Que, de vous deux, chacun lui ressemble
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| L’un a ses yeux et l’autre sourit
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| Comme lui, comme lui
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| Il m’avait dit «Je pars en Louisiane
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| Faire une grande plantation de canne
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| Rejoignez-moi dès que j'écrirai — Venez!»
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| Il reviendra nous faire la surprise
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| Sans prévenir, avec ses valises
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| Il reviendra pour nous rechercher
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| Il en aura à nous raconter
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| Il reviendra dans une grande voiture
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| Pleine de malles, remplies de fourrures
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| Il nous dira des histoires de cannes
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| Et la maison qu’on a en Louisiane
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| Il reviendra, sèche ton visage
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| Il reviendra et dans ses bagages
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| Y aura des choses que tu connais pas
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| Plein de cadeaux venus de là-bas
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| Dans cette nuit qui tombe sur nous
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| Je vous entends contre mes genoux
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| Vous espérez, vous aimez la vie
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| Comme lui, comme lui
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| Il reviendra
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| Il reviendra
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| Et toutes les voisines
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| Et toutes les voisines
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| Verront qu’il a
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| Verront qu’il a
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| De jolies bottines
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| De jolies bottines et des gants blancs
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| Et des gants blancs
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| L’auto magnifique
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| L’auto magnifique
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| Elles verront bien
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| Elles verront bien
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| Qu’il vient d’Amérique
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| Qu’il vient d’Amérique
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| Il reviendra, il aura tout plein de chocolat
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| Et de jeux d’indiens
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| Y aura des choses que tu connais pas
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| Plein de cadeaux venus de là-bas
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| Il reviendra mais s’il te trouvait
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| Triste comme ça, il repartirait
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| Il reviendra, sèche ton visage
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| Il reviendra, ne perds pas courage
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| On mangera, dans des champs de cannes,
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| Les sucreries qu’on mange en Louisiane |